Nous y sommes arrivés le 7 décembre pour une durée de 11 jours dans la région de Salta.
Nous y étions pour finir du 14 au 18 janvier tout au sud en Patagonie.
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Le bilan financier de nos 14 jours argentins
Pendant notre séjour, 1 € = 14,2 pesos ARS
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Pour finir , le barbecue de l'amateur
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On danse le tango dans les rues de Salta
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Le bilan financier de nos 14 jours argentins
Pendant notre séjour, 1 € = 14,2 pesos ARS
Mauvaise nouvelle, nous
avions tablé sur une dépense de 33 € par jour par personne, nous
n'avons pas su tenir notre budget. Finalement nous avons dépensé
43,... par jour. Pour la deuxième partie du séjour, notre propos
sur le marché noir du Dollar en Argentine, n’était plus valable.
En effet le 17 décembre, le nouveau président, a décidé de rendre
l'achat du dollar libre. Ce qui a eu pour effet de ne pouvoir acheter
des pesos à un taux très intéressant.
La part la plus
importante est consacrée aux transports. Nous avons, il est vrai,
loué une voiture afin de visiter le sud de la région de Salta. Sans
ce véhicule, nous aurions pas pu faire la boucle autour de Cafayate.
Les bus ne passent pas dans certains villages. Ensuite, nous avons
pris un bus en Patagonie afin de quitter la région, des touristes
nous avaient prévenu du racket organisé par les compagnies
routières, les touristes paient plus chers que les Argentins les bus
pour visiter le parc national Perito Moreno. Effectivement, les
transport en Patagonie sont excessivement chers même en considérant
les distances parcourues. Il est apparemment plus économique de
prendre l'avion si l'on réserve longtemps en avance les vols. Nous
aurions pu éviter le bus pour remonter vers le Chili en passant
depuis El Chaiten. Il faut passer par un sentier qui relie le village
de Villa O'Higgings au Chili. Il faut marcher pendant 2 jours sur une
distance de 35 km, prendre un bac pour traverser le lac.... En été,
un certain Marco propose de louer un cheval pour 60 000 pesos
chiliens pour porter les bagages. Nous avons décliné cet itinéraire
par manque de temps, car le loueur n'est présent qu'un jour sur 3
(nous devons être à Santiago le 28 janvier pour retrouver les
parents de Clotilde). Ensuite, de Villa O' Higgings pour remonter
vers Puerto Montt, les bus ne passent pas tous les jours même en
été. Des touristes rencontrés nous ont dit qu'il avaient fait du
stop. Mais cette alternative n'est pas envisageable à trois et avec
nos gros bagages.
Dans le nord de
l'Argentine, il est coutumier de donner un pourboire lorsque l'on met
des bagages en soute.
Les repas :
Nous n'avons mangé que 2
fois au restaurant, une fois à Salta chez Mc Do pour faire plaisir à
Gaïa et le dernier jour, à El Calafate, nous nous sommes offerts un
restaurant de parrilla (grillade) en formule Tenedor Libre, on paye
un prix fixe et on peut manger ce que l'on veut sans compter sur la
quantité de viande astronomique (un menu bien cancérigène bien
éloigné des nouvelles recommandations de l'OMS).
Le reste du temps, nous
avons toujours pique-niqué et avons préparé nous-même nos repas
soit dans la cuisine des hébergements où au camping grâce au
réchaud à gaz que nous avons acheté. Nous nous sommes offerts de
nombreuses glaces, des rafraîchissements, des bières et quelques
bouteilles de bons vins Argentins.
Hébergement :
Sur les 13 jours passés
en Argentine, nous avons dormi en auberge de jeunesse 3 nuits à
Salta. Nous avons payé 300 pesos pour une chambre de 3 sans salle de
bain puis 400 pesos dans une autre avec la salle de bain privée.
Le reste des nuits, nous
avons campé soit dans le jardin d'une auberge de jeunesse pour 15
euros par personne. Le camping le moins cher était le camping
municipal de Calchi où Gaïa ne payait pas nous dépensions par
adulte 25 pesos. A El Calafate, nous payions un emplacement pour 300
pesos à 3. Nous avions un accès au wifi (juste assez puissant
pour What's app), notre propre barbecue et une prise individuelle
électrique. En Argentine, tous les campings ont des emplacements
avec des espaces à parrillas.
Les visites : le
musée visité à Salta avait un double tarif pour les
étrangers. Il en est de même pour l'entrée dans les parcs
nationaux.
Les extras : ils
comprennent l'achat du réchaud à gaz pliant, il nous a coûté 729
pesos avec la première cartouche de gaz. Nous nous sommes aussi
équipé en assiette, gobelet, couverts et un petit chaudron.
Le problème de la
monnaie en Argentine : les prix sont pratiquement aussi élevés qu'en France.
Les coupures des billets
de banque les plus importants sont des billets de 100 pesos soit
l'équivalent de 7 euros. Si vous payez en liquide, il faut donc se
balader avec de nombreux billets. C'est pour cela, que les
distributeurs dans les banques sont souvent vides. Il est fréquent
de voir de longues files d'attente devant les DAB. Cela prend souvent
pas mal de temps. Enfin, dans le nord, nous avons très souvent été
confrontés au problème de rendu monnaie. Les magasins même les
grandes surfaces peinent à vous rendre la monnaie exacte il manque de pièces et de petits billets et pour
faire l'appoint ils finissent par vous donner des bonbons et des
pansements en échange.
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El Calafate et le fameux
glacier Perito Moreno
Le 23/01//2016
Nous sommes tombés
littéralement amoureux du parc des Glaciers, c'est pour cela que
nous y retournons afin de faire découvrir à Gaïa ce chef-d’œuvre
de la nature. A contrario de l'Altiplano, le climat est doux et les
glaciers sont à portée de main. Nous avons décidé de vivre une
expérience unique, celle de pénétrer au cœur d'un glacier afin de
nous rendre compte de la beauté de ce patrimoine en perdition.
En effet, il y de cela
20 000 ans la Patagonie était recouverte de glaciers. Les plus hauts
sommets culminent à seulement 2000 mètres. Ainsi, la température
reste toujours inférieure à 0°C au dessus de 1000 mètres.
L’Argentine et le Chili se partagent cette immensité glacière. Au
nord et au sud, se trouve des étendues de glace nommées « Hielo Norte » et « Hielo Sur » Champ de glace Nord et Sud de Patagonie est une grande surface de glace continentale la troisième après ceux dans le monde de l'Antarctique et du Groenland. Outre les
étendues de glace, la région possède de nombreux lacs dont la
couleur bleu turquoise est caractéristique des eaux des montagnes.
Douane Chilienne |
Douane argentine |
Ajouter une légende |
Sur la route 40 |
Une ferme seule avec le premier voisin à 100 km. |
Le clou du spectacle est
sans contexte la visite du Perito Moreno. Il a beaucoup changé
depuis notre passage datant une dizaine d'année. C'est le seul à
avancer, quand les autres reculent indéniablement. Nous avons choisi
de prendre un bus aller-retour qui passe par un des campings du lac
Argentino près du bras d'eau Roca. Nous avons droit à un spectacle
magnifique où les chaînes de montagnes se reflètent dans les
différents bras du lac. Au loin parmi les estancias, nous apercevons
le Perito Moreno majestueux. Lorsque nous arrivons sur place nous ne
résistons pas à courir sur le premier balcon. La magie opère car
avant de voir tomber des morceaux de glace aussi grand qu'un immeuble
de 30 étages, il craque. Nous aussi, on craque, nous avons
l'impression qu'il vit. Le temps de dégainer notre appareil photo
nous ratons la descente d'un énorme bloc. Nous le voyons tomber au
ralenti puis dans les secondes qui suivent, nous entendons un fracas
terrible. Il faut être patient devant ce géant bien que nous ayons
4 heures d'escale nous manquons les prises photographiques de la
plupart des descentes des blocs. Nous continuons notre visite sur le
chemin en marchant sur des plates-formes aménagées pour finir en
beauté sur un morceau tombant juste devant nous. Nous l'observions à
notre arrivée et nous ne pensions pas le voir se détacher.
La visite et très
touristique mais avec des chemins s'étalant de chaque coté de la
presqu’île, le site n'enlève rien au charme craquant de ce
glacier. Le glacier Grey se mérite après une bonne marche alors que
le Perito Moreno est à portée de main, un incontournable. Gaïa
resta bloquée devant ce monument d'un naturel saisissant.
Dans cette continuité nous décidons de visiter le musée consacré aux glaciers en se plongeant fictivement dans un glacier.
Le musée Glaciarium et
son bar congelé
Comme l'univers de la
glace nous a enchanté, nous avons craqué pour la visite d'un musée
consacré uniquement à l'explication de la création des glaciers en
général et à l'observation de la fonte des glaciers notamment en
Patagonie. Nous avons aussi appris que le glacier Upsala que nous
avions vu il y a 13 ans a diminué de plus de 100 m depuis notre
dernière visite.
Pour fêter notre départ
d'Argentine, Clotilde et Gaïa ont été boire un dernier verre à la
poursuivre de l'aventure dans un bar où la température n'excède
pas les – 10° pendant que Géraud allait chercher nos bagages pour
notre départ imminent vers la ville de Los Antiguos par la mythique
route 40.
Après plus de 2 h de route, nous avons vu de loin le Fitz
Roy depuis la gare routière de El Chaiten.
Après une nuit en bus
semi-cama mais au prix exorbitant de 120 € par personne, nous avons
relié la ville frontière de Los Antiguos avec 2 h de retard. En
effet, sur la route 40 qui est pratiquement asphaltée tout le long
des km parcourus ( un gros changement par rapport à 2003), de
nombreuses flaques d'eau ont inondé le moteur du bus.
Sur les 100
derniers km, le bus n'a pas arrêté de caler.
Il est donc presque 10 h
quand nous arrivons à Los Antiguos, nous décidons de ne pas
attendre la prochaine navette à 13h qui nous permet de traverser la
frontière. Sur les explications fausses du vendeur de billets de la
compagnie de bus, nous partons à pied vers le premier poste
frontière, juste avant d'atteindre la douane argentine, notre sac
casse une de ses roulettes. Après une bonne engueulade, nous tentons
le stop en vain. On décide de rebrousser le chemin et d'attendre la
fameuse navette. A bientôt pour la suite des aventures avec un sac
très chargé sans roulette, vive la galère.
et en avant sur la Carretera Australe....
Pour finir , le barbecue de l'amateur
Le barbecue amateur de l'Argentin
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Sur un air de tango dans
le nord-ouest Argentin en étant dans les clous.
le 17 décembre 2015
Après avoir pris un
collectivo pour 20 Bolivianos à Tupiza, nous avons franchi la
frontière à Villazon pour rejoindre la ville de La Quiaca coté
Argentin. Nous avons très rapidement traversé et avons obtenu un
visa de 90 jours. Cette zone est très fréquentée. Nous sommes
passés au moment où plusieurs camping-car français faisaient de
même, c’étaient plusieurs retraités partis pour 80 jours en
Amérique Latine. Nos bagages sont passés dans un scanner logé dans
un camion au milieu de la chaussée.
La frontière boliviano-argentine |
Nous n'irons pas jusqu'à Ushaia, mais nous irons bien au sud tout de même |
Il n'y a que 10 350 km qui nous séparent |
A la suite, nous avons
enchaîné directement sur un bus qui nous a déposé dans le village
de Tilcara qui se trouve au centre de la Quebrada de Humahuaca.
La Quebrada de Humahuaca a été déclarée Patrimoine Culturel et
Naturel de l'Humanité en juillet 2003 par l'UNESCO, tant pour ses
splendides paysages, que pour les nombreux villages qui abritent des
vestiges précolombiens et coloniaux.
Nous atteignons très
rapidement la petite auberge WAIRA tenue par un couple très sympa
qui dispose d'un espace pour qu'on puisse y planter notre tente et
d'une grande cuisine collective. Nous sommes effectivement tout
excité à utiliser notre toile après l'avoir porté depuis bientôt
5 mois pour rien. Mais nous comptons bien la rentabiliser. Car les
prix flambent en Argentine, un lit en dortoir coûte au minimum 100 à
150 pesos argentins. Cela va nous permettre de faire quelques
économies.
Notre tente dans l'auberge Waira |
Les ruines de Pucara de Tilcara |
La cascade de la gorge du diable de Tilcara |
Ce petit village permet
de se déplacer en étoile dans cette belle région aride. Durant nos
3 jours dans le village, nous nous baladerons dans les gorges du
diable de Tilcara, visiterons les ruines pré-colombiennes Le Pucará.
C'est une remarquable forteresse construite par les indiens Tilcaras
située sur un promontoire qui domine toute la vallée. Ce qui leur
permettait de guetter au loin les ennemis potentiels. Enfin, nous
irons passer une petite journée dans le village de Purmamarca pour y
randonner autour du site de la montagne aux 7 couleurs.
les bonnes vielles renauld sont encore de service par ici |
Eglise de Purmamarca |
La colline aux 7 couleurs |
Après cette mise en
route en Argentine, nous avons mis le cap sur la capitale de la
Région Salta. C'est une grande agglomération, où nous ne voulions
pas rester trop longtemps.
C'est le début de l'été
ici, il fait très chaud. L'après-midi, la température monte autour
des 35-40°. Entre 13 et 17h, la ville tombe en léthargie. Les
Argentins vivent comme les Espagnols. Toutes les boutiques et
certains musées ferment. Les touristes sont les seuls à raser les
murs pour profiter de la fraîcheur des ombres.
Nous trouverons tout de
même après trois tentatives, une offre convaincante afin de louer
une voiture pour 4 jours afin d'assouvir notre désir de réaliser la
boucle des vallées Calchaquies et de Conchas jusqu'à Quilmes. Le
tarif est prohibitif, nous devons débourser pour ces 4 jours 297
euros que nous avons payés avec notre carte bleue afin de bénéficier
des assurances. En contre partie, cela ne nous permet pas de
bénéficier d'un taux de change très avantageux.
Effectivement, il faut
savoir qu'en Argentine, l'inflation est très importante, la vie
augmente de plus de 25 à 30 % par an. Le décrochage du peso
officiel par rapport au dollar ou à l'euro « blue »
c'est fortement accentué depuis une dizaine d'années. De plus, les
Argentins ne sont pas autorisés actuellement à changer
officiellement les pesos dans une monnaie étrangère si ceux-ci ne
gagnent pas au delà de 2000 euros par mois. Il s'est donc instauré
un système parallèle de marché noir que l'on appelle le « Dollar
Blue ».
Le recours au change
parallèle est devenu particulièrement rentable pour les touristes
qui se trouvent en possession d'euros ou de dollars. Ce qui est notre
cas, depuis notre passage en Equateur.
Il suffit de trouver
l'endroit où les « Abolitos » officient à la vue de
tous dans les grandes villes uniquement.
Par exemple, à Salta,
des hommes attendent le chaland au coin des rues Espana et Mitré sur
la place centrale du 9 julio. Nous y avons eu recours car cela est
très intéressant. Nous vérifions bien sur les billets afin de voir
s'ils ne paraissent pas faux. Mais cela vaut le coup, actuellement au
change officiel, le taux est de 10,70 pesos pour 1 euro, de 9,82
pesos pour un dollar. Avec le dollar blue, nous pouvons obtenir dans
les coupures de 50 ou 100 $ un taux à 14,30 pesos au 16/12/2016 ou
avec les coupures de 10 ou 20 dollars un taux un peu moins avantageux
autour de 14 pesos.
Enfin de séjour, ce
système permet de gagner un peu plus de pouvoir d'achat. Nous avons
donc sauté sur l'occasion. Pratiquement, tous les touristes ont
recours à ce système illicite.
Sinon, il est possible
d'utiliser deux autres systèmes par internet si l'on n'a pas de
devise en dollars ou en euros. Il suffit de se faire transférer de
l'argent de son propre compte sur les sites de ces sociétés.
Ensuite, des succursales sont ouvertes dans les grandes villes
d'Argentine, leur taux est très intéressants.
Des étrangers que nous
avons rencontrés les ont utilisés et ont trouvé cela fiable.
Le coin du change dans la rue de Salta |
La cathédrale |
Une bonne glace lorsqu'il fait 35° |
Le couvent San Bernardo |
Après ces explications
économiques, revenons sur nos pérégrinations.
Nous avons parcouru plus
de 700 kilomètres en 4 jours.
Nous sommes passés par
des paysages fabuleux qui nous ont permis de surplomber de longues
vallées arides et pratiquement désertiques. Nous avons pu camper
dans les campings du Village de Cachi perdu aux pieds des hautes
montagnes des Andes.
Nous avons ensuite
emprunté pendant une très longue journée, la mythique route 40 qui
n'est pas encore bitumée et s'apparente à une piste. Il n’est pas
possible de rouler au delà de 50 km/h si l'on ne veut pas abîmer la
carrosserie.
Nous sommes passés dans
de petits villages endormis de Molinos, Angastaco, et Cafayate. Pour
effectuer les 180 km, nous avons mis plus de 5 heures sans compter
les arrêts photos et la pause pique-nique.
Vers Cafayate, nous avons
trouvé le gîte dans un autre camping où nous avons pu nous baigner
afin de nous rafraîchir. La vallée de Cafayate change de décors,
la verdure s'installe à nouveau et ce village est réputé pour ses
vignobles où de nombreuses caves s'y sont installées. On peut y
déguster de très bons vins.
La recta TINTIN ancienne voie inca |
En milieu d'après-midi dans le village de Cachi |
Notre espace de camping dans le village de Cachi, 5 euros pour nous 3 |
Dans le village de Molinos |
Il y a des gens courageux par 45° et dans la poussière sur 180 km |
Village d'Antogasta |
Vallée des flèches |
Enfin, l'avant dernier
jour, nous avons été jusqu'à Quilmes, un site archéologique. Mais
sous une chaleur de plomb, nous n'avons pas eu le courage de monter
sur le « cerro » supérieur. Nous n'avons pas fait long
feu.
Pour la petite histoire,
voici quelques explications:
Fondée au XIème siècle,
Quilmés occupait près de 30 hectares.
5 à 6000 habitants, les
indiens Diaguita Calchaquis, vivaient ici dans une parfaite
communauté, utilisant l’eau qui dévalait la montagne pour leurs
cultures et partageant les réserves.
Envahis par les Incas du
Pérou, ces indiens durent abandonner leur dialecte, le Cancan (dont
il ne reste aucune trace) pour la langue inca, le Queschua. Ensuite,
les conquistadors eurent raison de ces valeureux guerriers après
d’après batailles. Tous les survivants furent déportés dans la
banlieue de Buenos Aires qui porte ce fameux nom Quilmes et qui est
aussi la marque de bière la plus connue d'Argentine puisque la
brasserie est installée dans cette région.
Site de Quilmes |
Sur la route du retour
nous avons rencontré un couple de Français Sarah et Sylvain, en
voyage pour 6 mois en Amérique Latine que nous avions croisé à
l'alliance française de Sucre. Comme il y a beaucoup auto-stoppeurs
nous les avons pris avec nous. La veille nous avons bu un délicieux
vin de Cafayate « Quara » ensemble que nous le
recommandons chaudement.
Nous voilà partis la
fleur au vent en ayant calculé notre trajet d'une bonne heure en
plus. Nous racontons nos aventures respectives quand nous entendons
un petit cliquetis sur la roue droite avant. Un gros clou avec sa
rondelle s'est logé dans le pneu. Ce dernier n'a pas bougé et la
pression du pneu implacable nous permet donc de finir notre périple
dans les clous avec une grosse frayeur.
En France nous n'avons jamais rencontré ce genre de problème. Durant ces quatre jours, nous avons emprunté la route 40 qui s’apparente à une piste, nous avons échappé à tous problèmes. Il a fallu d'une belle route bitumée pour rencontrer ce fameux clou, c'était la tuile !
Nous avons rendu la voiture en ayant la crainte de devoir rembourser le pneumatique. Lorsque nous faisons l'état des lieux, nous cachons notre émotion. Heureusement, la collaboratrice de l'agence s'est concentrée plutôt sur l'état de propreté de la carrosserie. Une fois, après avoir récupéré les papiers de fin de location en bonne et du forme, nous n'avons pas traîné dans le quartier. Nous espérons ne pas avoir de retrait bancaire de pénalités dans les prochain jours.
Affaire à suivre dans les prochaines semaines en vérifiant notre compte bancaire.
En France nous n'avons jamais rencontré ce genre de problème. Durant ces quatre jours, nous avons emprunté la route 40 qui s’apparente à une piste, nous avons échappé à tous problèmes. Il a fallu d'une belle route bitumée pour rencontrer ce fameux clou, c'était la tuile !
Nous avons rendu la voiture en ayant la crainte de devoir rembourser le pneumatique. Lorsque nous faisons l'état des lieux, nous cachons notre émotion. Heureusement, la collaboratrice de l'agence s'est concentrée plutôt sur l'état de propreté de la carrosserie. Une fois, après avoir récupéré les papiers de fin de location en bonne et du forme, nous n'avons pas traîné dans le quartier. Nous espérons ne pas avoir de retrait bancaire de pénalités dans les prochain jours.
Affaire à suivre dans les prochaines semaines en vérifiant notre compte bancaire.
le site de l'obélisque |
Notre espace dans le camping de cafayate Fuerte y luz , chaque emplacement a son barbecue |
Le lendemain, nous avons profité des commerces de Salta pour nos petites emplettes de Noël, nos critères, cela doit être peu encombrant et léger. Nous avons fait aussi l'acquisition d'un réchaud de camping pour que nous permettre de cuisiner correctement dans les campings. Car, nos deux expériences des pâtes cuites sur un barbecue ne furent pas très concluante niveau timing.
Il est possible de se fournir auprès de ces boutiques :
Aire Libre : Alberti 330
Canigo : Casero 727
Nous avons aussi pris le temps de visiter le musée des hautes montagnes, où il est possible d'observer des momies d'enfants datant de 600 à 800 ans retrouvées en haut des volcans de la région.
Notre petite incursion au
nord-ouest de l'Argentine s'achève car nous préférons passer du
côté chilien pour descendre dans le sud de l'Amérique latine. Nous
avons réservé une croisière Navimag pour rejoindre le sud du
Chili. Nous traverserons d'autres paysages spectaculaires des fjords
chiliens Passé le cap de Puerto Montt, l'itinéraire et les
correspondances des bus deviennent très aléatoires. Le seul moyen
d’atteindre Puerto Natales par la route serait de repasser sur
certains tronçons de l'Argentine.
Le rythme de vie des
d'Argentins s'apparente à celui des Espagnols. La journée se
découpe en 3 temps : A partir de 9h les magasins ouvrent leurs
portes pour fermer entre 13 h et 17 h ensuite ils ré-ouvrent jusqu'à
21h. Alors que le rythme bolivien est totalement différent où la
journée commence très tôt, généralement au lever du soleil et se
termine avec son coucher. Notre première après midi, à la
recherche d'une agence de location d'une voiture, il a fallu nous
résigner et attendre sous un cagnard d'enfer n'ayant pas suivi les
usages de la région.
Une fois n'est pas
coutume, nous remontons un peu au Nord. Direction San Pedro de
Atacama au Chile, l'autre pays du Pisco Sour et du cerviche.
A très bientôt, vers d'autres aventures.....