Honduras

Honduras - Copan Ruinas, le 8 août 2015



Nous voici presque au terme de notre séjour au Honduras dans le village de Copan Ruinas. Nous avons bien progressé en espagnol et nous avons profité des activités aux alentours. Nous n'irons pas plus loin dans ce pays car nous avons d'autres projets. Selon les prévisions climatiques des dernières années, il est préférable que nous partions sur le Belize rapidement. Les précipitations sont moins abondantes au mois d’août contrairement au mois de septembre.
Aussi préfère-t-on filer vers cette destination au nord. Nous aurons tout le temps nécessaire pour redescendre du coté Guatémaltèque en septembre. Nous projetons de nous rendre au Belize en passant par une lagune au biotope incomparable puis longer la cote du Golf du Honduras vers la mer des Caraïbes.



Peut-être partirons-nous de partir avec cette compagnie?










Aussi pour ceux qui nous connaissent un peu, nous avons fêté notre anniversaire de mariage dans les sources d'eaux chaudes (mais plus d'une heure de mini-bus sur une route complètement défoncée). Contrairement aux volcans d’Auvergne, ceux du Honduras et du Guatemala sont bien actifs. Nous suivons très assidûment les conseils du ministère des affaires étrangères (pour rassurer nos parents!!!!).


Mais avant de profiter de ce pur moment de bonheur, Enrique le propriétaire de l'école nous a offert un tour de 3 heures à cheval. Comme vous le prouvent, les photos, les alentours de la ville sont très vallonnés. La balade commence doucement le long de la route en direction des ruines de Copan. Puis nous prenons un chemin à travers champs et d'un coup nous passons dans une forêt épaisse. Nous sommes assis sur un satané canasson qui avance sans se soucier que les branches au dessus de lui ne laissent pas passer son cavalier. Gaïa a une monture très ajustée à sa taille et passe aisément sous les obstacles. Elle hurle à qui veut bien l'entendre : « attention branches » et nous nous écrasons sur nos montures. Nous sommes en début d’après-midi et le soleil est à son zénith. Quand nous sortons de cet enfer vert, le soleil nous attend pour nous taper sur la tête et nous montons encore, nous serrons de jambes en alternant la position droite et courbée. Lorsque nous arrivons sur une descente, nous croyions être libéré, sauf que notre guide siffle un grand coup nos montures se libèrent et foncent au galop. Heureusement pour nous, nous maîtrisons un peu nos canassons.

 les chenilles locales aussi grosses qu'un doigt
C'est alors que nous découvrons une ruine Maya au détour du chemin. Elle est ouverte au public depuis seulement 2007. Elle a subi un effondrement du à un glissement de terrain. Elle est aujourd'hui très bien restaurée et offre une autre approche des temples Maya. L'original de la pièce maîtresse du temple se trouve au Musée archéologique des ruines de Copan.

Enfin arrive la descente, ce fut pire. Nous sommes obligés de nous cramponner sur les chevaux pour ne pas basculer en avant. Clotilde descend de sa monture peu avant l'arrivée préfèrent marcher. Géraud et Gaïa restent fièrement sur leurs chevaux pour entrer dans la ville. Nous nous serions cru dans un film de western. La musique de Sergio Leone nous traverse la tête. Lorsque nous remettons les pieds sur terre nous sentons une douleur vive dans les jambes. 



Cette dernière ne partira que le lendemain dans les bains de sources d'eaux chaudes.







Les sources d'eaux chaudes sont à une vingtaine de kilomètre de Copan sur une route défoncée. Nous avons de la chance car en temps de pluie cette route est impraticable car elle n'est pas asphaltée.




La location de taxi collectif et l'entrée du site nous coûte 20 dollars par personne. Il nous faut bien ça pour récupérer de la veille et se laisser aller à des plaisirs simples. 










Le site est aménagé pour notre sécurité, car l'eau sortant d'une bouche est à 90°C. Nous plongeons dans notre premier bain à une température de 45°C. 











Puis progressivement nous descendons pour finir, devinez où ??? dans une piscine. (merci Catherine nous y avons pris goût).

























En comparaison, voici des photos prises sur internet de Chaudes Aigues en Auvergne. Les piscines auvergnates sont plus luxueuses contrairement à celles honduriennes qui sont imprégnées de leur cachet en pleine nature. (merci Jean-Pierre)
 












Copan Ruinas
Nous allons quitter cette ville de 8000 habitants avec regrets. Les gens y sont très accueillants. Nous sommes enchantés de la formule que nous avons choisi. Chaque soir nous pouvions discuter avec la famille.

Le "Tang"a encore de beaux jours en Amérique centrale, souvenirs de notre enfance





De son coté, elle nous conte les coutumes du Honduras et s'intéresse aux coutumes européennes. Yolanda, la maîtresse de maison, a toujours accueilli des étudiants du monde entier. Myriam se souvient d'étudiants Japonnais. Ils étaient tellement épuisés par leur voyage qu'ils dormaient chaque jour sur la table sans pouvoir avaler quoique ce soit.





Nous avons mangé local : Pomme de terre, haricot noir (frijoles), tortillas (pain de maïs en galette), des légumes et surtout des bananes. Nous remercions vivement la famille de Yolanda qu'elle puisse encore accueillir de nouveaux étudiants.











À très bientôt, hasta luego
Quizz du jour : 


est-ce des crottes de Chihuahua hondurien emballées 
ou/o
Las Golosinas de la familia Ramirez ?


on attend vos réponses dans les commentaires de cet article. il faut cliquer sur le titre pour voir apparaître les champs des commentaires en fin de page.








Honduras - Copan Ruinas le 1er août 2015

Nous avons passé une fin de semaine et un début de mois d’août studieux et culturel. Depuis que nous sommes arrivés, nous avons eu qu'un seul jour de repos...
Effectivement, nous prenons des cours d'espagnol en famille où chacun d'entre nous s'offre le luxe d'avoir un professeur particulier. Clotilde a tiré le gros lot, puisqu'elle travaille avec le boss de l'école. Géraud est avec une étudiante en anglais d'origine hondurienne et Gaïa prend des cours avec une charmante hondurienne de 19 ans de deux heures contrairement à nous qui en faisons quatre.



les salles de classe


Pour rester deux semaines à Copan Ruinas nous avons choisi la formule : « cours d'espagnol en individuel et logement en pension de famille ». C'est vrai que ce type d'activité n'est pas donné mais elle offre l'avantage de connaître un peu plus les us et coutumes des habitants. Nous avons le gîte et le couvert sur la totalité de notre séjour. Nous avons déboursé pour les 15 jours la modique somme de 1400 dollars soit 30 euros par jour et par personne. Cela est un peu au dessus de notre budget mais Gaïa est avec les enfants de la famille qui nous accueille nous ne l'a voyons presque plus. La maison est tellement vaste qu'ils jouent à cache-cache jusqu'au dîner. Nous sommes servis comme des rois et nous pouvons aisément pratiquer notre espagnol.
La famille est assez aisé comparé aux autres familles du village. Yolanda la maîtresse de maison a eu 11 enfants. Deux sont partis à Miami, deux autres sont encore à Copan et travaillent auprès de touristes et d'autres sont disséminés dans le pays. Seules restent dans la maison avec leur mère Myriam et Kenci à qui appartiennent deux magnifiques bambins, Christian âgé de 8 ans et Eduardo âgé de 6 ans. Ils vont tous les deux dans une école privée bilingue. Ils sont en vacances jusqu'au 24 août. Les vacances sont rares au Honduras, car en discutant avec la famille, nous avons appris que la plupart des écoles publiques ont une semaine en avril et une en décembre.

Notre famille d'accueil nous a proposé de participer à leur messe du mercredi soir, c'est Gaïa qui a joué les intermédiaires et Clotilde s'est fait embarquer pour chanter des cantiques en espagnol pendant une heure. Gaïa et Clotilde sont rentrées, enchantées. Ce sont des adventistes du 7ème jour. Nous vivons aux rythmes de leurs célébrations. C'est pourquoi, Samedi matin ils avaient une messe de 3 heures nous en avons profité pour aller visiter les ruines tant attendues. Ils y sont retournés dimanche soir, mais nous avons déclaré forfait. "Il ne faut pas abuser des bonnes choses ".



Des ruines ça ! C'est vraiment un tas de cailloux ! C'est empressée de dire Gaïa. Nous avons la preuve par l'image.




Plus nous nous avançons dans la forêt plus notre cœur bat la chamade. 



Et là, mes amis une petite merveille s'offre à nous. Il est 8h15, le site vient d'ouvrir ses portes nous sommes les premiers à pénétrer sur ce site magnifiquement réhabilité et bien conservé. Nous n'avons pas pris de guide local car nous voulions être libre de nos mouvements sur le site. Ce dernier a été réhabilité pierre par pierre depuis les années 1930. Ce fut un travail titanesque pour remonter tous les temples. En effet, la veille nous avons visité une exposition, dans la mairie, de la découverte du site dans les années 1900, 1891 exactement. Les photos présentaient des monticules de pierres où la nature et les arbres ont repris leurs droits. Le site de Copan Ruinas a le même charme que les fameux temples d'Angkor malgré son échelle beaucoup plus petite. Le parcours est très bien fléché pour laisser la place à la rêverie. Les explications du Petit futé nous suffisent pour nous projeter dans l'époque des Mayas.



le terrain de la pelota, où les mayas jouaient au ballon, Selon les décisions du chaman, le gagnant ou le perdant était sacrifié pour honorer les dieux
le serpent à plumes sans la vengeance






la place des jaguars





































Après la visite des ruines, nous avons traversé la foret alentour par un petit sentier bien balisé. Cela nous a permit d'admirer les insectes et la flore locale.


























Le musée attenant au site recueille les œuvres originales les plus précieuses. Le temple le plus connu a été répliqué avec ses couleurs d'époque. Car, il faut s'imaginer les bâtiments et les sculptures avec des pigments naturels.























Nous croisons très souvent de vieux bus américains sur la route qui mène au site. Ceux-ci relient les villes entre elles. Nous n'avons pas encore eu l'occasion de les utiliser.



















Le dimanche, la famille nous a proposé de nous emmener admirer le parc des oiseaux, Certains sont en liberté, d'autres dans de grandes cages, où nous pouvons pénétrer pour les admirer de près.

Cet espace est aussi une réserve naturelle pour les protéger et les soigner.

Il est possible de se faire prendre en photo avec les oiseaux :






On s'est fait chaparder notre crayon


grains de café






Il y a des toucans, des aras de toutes les couleurs, des chouettes, …..















L'après-midi, comme c’était dimanche, nous avons fini à la piscine pour ne pas perdre nos bonnes habitudes.




Chihuahua à poils courts de la famille





C'est un parc aquatique, les enfants en ont bien profité.


enfin, Gaïa au travail, c'est parfois très difficile, une photo quand même de ses efforts, à très bientôt 

le tuc tuc local, enfin un taxi qui nous rappelle un peu l'Inde.























Le 27 juillet Au départ de Madrid 



Nous avons quitté Catherine pour nous envoler vers le Guatemala. Le voyage a duré presque 12 heures mais nous avons suivi la course inverse du soleil. Nous sommes donc arrivés à 15 heures 30, alors que nous étions partis à midi.
Gaïa en a profité pour parcourir son programme de Mathématiques, de Français et même d'Histoire Nous lui avons aussi expliqué les fuseaux horaires grâce aux tablettes tactiles mises à notre disposition pendant le vol.
Pour notre part, nous avons préparé nos étapes et peaufiner les derniers détails. Pour nos loisirs, nous avons pu visionné quelques films.

*Départ de l'Espagne *Arrivée au Guatemala







Au Guatemala, nous avions fait une réservation d'un hôtel. Pour nous y rendre nous avons pris les taxis de l’aéroport. Cela nous a coûté 70 quetzales, l'équivalent de 12 euros. Fourbus, nous n'avons pas pris le temps de marchander. A Guatemala City, la circulation est très dense.

*Le contrôle technique existe-t-il, ici ?


Nous avons mis plus d'une demi-heure pour rejoindre l'auberge de jeunesse située en zone 10. Après notre arrivée à l’hôtel, nous pensions nous rendre à la station de bus. Le taulier de l’hôtel nous a proposé de réserver pour nous le transport pour rejoindre le Honduras, comme il était déjà plus de 2 heures du matin heure européenne nous avons suivi ses conseils pour nous éviter de parcourir la capitale jusqu'à la station de bus.
Mardi matin, nous nous sommes donc levés à 4 h, heure locale, une voiture particulière partagée avec un Hong-Kongais nous a permis de rejoindre la petite ville de Copan Ruinas, en 5h ½. La route fut très sinueuse. La voiture n'a jamais pu dépasser les 70 km/h. Nous avons passé la frontière sans encombre malgré des formulaires à remplir et des taxes à payer en monnaie locale et non en dollars.

* A la frontière Hondurienne






Chargés de nos très lourds sacs, nous avons rejoint l'école où nous avions réservé nos cours d'espagnol et l'hébergement en famille.

La famille habite une grande maison toute en longueur près du centre du village.



 Les rues sont disposées sur un plan très américain. Les rues sont toutes parallèles et perpendiculaires à une place centrale mais très escarpées. Le village est entouré de petites montagnes recouvertes de végétations luxuriantes et tropicales.


*Une rue de Copan Ruinas

























Nous avons une grande chambre donnant sur un jardin. La famille est constituée d'une grand-mère d'un grand père et de leur fille aînée Myriam et d'une autre sœur. Myriam et sa sœur ont trois enfants de 16, 8 et 6 ans. 


Les 2 plus petits sont devenus les compagnons de jeux de Gaïa immédiatement. Au dîner, nous avons appris que Myriam a 10 frères et sœurs c'est pour cela que cette maison grouille de vie. Nous croisons de nouvelles têtes à toutes heures ce qui nous oblige à perfectionner notre présentation.





Nous avons passé l'après-midi à nous reposer afin de récupérer du décalage horaire et Gaïa a continué ses devoirs de français.

Nous commençons nos cours d'espagnol jeudi pour deux semaines intensives en cours particuliers. Nous avons choisi cette formule car cela nous permet d’être hébergé chez l'habitant en mode « All inclusive » et de profiter de commodité pour faire des excursions.

































Nous vous présenterons la famille en détails la prochaine fois à bientôt.