Bolivie

Nous y avons séjourné du 9 novembre au 7 décembre 2015
 avec un visa de 30 jours
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Bilan Bolivie :

1 € = 7,2 bols

Introduction

On sent dès le passage de la frontière que la Bolivie est plus authentique que les autres pays que nous venons de traverser. Contrairement au Pérou, les gens sont plus serviables et ils ont une réelle curiosité envers nous. Les femmes des campagne sont encore habillées de leur habit traditionnel avec leur chapeau et leur robe bouffante. Les transports sont extrêmement bien développés et il est facile de comparer les différentes compagnies dans les terminaux de bus. De plus, il y en a pour tous les goûts des petits prix avec un minimum de confort et la compagnie El Dorado possédant de véritables sièges se transformant en lit. Malheureusement pour nous, nous avons fait un seul trajet avec cette compagnie.
La Bolivie est située pour partie sur l'Altiplano à une altitude oscillant entre 2000 et 5000 mètres aussi mieux vaut être habitué à l'altitude. Dans notre cas, nous n'avons pas ressenti le mal des montagnes et nous n'étions pas dans l'obligation de mâcher ou de prendre des infusions de Coca. Nous n'avons pas fait la partie amazonienne notamment la région de Santa Cruz. En effet, nous avons préféré rester sur la cordillère et ses vertigineux sommets. Mention spéciale pour le parc national de Sajama, difficile d’accès mais à seulement 4 heures de la Paz. Le village avait plus de compatriotes français au m2 que d'habitants. Il fallait quand même réserver sa table si nous voulons manger. Il y a deux épiceries vendant le strict minimum pour manger le midi avec des boites de sardines à la tomates succulentes. Le village était endormi car nous étions hors de la saison des ascensions andines, cette période s’étend d'avril à octobre.
Et puis, il y a Sucre. Capitale administrative, elle a un charme fou et c'est un véritable havre de paix, nous conseillons d'y rester une petite semaine.
Niveau budget, nous avons dépensé 23,84 € par jour par personne.

Transport :
On nous avait annoncé que cela était folklorique. Mais, dans l'ensemble, nous avons trouvé le réseau routier très correct. Pour les compagnies de bus, tout dépend du prix que l'on prend. Sinon, les chauffeurs paraissent plus raisonnable qu'au Pérou. C'est tout de même, la loi du plus gros qui s'applique à la priorité.


Restauration
Comme à notre habitude, nous avons souvent mangé dans des petits restaurants locaux où le menu du jour n’excédait pas les 15 bols. En dehors du lac Titicaca où nous avons mangé des truites, les menus étaient composé d'une soupe de Quinoa et des légumes qui se résumaient souvent à des pommes de terre avec un deuxième plat généralement du poulet avec du riz et des pommes de terre. Les menus sont copieux et nous préférions prendre uniquement le second plat. La bouteille d'eau se vendaient aux alentours de 7 bol.


Hébergement
Nous avons pris des hôtels avec des tarifs oscillant entre 60 bolivianos avec sanitaires communs et 290 pour notre séjour tout confort à Sucre.
En général, nous avons trouvé des chambres pour 3 aux alentours de 105 bolivianos avec des sanitaires communs.

Le Wifi : là c'est plus problèmatique. Si on veut naviguer sur What'app. Cela fonctionne plus où moins correctement. Ensuite, si l'on veut envoyer un mail, mettre à jour le site, alors cela révèle de la patience, de beaucoup de temps. Le débit est très très lent.


Visites :
Il y a un tarif pour les étrangers cependant les enfants de moins de 12 ans ne paient pas les droits d'entrée des parcs nationaux et des musées. Les tarifs pour touristes s'élèvent souvent au double de ceux indiqués dans les guides.
Nous avons mis dans cet volet, nos dépenses de circuit dans le sud Lipez.


Argent :
Le gros problème des retraits : que ce soit avec la Visa ou la Master, nous avons du nous armer de patience pour obtenir de l'argent dans les distributeurs. Il nous est arrivé très fréquemment de tenter notre chance dans plusieurs guichets de différentes banques avant d'obtenir le Graal. Ce fut vraiment une catastrophe avec la Master où nous avions peu de succès en retrait. Nous mettrons notre carte , faisions notre code, l'opération avortait au milieu de la transaction sans savoir pourquoi.
Nous avons même croisé une Français qui s'est fait avaler sa carte sans raison.



Conclusion :

on a adoré, comme la dernière fois, nous étions enchantés. Il nous faudra au moins un 3e séjour afin de visiter la partie tropicale de la Bolivie. Ce n'est donc qu'un au revoir.  



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Sur les traces de Buch Cassidy et Sundance


Derniers jours en Bolivie sur les traces de Butch Cassidy et Sundance Kid

Aux confins de la Bolivie, il y a ce grand bourg entouré de formations géologiques bien particulières qui évoquent pour le voyageur un peu les canyons des Westerns américains. Les paysages aux couleurs chatoyantes dressent un théatre digne des plus grands films de chevauchées fantastiques.

Nous ne pouvons résister à l'appel d'une petite balade équestre. Nous nous entrainons afin de pouvoir prochainement rivaliser avec les gauchos de Patagonie que nous croiserons certainement très bientôt.
Nous prenons donc rendez-vous avec l'agence au pied de notre hôtel pour réserver 3 heures de canassons endiablés.

Nous nous baladerons dans la Quebrada Palmira qui regorgent de formations rocheuses les plus exubérantes, notament la bien-nommée Vallée des Machos appelée aussi la vallée des Pénis.

Nous avons de la chance, la saison des pluies qui doit pointer son nez d'ici peu n'est pas encore arrivée. Nous passons sans encombre les rios qui déborderont et rendront inaccessibles les gorges. Ces collines rougeoyantes ont été témoins il y a plus d'un siècle du dernier coup des deux bandits Butch Cassidy et Sundance Kid.

Cela s'est passé à quelques dizaines de km de notre ballade, mais nous ne pouvons résister à repenser au film de George Roy Hill.


Tupiza se trouve non loin, de San Vincente, l'endroit où les fameux bandits retrouvèrent refuge avant d'expirer les derniers soupirs.

Après avoir quitté les Etats-unis, décidés à se refaire une santé financière, ces deux compères effectuèrent leur dernier coup en voulant dérober une grosse partie des salaires des travailleurs de la mine de Aramayo. Cette somme d'argent devait transiter entre Tupiza et Quechisla. Bien mal leur en a pris, car le gérant donna l'alerte et des soldats débarquèrent d'Uyuni. Une fusillade eu raison de ces derniers.

Nous ne monterons pas jusqu'à ce village aujourd'hui fantôme. San Vincent n'est plus qu'un mine désaffectée.



Notre dernier jour en Bolivie est arrivé, nous reprenons la route en direction de la Quiaca où nous passerons la frontière pour rejoindre l'Argentine.



























à très bientôt, en Argentine
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Mission sur la planète Sud Lipez réussie !!!! 
ou nous irons revoir le Salar d'Uyuni par le sud Lipez



Tupiza notre point de départ vers le Salar d'Uyuni




Départ de Sucre vers 20h00. Nous avons encore cédé à la tentation de prendre un bus cama. En réalité ce dernier est un semi-cama. Bye Bye la compagnie El Dorado car nous passons bientôt du coté Argentin et si le confort sera comparable à cette compagnie le prix sera certainement plus élevé. 
Bon revenons à nos moutons, ici on dit revenons à nos lamas.

Nous arrivons à 4h30 dans la ville de Tupiza alors que notre bus continu sa route vers la frontière Villazon. Les bancs du terminal de bus sont bondés de monde et nous sommes accostés par des rabatteurs d’hôtel. Nous déclinons leurs offres car ils voulaient d'une part nous faire payer une nuit et d'autre part quel sera notre moyen d'éviter une chambre miteuse à cinq heures du mat. Nous nous installons confortablement sur un banc tout juste libéré par des passagers en partance vers Villazon, notre prochaine destination.

Après deux bonnes heures d'un sommeil semi-profond dans un climat polaire, nous décidons de lever le camp à la conquête du sud Lipez. Commençons simplement par un hôtel, mais les aubergistes nous voient arriver de loin car contrairement au guide la ville est très développée pour l'accueil des touristes. Le premier, El Torre nous propose une chambre à plus de 250 Bols et comme notre arrivée est matinale, nous devons nous acquitter de la nuit précédente (que nous venons de passer dans le terminal je vous rappelle).

Nous jetons notre dévolu sur l'hotel Pedro Arraya pour 105 Bols et nous nous effondrons dans une agréable literie pour finir notre nuit. Nous avons prévu de prospecter les agences pour réaliser l'expédition du sud Lipez et rejoindre le Salar d'Uyuni. Dans les quatre agences que nous consultons les prestations sont identiques et les prix sont rigoureusement les mêmes. Nos critères sont de trouver deux autres personnes pour compléter une voiture et de négocier un prix abordable. Finalement l'agence Torre sort du lot et nous fait un rabais pour Gaïa (1150 pour nous et 800 pour Gaïa). C'est le tarif pour une voiture et 5 passagers plus la cuisinière. En fait nous n'avons pas eu de cuisinier dans notre voiture puisque nous étions jumelé avec un groupe de 4 autres français.


Le circuit






Notre véhicule et Pachito notre chauffeur  en pleine réparation

El sillar


Jour 1
Nous étions donc avec deux Hollandaises, Suzanna et Mariana et notre chauffeur guide Pachito. Au départ de Tupiza, nous empruntons une piste sur la Quebrada de Palala et déjà les montagnes nous offrent un spectacle somptueux. Le vent et l'érosion les transforment en sculptures de terre monumentale. La prédominance de la couleur ocre recouvre la majeure partie des collines. Nous avons l'impression de nous mouvoir sur Mars. Nous arrivons en à peine une heure à un belvédère que surplombe la vallée de Tupiza. Nous essayons par tous les moyens de faire rentrer tout ce paysage grandiose dans un cliché photo. Mais hélas, cela ne donne rien. Au loin nous apercevons la cordillère des Andes et nous en devinons son Altiplano andin que nous n'allons pas tarder à rejoindre.


Pachito s’arrête en haut d'un col et nous annonce qu'à partir de maintenant nous allons voyager à une altitude de plus 4000 mètres. Nous sommes heureux et plein d’enthousiaste à l'idée de parcourir cette immensité. Les montagnes présentent un paysage sec et aride où se promènent en toute liberté des Vigognes, des Suris (petites autruches) et des Viscaches( sorte de lapins de la famille des kangourous). Pachito nous explique que malgré l'apparente sécheresse, les Vigognes trouvent facilement à se nourrir. Elles mangent de la mousse fraîche. Les lacets dessinés par la route nous mènent sur un plateau désertique. C'est à ce moment là que nous donnons notre entière confiance à notre guide Pachito, pourvu qu'il n'ai rien oublié... car il n'y a pas de station d'essence, ni d’approvisionnement en eau avant le prochain village à seulement 3 heures de route de notre position.







Nous nous dirigeons vers le village fantôme de San Antonio de Lipez. C'est un village construit à l'époque de la colonisation pour extraire des minerais de la montagne. Ce dernier est situé à une altitude de 4692 m et son sous-sol est riche en or,  zinc, argent, cuivre et bien d'autre. Elle fut abandonnée juste après l'indépendance du pays, car les mineurs étaient pour la plupart des esclaves. Sur la façade de l’église il y a un vestige d’Élisabeth la catholique.









Laguna Hedionda



Nous reprenons la route vers notre auberge dans la village de Quetena Chico. Après deux bonnes heures de route nous arrivons enfin et Oh surprise ! tous les hébergements sont occupés par les autres tours-opérateurs. Pachito se démène comme un diable pour nous trouver de quoi dormir, il nous laisse méditer devant l'église où est inscrit « Dios es con tigo ». Il remonte dans la jeep et nous annonce que Quetena Chico est trop petit nous allons nous diriger vers Quetena Grande. Nous fumes étonnés de voir que son appellation n'est pas en adéquation avec sa taille soit dix fois plus petite que sa voisine. Nous atterrissons dans un refuge tout à fait correct. Nous avons un chambre pour le groupe et des toilettes communes. Il n'y a pas de douche et de tout manière la température descend à grande vitesse. Nous enfilons nos polaires et attendons sagement notre dîner. Il est plus de 21h et nos yeux se ferment, nous sommes épuisés par l'altitude et les paysages merveilleux que nous n'avons pas l'habitude de voir.



Récolte du sel



Par ailleurs nous traversons une espèce minérale dont notre guide nous donne la formule : formule brute Na2B4O7•10H2O. Nous comptons sur les ingénieurs de la famille pour nous donner le nom de ce composé chimique, avis aux amateurs. Ce dernier, aidait mon grand-père à faire de la soudure.



Le désert de Dali





Le Licancabur 5916 m, et la Laguna verde à 4400 m




Jour 2
Le réveil est matinal pour une nouvelle journée à la découverte des sites dont la réputation n'est pas à faire (le désert de Dali, la Laguna Verde, avec sa vue magnifique sur le volcan Licancabur.) Nous croisons de multiples 4X4 venant de San Pedro de Acatama dont les arrêts devant la Laguna Verde excédent pas une minute. De notre coté, les sud Lipézien, nous prenons notre temps et apprécions le spectacle à sa juste valeur, ému par cet immensité. 
Pour le déjeuner, nous ferons une halte dans les eaux thermales, dont le bain ne doit pas dépasser dix minutes sous peine de vertiges du à un écart important de température (eau à 36°C et air à 12°C). 


Avant de passer le col le plus haut du circuit 5050 m, nous observons les geysers bien actifs dont les colonnes de vapeurs sulfuriques peuvent monter à plus de 12 m de haut. Comme nous avons un vent terrible, une colonne est aplatie que nous ne devons pas traverser car nous ne connaissons pas les gaz qui s'y échappent.



Le clou du spectacle en ce deuxième jour est la Laguna Colorada dont l'eau colorée de rouge tranche avec un ciel bleu azur. Et pour couronner le tout, des flamands roses viennent se restaurer donnant à cette vue un effet magique. Ajouter le reflet du volcan sur les eaux du lac avec un vol de flamands roses c'est du bonheur.
A Huaylla Jara nous entamons une nuit mouvementée car nous avons mangé un yaourt qui sentait la moutarde. Notre cuisinier se défend et nous dit que c'est l'altitude or les conditions de conservation des produits frais ne sont pas dans les normes. Nous aurions du nous méfier car là aussi l'écart des températures fait vite tourner les yaourts (30°C dans la voiture et -3°C dans la nuit). Gaïa échappe miraculeusement à l’intoxication alimentaire ce jour-là mais Clotilde et Géraud se rétabliront dans la journée suivante. Gaïa sera malade le 4 ème jour bien au chaud dans la voiture et dans l’hôtel de Tupiza. Heureusement, cette intoxication fut sans gravité mais gare à vous si vous prenez un tour.













Jour 3
En ce 3e jour, nous sommes un peu dans le cirage mais pour se faire pardonner Hector, notre cuisinier, nous fait des pane-cakes que nous nous sentons pas de déguster. Cette journée ne nous empêche pas, non plus, de jouer au géant tellement les espaces sont gigantesques. Les paysages sont beaucoup plus minéral où l'érosion réalise des sculptures de pierre telle que l'arbre de pierre. Clotilde voudrait l'écraser d'un coup de pied et en finir une bonne fois pour toute car l'érosion met beaucoup trop de temps à son goût. 









C'est l'heure du pique-nique





Nous terminons cette journée au pied du Salar et nous sommes surpris de le voir recouvert de poussières de sable. Le Salar n'est pas blanc, comme dans nos souvenirs, mais marron. Nous avons une petite compensation car nous allons dormir dans un hôtel de sel. Il y a tout le confort avec une seule douche avec de l'eau chaude. Il faut s'acquitter de 10 Bols pour prendre une douche limitée à 8 minutes. Mais comme prévu tout le monde se jette dessus. Après 3 jours sans nous laver nous nous sentons revivre. Car demain c'est le grand jour, nous allons pénétrer sur le Salar d'Uyuni en pleine nuit et le voir se réveiller à la lueur du soleil.




Jour 4
Ce dernier jour est un peu biaisé car il commence à 4h du matin mais le spectacle et tout bonnement un régal pour les yeux et malgré les différentes jeeps autour de nous, nous nous sentons seul au monde face à cette vision magique. Après un petit-déjeuner très copieux en contre bas de l’île Icahuasi et quelques photos d'usages, sous le drapeau français où nous retrouvons deux couples que nous avions déjà croisés lors de notre escapade à Torotoro notamment. Au milieu du Salar pour s'amuser avec la perte de repère et faire des photos loufoques, Pachito se prend pour un véritable cinéaste et nous fait tourner des scènes dignes des plus grands cinémas humoristiques.






Île Incahuasi























Ajouter unele Paris- Dakar passera par là en 2016 

Cimetière de trains près de UYUNI





J'entends siffler le train sur la ligne Arica - La Paz

Souvenir de géraud, clotilde joue à Vandam, Awaire




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Route entre Uyuni et Atocha, la route sera bitumée en 2017


Pour finir, nous entamons le retour d'abord sur Uyuni. C'est là que nous quittons nos amies hollandaises pour prendre la route vers Tupiza en compagnie d'Hector et notre bienheureux Pachito.
Ce dernier, nous a révélé de vraies connaissances sur le traitement du sel mais surtout ses compétences en orientation nous ont bluffé. En effet, les pilotes du « Paris-Dakar » se perdent dans cette immensité d'une part car il y a sous le Salar une grande quantité de Lithium est en réserve, aucun appareil d'orientation ne fonctionne et d'autre part le Salar est plus grand que la Belgique avec une étendue de notre vision à perte de vue.
La première fois que nous avons mis les pieds sur le Salar nous nous étions dit : « si nous avons un enfant il faudra absolument lui montrer ça », aussi voilà qui est fait. De notre coté, nous avons redécouvert cette région et le Salar. Il y a 12 ans nous l'avions vu après les pluies donc avec un effet miroir du à la fine pellicule d'eau en surface. Aujourd'hui, nous l'avons admiré avec un peu de sable mais toujours aussi majestueux. Pour notre retour sur Tupiza nous n'avons pas pris le train ce qui nous a permis d'admirer de magnifiques paysages rappelant les films de Sergio Léone. Nous sommes arrivés à la nuit sur Tupiza fatigués mais comblés.

A très bientôt sur les traces de :

court métrage de Patchito


































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Une pause Sucrée


30 novembre 2015





Oruro

Nous avons quitté la famille « Sur les ailes du condor » heureux d'avoir partagé de bons moments. Puis, nous quittons Sajama le cœur serré car ce parc est perdu au fin fond de l'Altiplano dont les paysages sont à couper le souffle en dehors de son altitude vertigineuse, souvenez-vous nous avons passé le cap de 5000 m à pied.
Sur les différents guides, Routard et Lonely, ils indiquent un départ pour Patacamaya à 6h ou 6h30 du matin et il y aurai un seul voyage aller par jour. Notre aubergiste nous conseille de nous présenter plutôt sur le coup de 5h30. Par précaution, nous ajoutons un quart d'heure, puisque nous avions déjà connu des départs de truffis très matinaux notamment à Torotoro. Géraud sort comme une fleur de la chambre pour se diriger vers la place et là ! Un truffi s’arrête et lui lance : « j'ai encore une place ». Son sang ne fait qu'un tour soit :
  • Il prend la dernière place restante et laisse sur le carreau sa petite famille
    soit
  • Il lui demande, en panique, s'il y a un autre truffi sur le départ

Heureusement pour nous, l’hôtel Pachamama qui jouxte notre hôtel propose un départ pour Curahuara de Carangas, situé à 150 kms. Nous acceptons sans délai. Dans notre petit périple vers Sajama, nous avons rencontré des Lillois qui avaient décidé de partir comme nous ce jour. Lorsque nous nous installons dans le minibus, le chauffeur nous demande combien nous sommes car les places se remplissent à vive allure. Il est 5h20 et nous ne voyons toujours pas nos compatriotes. Clotilde court les alerter du départ imminent, ils ne sont pas prêts mais font en sorte d'arriver tout débraillés in-extrémiste dans le bus. Nous laissons quand même deux autres compatriotes arrivées trop tard sur la place, il est 5h30.
Moralité : Si tu veux partir en minibus et non marcher 12 km avec armes et bagages, il faut se lever tôt... C'est ici que l'expression prend tout son sens : « le monde appartient à celui qui se lève tôt ».
Alors régler vos réveils
Nous avons compris bien après qu'il avait un distribution de bonbonnes de gaz au village de Curahuara de Carangas, aussi tous les villageois de Sajama partaient se réapprovisionner en énergie vitale. Ce jour là, était bien exceptionnel pour eux, contrairement à nous qui n'avions que le temps de profiter de la vie.

Par la suite, le trajet s’enchaîne admirablement puisque nous sommes 5 et nous remplissons facilement un minibus. Calcul des cours : nous avons pris 3 truffis pour 50 bols par personne et 6h de trajet jusqu'à Oruro.

Nous nous arrêtons juste une petite journée le temps de visiter un musée attenant à une mine désaffectée. Nous n'irons pas à Potosi, la ville mythique minière par excellence puisque nous y sommes avons déjà mis les pieds, il y a 12 ans et que la visite des mines en activité sont interdites aux enfants de moins de 12 ans.

Nous pénétrons dans les entrailles de la terre par un petit escalier situé dans une des chapelles de la cathédrale.

C'est impressionnant sans etre étouffant. Dans la première galerie, un guide ancien mineur peu enthousiasme nous guide sur les premiers cents mètres de la galerie ; On y observe des etais en bois qui soutiennent le plafond qui suinte d'humidité.

Sur la fin, le dieu « Tio » de la mine est installé, on peut y faire des offrandes pour y prier la Pachamama et lui demander protection. On y laisse de la monnaie. Mais, il est courant chez lez mineurs d'offrir avant d'aller excaver les roches, des cigarettes, de l'alcool à 80°, et bien sur les miraculeuses feuilles de coca, pour lui demander protection.
Dans de petites vitrines, on peut voir les objets permettant de travailler dans les conditions dramatiques : lampes à acétylène, bâton de dynamite...

En fin de visite, nous remontons par un autre escalier qui serpente le long de la paroi de la cathédrale.

On profitera de l’hôtel d'Oruro pour remettre à jour le site, pour la première fois depuis 15 jours nous bénéficions du Wifi digne de ce nom. Même, à 3700 d'altitude,il fait très chaud dans la journée, nous en profitons pour nous désaltérer des jus d'orange vendus par les Mamitas à 4 Bol, pour un grand verre. C'est excellent.









Un petit jus d'orange bien frais

Achat de teinture au marché








Sucre


Enfin, juste pour vous dire que les voyages pendant de longues vacances cela épuise. Nous avons décidé de faire une pause pendant une petite semaine dans la belle capitale judiciaire de Bolivie.
Sur les conseils de la famille Poupel nous réservons 6 nuits dans l'hôtel Dolce Vita. Il est situé non loin de la place du 25 mai très agréable et calme avec une cuisine collective. Tous les matins nous levons vers 10h et nous préparons de gargantuesques petit-déjeuner. Nous avons craqué, après avoir pris des crêpes dans un restaurant tenu par un français. Et le goût du fromage nous ai monté au nez. Fini le poulet frites nous nous offrons des pâtes au fromage, des crêpes au fromage et au légumes. Au marché, nous dégustons de vrai jus de fruits et nous en profitons pour nous cultiver et tester la préparation de certains aliments (mais notre ingrédient principal c'est : le fromage).
Sucre, la ville blanche porte bien son nom et son centre ville est splendide avec ces façades blanchies.
Nous avons visité la maison de la liberté avec une visite guidée en espagnol. Elle nous a apporté un éclairage nouveau et fut très instructif pour Gaïa. Quand Gaïa rentrera sur Paris, la station de métro près des Buttes Chaumont nommée Simon Bolivar n'aura plus de secret pour elle.
Un petit tour à l'alliance française où Gaïa profitera d'une après-midi ciné goûté et pour notre part nous sommes invité à participer à un thé discutions avec des Boliviens apprenant le français très instructif pour nous et pour eux-même nous l'espérons.
Comme nous ne pourrons assister aux fêtes traditionnelles et au carnaval réputé de Oruro qui ont lieu à partir de février et au printemps, nous avons opté pour une soirée de danses folkloriques des régions de la Bolivie.


Pour notre dernier jour, nous avons fait une excursion au marché de Tarabuco. Il a perdu de son charme typique et les 4 heures de voyage aller / retour ne justifient pas, à notre avis, le déplacement.



Un autre petit jus et une salade de fruits, por favor


Cathédrale San Francisco

une vraie crèpe de chez nous

Une manif parmi tant d'autre, hyper organisée

La cour de notre hotel


La casa de la Libertad


Le buste de Simon Bolivar

Portrait de Evo Morales, véritable icone dans le pays

La salle où fut signé le traité de l'indépendance

Stands des pommes de terre




La Ricoletta



l'université de droit



Le maréchal Sucré avec ses guirlandes de Noel


vente de feuilles de Coca


Les sandales locales, en pneu recyclé














Un local parmi tant d'autre!!!!




Nous partons vers le Sud Lipez pour en prendre plein les mirettes... Bonjour les lagunes et son mythique Salar...


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Le 22 novembre


Nos 2 premières semaines sur le sol bolivien








Toutes nos excuses à nos lecteurs si nous n'avons pas mis à jour le blog, mais même à plusieurs milliers de kilomètres de la France, nous avons été ébranlés par les événements de Paris, sans ambage, nous avons eu un sacré coup d'abattement. Nous pensons très fort à vous, et pour la première fois, nos proches nous manquent vraiment.

 Enfin, les éléments se sont un peu mis contre nous car le Wifi n'est pas aussi développé que ça en Bolivie. A Copacabana, les orages successifs de début de saison des pluies ont interrompu le wifi dans la ville, ensuite lorsque le wifi existe dans les hôtels que nous choisissons le débit est très lent et ne nous permet pas de télécharger quoi que ce soit. Donc voici un résumé de nos dernières semaines.



Mise dans l'ambiance nous croisons notre première Bolivienne


Le lac Titicaca et balade sur « l'Isla del Sol », près de Copacabana

Après notre nuit en bus entre Aréquipa et Puno, nous avons attendu dans le terminal de bus pour prendre un nouveau trajet et rejoindre la Bolivie directement. Nous ne voulions pas nous arrêter à Puno, car nous avons visité il y a 12 ans les iles péruviennes et les échos des touristes rencontrés ne nous insistent pas à y retourner (il semblerait que cela ressemble un peu à Disneyland sur le lac Titicaca). Nous préférons consacrer quelques jours à une île du coté Bolivien. Nos souvenirs d'il y a 12 ans ont fait petit à petit leurs apparitions. Dans nos souvenirs, l’île du soleil était plus sauvage et son accès moins facile. En effet, nos souvenirs n'ont pas été démentis par les nombreuses rencontres que nous avons faites sur l'île.
Tous les matins des petits bateaux rejoignent le port nord et le port sud de l'île. Nous avons opté pour faire la randonnée des crêtes en partant du port situé au nord. Nous avions prévu un pique nique car la randonnée dure entre 4 et 5 heures. Cette balade est très agréable sans trop de difficultés. Nous commençons par visiter une ruine de temple Inca Chincana situé à 1 heure de marche du port. Nous arrivons à l'extrémité nord de l'île et au loin nous apercevons Taquile et Amantani les îles du Pérou. Comme nous empruntons le chemin des crêtes, nous avons la chance de voir les deux cotés de l'île. Nous découvrons un paysage magnifique, notamment une vue imprenable sur la cordillère Royale.
En finissant la randonnée nous sympathisons avec des Belges qui vivent à Narbonne (pour le climat, nous ont-ils dit) et Sonia une metteuse en scène partie faire un grand voyage. Lorsque nous arrivons au village nous nous mettons en quête d'un hôtel. Le premier où nous demandons est hors de prix, plus loin nous en trouvons un autre qui donne sur les deux versants de l’île, soleil couchant et soleil levant. Par acquis de conscience nous continuons notre quête avec des prix exorbitants. Nous jetons notre dévolu sur l’hôtel coup de cœur dont le restaurant donne coté soleil couchant, un vrai régal pour les yeux.
Nous nous sommes chargés de nos duvets, car il est écrit dans les guides que les nuits sont très fraîches et que les pensions sont de véritable courant d'air. Or, nous avons passé une agréable nuit sous de grosses couvertures. Géraud a fait la randonnée pour rien avec un sac plutôt lourd.
Si jamais vous y allez, ne vous chargez pas trop il a tout ce qui faut sur l’île. Lorsque nous y avons été il y a 12 ans l'île n'avait pas l'électricité, voilà qui est chose faite. Par contre, il n'y pas l'eau courante. L'eau est montée du puits à dos de femme, naturellement. Après une bonne nuit bien réparatrice, un villageois nous aborde et nous propose de prendre son bateau depuis un autre embarcadère situé sur l'autre versant sud, le départ est prévu à 9h30, ce qui nous fait gagner une heure. Gaïa pourra se consacrer un peu à ces devoirs à Cochabamba. Lors de la traversée, nous ferons connaissance de deux québécoises qui font un voyage de 2 mois entre le Pérou et la Bolivie, nous les recroiserons à plusieurs reprises dans les prochains jours.


le port de Copacabana


les bateaux en roseau caractéristique du Lac 

L'itinéraire à suivre

une plage sur l'Isla del sol






les ruines Incas




Sur la route des crêtes





























La cordière royale dans les nuages



dans le village de Yumani






cathédrale de Copacabana






Pour rejoindre La Paz






le bac où se trouve notre bus

Le poste de la marine bolivienne qui n'a pas de mer


la figure du Che en arrivant à La Paz
Téléphérique le plus au haut du monde reliant le bas de La Paz au quartier de L'Alto


La rue des Sorcières où il est vendu des fœtus de Lamas, des offrandes et des talismans


Visite express à La Paz

Nous avons décidé de ne pas nous arrêter à la Paz. Nous sommes arrivés par le premier bus de Copacabana. Arrivés au terminal nous réservons un bus de nuit pour partir vers Cochabamba. Cela nous a permis de visiter toute l'après midi la capitale législative. Gaïa a adoré le marché aux sorcières (où l'on trouve des remèdes naturels, des talismans et des fœtus de lama pour parer le mauvais sort) et les maisons de la rue Jaen transformées en musée. 
Petites embrouilles : nous voulons retirer de l'argent au distributeur et nos deux cartes ne répondent plus dans deux banques différentes. Heureusement que nous avons de quoi vivre encore un peu. Mais que diable se passe t-il pour que les cartes soient muettes ? Depuis notre passage de frontière, lors des retraits bancaires, nous sommes obligés de faire plusieurs distributeurs de billets pour obtenir de l'argent. L'écran, nous annonce souvent, que la machine ne peut lire nos puces ou quelle ne peut faire la transaction, sans aucune explication, alors que nous rentrons nos codes et que nous avons assez d'argent sur notre compte. Nous avons interrogé notre banque mais nous n'avons toujours pas de réponse à ce jour.







La casa présidentielle



La rue Jaen et ses musées


La gare centrale de bus réalisée selon les plans de Eiffel

















Repas sur le marché de Cochabamba

Cochabamba (CBBA)

Nous décidons de rester une journée dans cette grande ville afin de trouver l’arrêt de bus qui nous mènera au parc national de Torotoro. Le sud de la ville est en travaux. L'avenue de la république où  se trouve l’arrêt de bus vers ce village a été transféré ailleurs, personne n'est vraiment capable de nous renseigner. Nous avions demandé à notre hôtel, à un chauffeur de taxi ignorant, aux différents offices de tourisme (qui n'en savaient rien et qui ont conseillé de passer par agence). Après plus de deux heures de recherches, nous tombons enfin sur une agence de mini-bus qui propose des transferts à partir de 6 heures du matin, avec un départ immédiat dès que le trufi est complet. Il n'est pas possible d'acheter les billets la veille, il faut juste se présenter un peu en avance afin d'obtenir une place nous conseille la vendeuse de tickets. L'après-midi, Gaïa en profite pour avancer sur ses maths. En récompense, nous décidons de monter en téléphérique sur la colline qui surplombe la ville et où a été érigé un Christ de la concorde gigantesque qui dépasse celui de Rio de 44 cm.




Le christ de la concorde dépasse de 44 cm celui de Rio

Petite virée dans le parc Torotoro, sur les traces des dinosaures

Nous décidons de prendre un taxi à 5 heures du matin que notre hôtel à réserver pour nous afin de rejoindre l’arrêt depuis le centre ville. Nous sommes obligés de lui indiquer le chemin car il ne connaît pas l'itinéraire. Nous y arrivons les 2e , à peine 10 minutes plus tard. Il est vrai que la circulation est encore fluide à cette heure matinale. Le mini-bus arrive un peu plus tard, nous chargeons nos bagages sur la galerie et Gaïa s'installe dedans pour réserver nos places. A 5h30, l'office ouvre, une foire empoigne commence, Clotilde se fait doubler par quelques boliviens, et elle réussit à obtenir les 3 dernières places. Le Bus qui devait partir à 6h démarre à 5h45 puisque qu'il est plein. Nous mettrons environ presque 6 heures pour rejoindre le village de Torotoro. Nous ferons plusieurs haltes et même un détour car le chauffeur n'a pas rempli son réservoir avant le départ et qu'il n'y a pas de pompes sur le parcours. 
La piste est très belle contrairement aux indications de nos guides. Elle a été complètement pavée de galets, même en début de saison des pluies, elle est très praticable. Nous traverserons les paysages splendides de la Vallée du Río Caine 

Arrivés dans le village colonial qui est perché à 2700 mètres d’altitude, sur une petite plaine entourée de montagne effilées dont les sommets culminent à plus de 4000 mètres, les habitants de la région parlent le Quechua, portent souvent les vêtements traditionnels et vivent de l’agriculture.  Nous trouvons rapidement un petit hôtel aux sanitaires miteux et très abordable, 50 Bols pour 3. Nous décidons de nous rendre aux bureaux de l'office du tourisme où nous payons le droit d'entrée du parc et à celui des guides du village qui nous expliquent comme procéder pour visiter les environs. Nous comprenons vite qu'il est nécessaire de passer par leurs services, aucun parcours n'est fléché. Gaïa fait la connaissance sur la place du village d'un couple de Français qui parcourent l’Amérique du sud à bord d'un camping-car 4X4 pour plusieurs mois. Nous échangeons des informations sur le pays et nos adresses de blog. Si vous désirez suivre leurs aventures. 


Ensuite, nous décidons d'aller manger un repas au marché du village où pour 10 Bolivianos, il est possible de se déguster une sopita et un plat de résistance, tout à fait correct.

Finalement, le réveil matinal et le trajet nous ont un peu fatigué. Nous décidons de nous reposer un peu et Gaïa avance dans ses devoirs. Car, il est préférable de constituer un groupe de touristes pour faire les visites des environs. On paie le même prix les services d'un guide et la location d'un véhicule avec chauffeur que l'on soit 1 ou 7 personnes.

Le lendemain, nous nous réveillons tôt et sommes devant la porte du bureau des guides vers 7h20, Ils ouvrent normalement à 7h30. Nous décidons de ne pas patienter car nos ventres crient famine. En revenant de petit-déjeuner, vers 8h, nous apprenons que les groupes sont déjà constitués, nous sommes un peu déçus car notre randonnée va nous coûter chère. Peu de temps après, un couple de Boliviens se présente pour s'inscrire aux randonnées qui regroupent le site de la Cuidad de Itas et la grotte de Humajalanta, la plus grande de Bolivie avec ses 5km de galerie. Cela ne nous enchante pas trop mais comme les Boliviens nous proposent de nous accompagner sans payer le véhicule car ils ont leur 4X4. Nous acceptons la spéléologie, nous aviserons sur place, car nous ne savons pas si Gaia se débrouillera en rappel dans la descente et aimera se faufiler dans les étroits inter tisses de la galerie. Nous partons donc pour cette journée qui s'annonce très sportive. Après une heure de route fabuleuse et assez sinueuse en pleine nature, nous arrivons à la Ciudad de Itas, une véritable ville naturelle taillée dans la roche qui surplombe toute la région et offre des vues impressionnantes sur la cordillère.
Lors de cette balade de 3 heures sont rencontrons un autre groupe constitué d'un couple de Français Frédérique et Antoine et de leurs 2 filles Élise et Juliette en voyage au long cours en Amérique du sud pour 6 mois. Nous décidons de nous retrouver en fin de journée au village pour prendre un pot pendant que les filles joueront sur la place du village.


Le midi, nous déjeunons dans un restaurant communautaire car les boliviens Simon et Léonor n'ont pas prévu de pique-nique. Nous partagerons de bons moments avec eux durant cette journée. Ce sont deux frère et sœur aînés d'une fratrie de 10 enfants. Ils habitent la région de Santa Cruz et travaillent dans l'import-export des produits agricoles. Ils aiment partir ensemble de temps en temps pour découvrir les merveilles de leur beau pays.

En milieu d'après-midi, nous partons harnacher de nos casques et lampes frontales de spéléologue pour pénétrer dans les profondeurs de la terre. Peu de temps après le premier rétrécissement, la sœur décide de rebrousser chemin, il faut dire qu'il ne faut pas souffrir de claustrophobie et de ne pas être trop corpulent. Le guide lui dit qu'elle ne passera certains passages. 
Il n'y a rien de très difficile dans cette visite, il faut juste aimer ramper dans les milieux humides. Gaïa encore une fois, nous épatera, elle a adoré jouer à India Jones. Le grotte en elle-même n'est pas très belle, il y a beaucoup de stalagmites brisées.

Enfin de journée, nous retrouvons nos compatriotes autour d'une bonne bière et de glaces pour les filles. Si vous désirez retrouver leurs aventures, voici le lien :


Ils quittent le village le lendemain et compte rejoindre le parc national de Sajama près de la frontière chilienne sur la route de La Paz. Après ce bon moment de convivialité, nous nous souhaitons bonne route car nous devons descendre dans le sud et eux remontent sur l’Équateur car leur périple s'achève bientôt.

Le lendemain, nous ne nous faisons pas avoir. A 7h30 tapantes, nous faisons le pied de grue devant la porte des guides. Nous croisons alors plusieurs Français. Nous nous joignons à eux pour constituer un groupe de 7 personnes, car l'objectif est de descendre dans le canyon de Vergel.
Le grand canyon de Torotoro fait par endroits plus de 400 mètres de large et permet d’observer des perroquets. Le sentier présente également de nombreuses traces de dinosaures que notre guide nous montera car sans ses yeux experts, il est impossible de les trouver dans la nature. Ces traces permettent de reconstituer les mouvements des mastodontes qui peuplaient la région au Crétacé (-137 à – 65 millions d’années), période qui a marqué la fin des dinosaures. Avant de descendre dans le canyon, sur un sentier jalonné de marches abruptes, nous admirons le panorama du canyon depuis un mirador avec une passerelle qui surplombe le vide. Nous descendrons dans le canyon pour prendre un bain rafraîchissant dans le secteur appelé El Vergel (le Verger) avant de retourner au village bien fatigué. Pendant cette journée, nous avons bien échangé sur nos itinéraires de voyage, car dans notre groupe il y avait un motard charpentier qui voyage en solitaire sans retour sur le continent, il y avait aussi Laetitia, une Française qui voyage depuis 2 ans et un couple de Français qui commence leur périple autour du monde pour 11 mois.

Il faut dire que nous sommes très surpris, nous n'avons jamais vu autant de touristes français au m2 en Bolivie, c'est incroyable.

Le soir venu, nous regardons nos guides de voyage et décidons de changer nos plans de voyage. Finalement, nous abandonnons l'idée de faire une incursion en Amazonie bolivienne et la visite des missions jésuites proches de Santa Cruz. L'idée de côtoyer les moustiques ne nous enchantent pas trop, nous repoussons la confrontation lorsque nous serons sur les îles du Pacifique et de l’Asie.

Nous revoyons nos plans et décidons de remonter sur l'Altiplano sur le fameux Parc de Sajama. Il est vrai que les paysages en altitude sont très dépaysant, nous ne rencontrons pas de couleurs aussi tranchées sous nos latitudes. Il est très facile de réussir nos clichés photographiques, nous n'avons aucun mérite les panoramas sont fabuleux.

Dernier jours à Torotoro, nous nous reposons un peu, nous nous offrons une bonne grasse matinée pour fêter les 45 ans de Géraud, lavage à la main de nos vêtements après nos crapahutages dans la boue et tentative de randonnées en solitaire pour voir des fossiles de carapaces de tortues marines. Nos verrons celle du minuscule musée, mais nous ne trouverons pas celles dans la zone de prospection. Le soir, nous retrouvons un couple de Chamonix autour d'un bon repas, Géraud soufflera son unique bougie sur un dessert à base de gélatine colorée comme les aime nos chers Anglais.

Le lendemain, à nouveau réveil à l'aurore, notre bus doit partir à 5h30. Nous arrivons à l'office à 5h, nous sommes les derniers à monter dedans, finalement, le chauffeur démarre à 5h10.

Après un retour sans encombre avec Chapi et Chapo, nos partenaires de Bus, nous arrivons au terminal de bus. Dans la région de Torotoro, les femmes ont abandonné le petit chapeau de melon pour un couvre-chef en paille qui les protègent du soleil. Cela n'est pas très typique et nous cache la route du retour.

Passage à guet pour rejoindre TOROTORO



Sur la route de la Ciudad de Itas


Pétroglyphes














Traces de Dinosaures Théropodes

Vers la grotte Humajalanta















Cascade souterraine






Sur la route du canyon de Vergel

Traces de Brachiosaure









Traces de Ankylosaurus

la place du village


carapace de tortue fossilisée




scène de vie au village



Au retour on voyage avec Chapi et Chapo

Travaux à Cochabamba, un pont s'écoule


En route pour l'Altiplano


vers le parc de Sajama


Nous enchaînons directement sur un bus qui prend la direction de La Paz. Nous payons le prix intégral du billet même si nous devons descendre au deux tiers du chemin à Patacamaya.
Nous prenons un bus de la compagnie « Bolivia », qu'elle n'est pas notre déveine lorsque nous montons dans le bus. Il fait une chaleur épouvantable, les fenêtres ne s'ouvrent pas et quelques Boliviens refusent d'ouvrir les fenêtres du toit, nous transpirons à gros gouttes pendant la traversée du « désert », nous boirons nos 4 litres en 6 heures de route. La plupart des autoctones garderont plusieurs couches de leurs pulls et meme leur bonnet en laine, c'est à rien y comprendre.

En fin de journée, nous arrivons dans cette zone urbaine très poussiéreuse de Patacayma où s’arrêtent de nombreux bus. Nous devons attendre le lendemain midi, pour prendre l'unique mini-bus collectif de la journée qui peut nous amener au village de Sajama qui se trouve au pied du volcan du même nom. C'est le point culminant de la Bolivie avec 6 542 mètres d'altitude. Nous trouvons un hôtel vraiment pas terrible. Pour la première fois du voyage, nous sortons nos sacs à viande pour dormir à la vue de la couleur des draps et repoussons une douche salutaire quand nous voyons l’état de la douche.

Le lendemain, nous nous réveillons tôt et allons prendre notre petit déjeuner à proximité des départs des mini-bus. 
Sur les coups de 9h, un chauffeur nous aborde et nous propose avec un couple de français Lillois qui viennent d'arriver le matin même à Patacamaya de nous emmener de suite à Sajama qui se trouve à 3h de route plus loin sur l'Altiplano. Nous devons payer 50 bol au lieu des 35 habituels car le bus ne sera pas plein au départ. Nous acceptons l'offre car cela nous évite d'attendre dans cette bourgade sans intérêt.

Enfin de matinée, nous arrivons au poste d'entrée du parc national. Nous devons y payer un droit d'accès. Quelle n'est pas notre surprise quand nous apprenons que le tarif d'entrée a été plus que doublé depuis le 30 octobre dernier. Il nous en coûte 100 bolivianos par adulte au lieu des 30 prévus.

Cela est vite oublié quand nous roulons face à ces paysages grandioses. 
A notre arrivée, Sajama nous paraît êtres. me le bout du monde, le village est désertique, pratiquement toutes les échoppes sont fermées. La saison de l'ascension des volcans s'est achevé avec l'arrivée de la saison des pluies. Les Andinistes ont déserté le terrain. Nous trouvons l'hôtel dénommé « Oasis », la tenancière refusera de nous faire à déjeuner. Nous réservons tout de même notre repas du soir. Elle nous annonce que son mari parle le français car il travaille avec Terre Aventure en tant que guide.
Nous nous rabattons sur une boite de thon péruvienne qui a le goût de la sardine, d'un paquet de chips, et de bananes et décidons de partir nous délasser dans les sources d'eau chaude qui se trouve à quelques kilomètres du village. Il y a en plusieurs, après plus de 2h30 de marche nous arrivons à celle d'une communauté où nous devons payer un droit d'entrée de 30 Bolivianos, c'est un peu cher  mais  ne pouvons résister. Il en existe d'autres dans la région, bien moins chère mais n'ayant pas de carte, nous ne pouvons bien nous orienter.

D'ailleurs, nous avons hâte d'avoir le wifi, car des voyageurs nous ont donné l'info de télécharger une application gratuite sur nos téléphones Maps.me.

En attendant, nous mettrons 1h30 pour parvenir au village face au vent et au froid car les températures baissent rapidement quand le soleil commence à décliner.
Nous admirons toutefois un superbe coucher de soleil sur les Andes.

Le soir, nous partageons notre repas car nos co-légionnaires de bus lillois et convenons avec l'aubergiste qu'il nous emmène aux geysers qui se trouvent à 7 km au pied des volcans Parinacota et Pomerape dès l'aube. Car c'est le meilleur moment pour observer les fumerolles des bassins d'eau chaude. L'eau sort à plus de 110° à certains endroits.

Il nous déconseille la visite de la lagune Huanacota car ce n'est pas la meilleure période pour observer les flamands roses. Il nous dit que nous en verrons beaucoup plus lorsque notre traversée du sud Lipez.

Il nous insiste à faire l'ascension d'un premier mirador situé à 4550 ou de randonner dans la foret la plus haute du monde qui est protégée depuis 1959, « el bosque de Queñua ». Après notre observation matinale des geysers, nous décidons la petite randonnée qui mène à la foret. Nous retournons au village pour faire quelques provisions pour le pique-nique. Juste à coté de notre hôtel, nous croisons Frédérique et Antoine avec leurs deux filles qui déjeunent au soleil. Finalement ils sont arrivés la veille au soir. Nous convenons de partager la journée ensemble avec l'objectif de monter jusqu'à un calvaire près de la forêt. 

Nous commençons doucement à monter sur le versant du volcan Sajama, le sentier n'est pas trop balisé. Heureusement, Antoine a l'application Maps. me.

Nous sommes un peu essoufflés mais marchons progressivement jusqu'à midi où nous pique-niquons au milieu un cirque qui domine le village. Après la pause méridienne, nous avons repris des forces et trouvons que cette randonnée splendide à un petit goût d'inachevé. Nous nous fixons un dernier objectif, atteindre un petit col qui nous permettra de surplomber la cordillère.

Au bout d'une bonne heure, nous finissons notre randonnée avec l'accomplissement du but. La végétation a bien changé depuis les 4200 m d'altitude du village. Nous sommes un peu essoufflés, les arbres ont disparu, il ne reste plus que de la végétation éparse avec une mousse très dure endémique de la région dont nous ne nous souvenons plus du nom.

Antoine sort son téléphone et avec son application miracle, et sommes heureux d'apprendre que nous venons de franchir nos 4995 m d'altitude et montant sur un rocher, nous y sommes, les 1ers 5000 m d'altitude des filles sont franchis. C'est formidable, notre objectif est plus qu'accompli. Nous redescendons en à peine 2h. Sur le retour, elles glaneront des os de lamas pour jouer aux archéologues en herbe au village . Afin de fêter cette journée formidable, nous nous offrons une bonne bière. Les filles mangent goulûment leur glace bien méritée. Nous nous quittons heureux. Cette fois-ci, nos chemins ne se croiseront plus eux remontent vraiment sur La Paz et nous prenons le chemin de Oruro le lendemain à l'aurore. Nous nous promettons des échanges par mail et sur nos blogs respectifs.

Un petit alpaca sur la place du village



Des villageois récupèrent la laine sur un alpaca tué récemment




un couple récupére la laine sur la peau des alpacas tués



Géraud vient de capturer son premier lama

Coucher de soleil sur le Sajama

Les geysers




Randonnée vers la foret des Quinuas



Scène de Pique-nique




La cordillère des Andes vers la Chili




La mousse endémique de l'altiplano : Yareta

à la recherche des os de Lamas





A très bientôt pour la suite du voyage en Bolivie...