Indonésie

Arrivés le 20 avril, nous y sommes  restés jusqu'au 3 juin 2016
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Bilan de l’Indonésie :

1 € = 14880 roupies au début du séjour, en fin de séjour, 1€ = 15200 roupies





Comme vous pourrez le constater nous avons pris du retard dans la rédaction de notre article. En effet, nous sommes partis de l'Indonésie par Yogjakarta pour la Birmanie en faisant escale à Kuala Lumpur notre ville fétiche ou plutôt notre aéroport fétiche KLIA 2 de AirAsia. Nous y avons passé la nuit sur des fauteuils confortables car nous ne voulons pas payer un prix astronomique pour quelques heures de sommeil dans un Lounge.

Nous nous en sortons pour  30,74 € par jour avec les extras qui correspondent au lavage du linge, aux plongées et aux souvenirs que nous avons acheté sur Bali et à Yogjakarta. Sans aucun extra, nous nous en sortons honorablement avec la somme de 25,38 €.

Les Entourloupes :
L’Indonésie n'est pas une destination pour petit budget. ( enfin c'est ce que nous pensons). Il n'est pas facile de se déplacer en transport en commun, notamment sur Bali. Les sites touristiques ne sont pas desservis par les transports en commun, il ne reste comme choix que de louer un véhicule avec chauffeur ou de louer une moto. Ce qui fait souvent grimper la facture en choisissant le véhicule à 4 roues. Et là où cela se complique, c'est lorsque nous sommes confrontés au chauffeur du dit véhicule, nous avons souvent eu affaire à des escrocs qui refusent de nous emmener là où nous voulions aller et nous demandent parfois une rallonge. 




Les transports :
A part avec le train sur l’île de Java, nous avons très rarement pris les transports en commun. Pour les deux trajets, cela nous a coûté 240 000 roupies pour 4 heures de transports en classe bussiness ( banquette bien rembourrée et clim à fonds, on finit complètement congelé malgré la polaire). Pour le second trajet, 8 h de trajet mais le train aura plus de 1h de retard à l'arrivée, nous avons déboursé 295 000 en classe économique, les banquettes sont aussi très rembourrées mais il faut se serrer car on se retrouve à 3 sur une banquette avec en face une autre brochette de passagers, il ne reste pas trop de place pour les jambes). 
Le ferry, lent mais très économique, 6000 roupies pour les adultes et 4000 pour Gaïa

Les Hôtels :
Nous aimons de plus en plus un certain confort, soit nous avons pratiquement toujours opté pour une chambre avec un grand lit et un lit simple plus une salle de bain privée avec réservation faite à l'avance par internet afin de nous éviter une prise de tête à chercher un hébergement avec nos gros sacs.

Bukit Lawang : Garden hill : duplex avec deux grands lits sans petit déjeuner, pas d'eau chaude, vue imprenable sur la foret : 250 000 roupies (très bien), wifi uniquement dans le restaurant
Medan : Citi International Palang Merah, réservé sur Airasiago (en travaux lors de notre passage), un grand lit pour trois, eau chaude, tv, chambre sans fenêtre : 370 000 roupies, Wifi correct, clim
Mataram : Grand Hotel Lombok, réservé sur Airasiago, un grand lit, eau tiède, sans fenêtre, tv, clim, wifi uniquement dans le hall d'entrée : 277 000 roupies
Senggigi : Puri Senggigi, 275 000 roupies, une grande chambre, avec 2 petits lits, eau chaude, clim. , petit déjeuner chinois (des pâtes ou du riz épicés), une piscine, wifi très lent dans la chambre. Senggigi : Lina cottage, très central auprès de l'animation du centre touristique et en face de l'agence Perama, un grand lit, clim, pas d'eau chaude, pas de wifi, car coupure de courant dans la ville et pas de générateur : 180 000 roupies
Nusa Lemboggan : Mainski resort : une grande chambre au fond du jardin avec une petite terrasse, eau froide, un grand lit plus un lit simple. Le Wifi uniquement au bord de la piscine, pas très rapide. 350 000 roupies avec un petit-déjeuner très light.
Kuta : Kodja Beach Resort (réservé sur Booking) :  grande chambre supérieure avec un grand lit, eau chaude, très central, piscine, wifi correct dans la chambre, 254 800 roupies
Ubud : Yuliati House (réservé sur Airasiago), petit bungalow donnant sur la verdure, un grand lit à baldaquin avec une moustiquaire, petit-déjeuner très bien, famille très sympathique que nous recommandons, à 15mn à pied du palace. 206 000 roupies, eau froide, wifi correct.
Lovina :  Puri Bali, 350 000 roupies (réservé sur booking) avec petit-déjeuner, piscine, eau chaude, grande chambre avec un grand lit et un petit lit, wifi bon dan sla chambre ou près de la piscine, à 2 minutes de la plage

Tirta Gangga :  Dhangin Taman, 125 000 roupies, une chambre avec un grand lit, petit-déj. Compris, terrasse donnant sur le palais des eaux. Accueil très sympathique. 

Permutaran : Arjuna homestay : 430000 roupies sur Booking puis 400 000 la dernière nuit, tenu par un francais sympathique, petit piscine à l'ombre, wifi moyen, petit-déjeuner compris, très complet.

Banyunangi : Didu's Homestay Bed & Breakfast, réservé sur Booking, tenu par un couple très gentil, à proximité de la gare (bruit du train), des mosquées ( muezzin à 5h du mat., et l'hôtel a un poulailler (avec cri du coq à partir de 4h du mat.), bungalow très grand, eau chaude, wifi médiocre, un grand lit et un petit lit, très propre, on recommence.

Probolinggo : Guest house Rumah Wahidin, trouvé sur place à 1km de la gare. Près de petit restaurants de rue, une chambre avec 2 petits lits, Une tv, un wifi sporadique uniquement près de la réception, eau froide, petit-dej compris. 231 000 roupies.

Yodjakarta : 
1ère nuit : le Krasak Boutique Hotel, 344 000 roupies, réservé sur Airasiago, avec 50 % de réduction lors de la réservation, Une chambre avec une fenêtre donnant sur un couloir, un grand lit, eau chaude, tv, clim. petit- déjeuner indonésien imbouffable avec seulement du riz et des pâtes très épicés. Avec petite piscine mais très proche de la gare ferroviaire

les nuits suivantes: Hotel Batik, 460 000 roupies par Airasiago, avec 20 % de réduction. Grande piscine, tout prêt de l'avenue principale de Malioboro. Une chambre familiale avec un grand lit et un petit lit, clim., eau chaude, les murs demanderaient à être rafraîchi, petit-dej avec un grand buffet donnant sur le jardin, Wifi acceptable uniquement près du restaurant.


Restauration :
La nourriture indonésienne est assez épicée et pratiquement toujours à base de riz. Afin de gérer au mieux notre budget, nous avons très souvent mangé dans de petits warungs où nous trouvions des plats locaux et des plats européens pour que Gaïa puisse s'alimenter. 

Visites : 
En Indonésie, Gaïa a pratiquement toujours payé avec un touriste adulte, il n'y a pratiquement jamais eu d'exonération pour elle. Ce qui malheureusement, coûte cher, car les touristes payent pour tous des prix astronomiques pour les entrées des temples ou des parcs et réserves nationales. Pour la croisière, elle était considéré comme une adulte. 

Extra : 
Plongées et achats de souvenirs

Le site de Permutaran est le site le plus cher de Bali, nous avons plongé avec un club tenu par un français. Il fallait compter environ 1 000 000 roupies pour deux plongées. Nous nous nous sommes aussi autorisés la visite dans la réserve de Menjagan à 1550 000 roupies  pour faire du snorkeling.
Enfin, comme l'Indonésie était notre avant-dernière destination, nous nous sommes lâchés sur les souvenirs, nous avons acheté de nombreux batiks, des masques et un bas-relief.



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Yogyakarta et ses alentours 







Nous voici à Yogyakarta dite Djoja, la ville du Batik



Yogya est notre dernière escale de notre séjour indonésien. Nous avons décidé de prendre du temps pour visiter les alentours notamment en visitant le célèbre temple Borobudur. Ce dernier se classe parmi les plus magnifiques de l’Asie du sud-est. A notre avis, rien n'égale le site des temples d'Anckor au Cambodge mais le site de Borobudur est superbe. Ses reconstitutions fidèles proposent une lecture toute en finesse des bas reliefs. Nous sommes tombés par hasard sur une édition du Lonely Planet Indonésie datant de 1995. Elle décrit admirablement le site et indique quelques détails de son architecture. Aujourd'hui, l'édition est plus légère sur le site, les explications sont inexistantes. Sauf si bien entendu vous prenez les services d'un guide anglophone pour 100 000rp de l'heure. En tant qu'étranger, nous payons dix fois le prix des indonésiens 32$ soit 432000rp pour accèder aux 2 sites des environs qui font la renommer de la ville. Nous avons pris le pack de deux entrées comprenant aussi l'entrée au temple Pradabanan. pour ce prix là, nous rentrons par une entrée VIP, nous avons à notre disposition : café, thé ou de l'eau, certainement pour faire passer la douloureuse...

Les deux sites valent le détour. Nous avons visité en journée les 2 sites. Beaucoup de touristes arrivent aux aurores pour y voir le lever du soleil. Mais le courage nous a manqué et nous avons pu visiter le site avec pratiquement que des touristes indonésiens ou avec les groupes scolaires qui veulent absolument parler et se faire prendre en photo avec les étrangers. Nous nous sommes fait mitrailler un nombre de fois incalculable. Afin d'avoir le temps de visiter correctement le site, nous avons du à la fin refuser les interviews. Nous pensons être dorénavant  sur de nombreuses pages facebook.

Pour la visite des deux sites, nous avions opté pour la location d'une voiture avec chauffeur à plus de 450 000 roupies pour une durée de 8 h. Cela suffit, on nous avait conseillé 10h, mai cela n'est pas vraiment utile. Nous aurions aimé opter pour une location de mobylette à seulement 70 000 roupies mais aucun loueur n'avait de casque adapté au tour de tête de Gaïa. Finalement, nous ne regrettons pas car la circulation et la conduite est périlleuse à Yogya.

Quand on arrive à Yogyakarta (prononcez djodjiakarta, ou djodja, surnom donné par les Javanais), on a tout de suite la sensation d’une ville animée, bruyante, un peu folle avec ses scooters par millier. Tout est fait pour le scoot car dès 4 heures du matin, c'est l’effervescence dans la rue. Le mollah fait son appel et de nombreux fidèles se pressent vers les mosquées.
La ville est connue comme étant un centre de l’art classique javanais et de la culture traditionnelle. Elle compte environ 400000 habitants. Si vous cherchez un endroit où dormir, optez pour le quartier de Sosrowijawan, cet endroit qui fourmille d’hôtels et de guesthouses qui se situe juste au sud de la gare ferroviaire et à l’ouest de l’artère principale de la ville, la jalan Malioboro. Il est très animé du matin au soir. Nous avons gardé nos habitudes en réservant sur internet un hôtel dans ce quartier. Le Batik Cottage est un havre de paix possédant des bungalows et une piscine en plein centre-ville.

Yogyakarta est l’une des rares terres princières de l'Indonésie. La ville abrite un sultan, Hamengku Buwono X. Dans le centre-ville, au bout d’une immense place, vous trouverez le Kraton, l'ancien  palais des roi aujourd'hui un musée. Vous pouvez le visiter pour 12 500 roupies (environ 1 euro). On y trouve de nombreux portraits des anciens sultans et de leurs familles, ainsi que leurs affaires personnelles (vaisselles, meubles, vêtements…). Ne manquez pas cette visite, d’autant que vous aurez droit à des spectacles de danse et de musique programmé tous les jours. Les spectacles commencent à 10 heures pour se terminer à midi. De notre coté nous avons vu des danses Javanaises femmes puis hommes. Ces danses s'effectuent en groupe avec une chorégraphie millimétrée. Cela s'apparente aux déplacement du Tai chi avec le soutien du Gamelan en plus. Faites attention au Gamelan car si vous y prêtez une oreille trop longue, celui-ci vous vrille la tête. Nous avons fait trois spectacles et sincèrement le plus dur est de rester toute la durée du spectacle. 
Il y a longtemps, un des sultans de Yogyakarta a fait construire un palais d'eau, le Tamam Sari, juste à côté du Kraton, comprenez des thermes privées. Le bâtiment central est délabré alors que les piscines sont bien conservées, soit dit en passant il vous en coûtera plus cher de visiter les piscines que le Kraton lui-même 15000 /pers. 


Le marché aux oiseaux ne se trouve plus depuis 2013 au cœur du Palais d'eau mais a déménagé pour s’installer à environ 5 kms du centre. Cela fait l'effet d'un petit zoo où se regroupent toutes les petites bébêtes que nous avons croisé de près ou de loin dans les îles indonésiennes. Mais les ames sensibles devront s'abstenir de la visite car les aniamaux paraissent bien malheureux.

L’art du batik

C’est à Yogyakarta que l’art du batik se dévoile avec excès. Plus le batik est coloré, plus il aura fallu de temps pour le fabriquer. Pour nos achats nous avons préféré aller dans un magasin gouvernemental plutôt que dans le marché. Les prix sont fixes et les tissus sont identiques car plusieurs fabricants vendent ceux-ci dans les deux endroits. Nous sommes allés faire un tour au marché pour voir si nous n'avions pas perdu la main. Les prix annoncés sont 3 fois le prix affiché dans les magasins gouvernementaux. Nous avons fait une descente au magasin Hamzahbatik sur la Jalan Margo Mulyo n°8 pour nous faire une garde robe sympa. Géraud a craqué pour quelques chemises en batik avec des motifs sortant de l'ordinaire. Il est certain qu'il fera effet à son travail.

Une ville festive et accueillante

Pour la première fois en Indonésie, nous avons rencontré des gens qui ont simplement eu envie de discuter avec nous, de nous donner des vrais conseils sur quoi visiter, comment ne pas se faire arnaquer etc. Des locaux qui veulent aider les touristes spontanément et sans attendre rien en retour, ça fait du bien. Alors qu'à contrario les Balinais avaient toujours quelque chose à nous vendre et le rapport humain était biaisé.

Sur ces quelques jours, nous avons revu à deux reprises  Alain et Elodie et leurs deux enfants. Nous avons passé un après-midi et une soirée ensemble. Les enfants ont pu jouer un peu. Ils ont réussi à régler leur gros problème de visa. Ils pensaient avoir obtenu des visas de 60 jours à l'ambassade de l’Indonésie au Timor. Mais, le fonctionnaire les a roulé en ne leur donnant que des visas de 30 jours. Ils s'en sont aperçu qu'une fois le visa dépassé de plus de 5 jours. Ils étaient donc redevables d'une amende de 600 euros avec l'obligation de repayer un visa supplémentaire de 30 jours. 
Enfin, ils ont réglé le problème rapidement avec l'aide de l'agence consulaire française locale.
On a passé de bons moments avec eux.

On a aussi revu un couple de Français qui effectue aussi un tour du monde en 11 mois Antoine et Lucie qu'on a croisé à plusieurs reprises depuis la Bolivie. Cette fois-ci, on assistait ensemble au spectacle de marionnettes, comme quoi le monde est parfois vraiment petit.

Maintenant, direction la Birmanie, une escale supplémentaire afin de finir en beauté avant le retour au bercail.

bises à tous, à bientôt.






Le Kraton, l'ancien palais du Sultan


Danses javanaises traditionnelles au son du gamelan





les bouches d'oreilles d'Elfes ou à la spock, sont une manque de noblesse

Un gardien du musée

Gaia pose avec Aurélien et Valentin


Une partie Du Water Palace, la piscine du Sultan


Le marché aux oiseaux

Ame sensible s'abstenir


Criquets pour les combats

































Temple de Borobodur



les étudiants indonésiens veulent pratiquer l'anglais avec les touristes













Cette fois-ci, on se fait prendre en photo avec des touristes du Sri Lanka

Temple de Prambandan


Les embouteillages de Yodga



La torture du spectacle de marionnettes avec gamelan

Réalisation d'un vrai batik

La piscine du water Palace

Un défilé militaire avec fanfare pour notre "départ"


La résidence actuelle du raja

et encore une photo avec un gardien


dernier repas javanais



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Pour info : 1 euro = 15 000 roupies

Bali c'est fini, à nous Java!!!!!


Le 30 mai 2016




  Après avoir quitté Aurore à Lovina, nous prenons la direction de Permutaran en voiture particulière pour la somme rondelette de 240 000 rp pour à peine 40 km.

Nous sommes déposés à l’hôtel Arjuna qui se trouve à 400 m de la plage. Nous avons réservé cet hébergement via la plate-forme Air Asia go qui dépend d'Expédia. 
Nous obtenons une chambre spacieuse avec climatisation, 3 lits simples et une douche chaude. Il y a même une belle piscine pour se rafraîchir.
Nous sommes réceptionnés par un Français installé ici avec femme et enfants depuis 4 ans. Finalement, c'est un peu un repère de Français car il y a un club de plongées attenant. 

Si nous sommes venus ici, c'est pour piquer une tête dans la réserve marine de Mejangan, le spot le plus célèbre de Bali qui se trouve à quelques kms de là.










Le samedi après-midi, nous le consacrons à nouveau aux devoirs de Gaïa, même si celle-ci a fini ces évaluations de français et de mathématiques, il lui reste à faire des exercices de révision. Enfin, nous n'avons pas trop avancé sur les sciences et l'anglais, donc il y a encore pas mal de boulot à abattre avant la fin de l'année. Le dimanche, Clotilde part seule faire deux plongées avec le club Dive Concept. Géraud et Gaïa restent à l’hôtel pour bosser.
Nous avons contracté semblerait-il la Coqueluche, Gaïa tousse maintenant depuis presque 2 mois mais cela se calme un peu. Géraud lui tousse encore beaucoup, donc il serait mal venu de plonger si une quinte de toux se produisait à – 20 m.

La réserve marine est un endroit où on peut admirer surtout de petits spécimens marins : nudibranches, crevettes. Il y a de nombreuses gorgones, coraux multicolores et anémones. Il est possible de voir de nombreux poissons scorpions par notre regard aiguisé après plus de 70 plongées aujourd'hui.
Notre dernier jour à Permutaran, nous décidons de retourner dans la réserve pour 2 séances de snorkeling, où nous aurons la chance de voir un Napoléon, une tortue. Ce spectacle est un peu gâché par la multitude de déchets que nous croiserons en nageant et sur la plage. 

Sur l’île de Menjangan, lors de notre repas du midi, nous verrons des biches et cerfs endémiques de l'endroit.

Encore une fois, nous dépassons notre budget car les sorties en snorkelling, sont très chères, 550000 roupies, on a eu une petite ristourne à 450000 pour Gaïa. Les 2 plongées en bouteille s’élevaient à 1000000 avec les déjeuners inclus.


Comme, les prix des restaurants à Permutaran sont assez élevés. Notre hôte nous a indiqué un petit warung en retrait de la route principale très bruyante. Nous y prendrons la plupart de nos repas que nous partagerons avec un couple de Français Alain et Elodie originaire de Montreuil en voyage au long cours de 6 mois entre l'Australie et l'Asie du sud-est. Ils sont accompagnés de leurs deux fils : Valentin et Aurélien. Gaïa sera leur compagne de jeux pendant ces 2 jours.


La plage de Permutaran avec le spot de snorkelling Bio rock


Nudibranche












Les plages paradisiaques bien crades de Bali

On se baigne dans les déchets


Nous quittons Bali, le mardi matin par ferry pour Java. La traversée n'est vraiment pas chère : 6000  roupies pour les adultes et 4000 pour Gaïa. Cela nous prend à peine 1 h. Nous perdons aussi une heure, il ne nous reste plus que 5 h de décalage avec la France.



La traversée vers Java




Adieu l'ile de Bali
la salle des passagers dans le ferry


Nous avons convenu d'un rendez-vous avec un fils de mineurs du Kawa Ijen. Le Volcan le plus réputé chez les Français en voyage dan la région grâce au reportage de Nicolas Hulot d'il y a plus de vingt ans. Depuis, plusieurs documentaires sont à nouveau revenus sur le phénomène visuel qui se produit la nuit, le mystère des flammes bleues. Ce volcan présente la particularité d’être le plus grand centre de production de soufre d’Indonésie.

Nous sommes passés par leur site internet que nous avons découvert par des blogs de voyageurs qui nous ont précédés. www.ijenminertour.com

Nous sommes accueillis à la sortie du débarcadère par June et son frère. Ce sont deux frères issus d'une famille de mineurs. Leur père travaillait encore il y a quelques années sur le site. 
Eux exploitent un meilleur filon, la filière touristique. Cela leur évite de descendre travailler dans des conditions épouvantables dans le cratère. A plusieurs reprises, notre guide nous remerciera d’être venu jusqu'ici. Il gagne mieux sa vie et avec moins de risques. Il y a surtout des Français dans la région qui viennent découvrir cette curiosité. 







Séchage du riz dans le village de Licine

Gaia achète des pétards avec d'autres enfnats du village à un colporteur en mobylette

Baignade dans une cascade avant l'ascension
D’ailleurs, nous sommes logés dans leurs familles, où à nouveau nous rencontrons une famille Français originaire de Dijon et leurs 3 filles, Téa, Clara et ..... Ils ont créé un site pour raconter leurs aventures de 6 mois en Asie. « lafamlau2.canalblog.spot.fr »

Nous passons l'après-midi, à découvrir une cascade où Gaïa va s'ébattre à la fraîcheur de l'eau, nous visiterons rapidement une plantation de café et une exploitation de caoutchou. Notre guide nous indique que toutes les exploitations de la région sont détenues maintenant par des entreprises chinoises.

En fin d'après-midi, avec la famille de Français, nous partons nous balader dans les rizières pour admirer le coucher de soleil sur le Kawa Ijen. Notre guide nous permet de maîtriser notre arachnophobie en récupérant une araignée de rizières inoffensive. A tour de rôle, nous faisons circuler la sale bestiole sur nos cheveux et même le visage.

Après un repas à base de poulet et riz à 18h, nous allons nous coucher, enfin nous tentons de nous reposer car la nuit va être très courte, nous devons nous réveiller à minuit et demi pour aller admirer la curiosité du cratère visible uniquement la nuit, les flammes bleues. 



un marchand itinérant dans la campagne

plantation d'hévéa

nos guides

l'une des mosquées du village

dans les rizières avec les volcans jempit et merapi


on apprivoise une araignée












Le réveil sonne mais Géraud a oublié de changer l'heure, nous sommes bon pour nous recoucher pour une heure. June frappe délicatement à la fenêtre, cette fois ci nous devons partir. Nous nous faisons violence car nous avons dormi tout de même 5 heures.
Nous ne mettons pas longtemps pour atteindre le parking du point de départ pour la randonnée. Nous empruntons à pied un sentier pour rejoindre le cratère de l'Ijen. Le temps de marche est estimé à 1h30 avec un dénivelé de plus 500 mètres. Nous vous avouons que dans l'obscurité éclairée par une presque pleine lune, nous nous rendons pas compte de notre effort. Nous verrons lors de l'ascension quelques touristes indonésiens joués aux rois fainéants en se faisant tracter par des mineurs sur les petites voiturettes qui leur sert à redescendre leurs charges de souffre. Il est un peu plus de 2h lorsque nous atteignons le haut du cratère. En contre-bas nous distinguons déjà les lueurs bleues. Les vapeurs de souffre commencent à remonter du fond et nous chaussons nos masques à gaz qui   s’avérèrent très efficaces. Clotilde se souvient de ses chantiers aux archives nationales où elle revêtait en partie le même ustensile de protection pour se protéger des champignons et autres moisissures.
Gaia est prête pour un chantier de décontamination et de désinfection



Nous descendons par un chemin étroit et escarpé. Nous croisons quelques mineurs remontant avec leur précieux chargement. La nuit est toujours lumineuse mais le clou du spectacle se trouve au fond du cratère. La nuit, ses flancs sont illuminés par des coulées de lave émettant d'étonnantes flammes bleues. La couleur ne provient pas de la lave en tant que telle mais des vapeurs de soufre qui s'échappent du cratère avec une température de 200°C. Lorsqu'ils s'enflamment la nuit, les gaz produisent des flammes d'un bleu électrique pouvant s'élever jusqu'à 5 mètres de hauteur.

Le chemin est sinueux mais tout à fait praticable avec de bonnes chaussures (les porteurs de soufre le parcourent en tongs ou bottes en caoutchouc). Notre guide June est prévenant et prend en partie Gaïa en charge,  il nous indique la route à suivre et nous arrête quand un porteur arrive. L’idée n’est évidemment pas de les gêner dans leur travail: nous nous mettons donc sur le côté dès que nécessaire. Lorsque nous arrivons dans le fond du cratère nous sommes submergés d'une fumée épaisse de souffre. L’air est assez difficile à respirer. Cela sent l’œuf pourri et pique les yeux. Il suffit de les fermer quelques instants pour ne plus sentir la gène. C'est la méthode que tous les mineurs adoptent, certains n'ont pas de masques même si ceux-ci ont tendance à se démocratiser. Coté respiration les masques tiennent le coup. Par décence, nous nous approchons pas trop près des mineurs. June nous prend notre appareil pour se rendre au plus près des flammes. 

Car le souffre sort sous forme liquide grâce à la vapeur chaude. Les mineurs arrosent le filon pour le solidifier, ils récupèrent ensuite des morceaux pour charger leurs paniers. 











Nous découvrons le travail d’extraction du soufre. Les blocs seront ensuite emmenés par les porteurs. Ils remontent deux à trois fois par jour/nuit avec un chargement de 80 Kilos sur le dos environ. Depuis 2 ans environ, après avoir atteint la lisière du cratère ils transfèrent leur chargement sur de petits chariots pour redescendre au plus vite dans l'espace où est pesée leur production à l'arrière du parking à touristes puisqu'ils sont payés au poids l’équivalent de 10€ par jour environ. Le souffre est acheté par une société chinoise. Nous ne prendrons que peu de photos de leur labeur titanesque car nous sommes gênés de les voir endurer une telle tache harassante. même si ces hommes gardent le sourire et semblent éprouver une certaine fierté.

Le souffre est utilisé pour fabriquer certains médicaments, produits cosmetiques, allumettes, pétards...

Dorénavant, lorsque nous craquerons une allumette, nous ne verrons celle-ci de ma manière.











Nous restons jusqu'à 5 h du matin dans le cratère à regarder les mineurs travailler. Nous achèterons une petite tortue réalisée en souffre par les mineurs dans des moules.
Nous remontons au lever du soleil, mais un nuage de souffre nous cacher la vue du cratère et de son lac de couleur verte. Il présente une très importante concentration d’acide sulfurique, avec un pH se situant autour de 0,2. Cette acidité extrême est due au gaz que laisse échapper le volcan sous la surface de l'eau. Nous sommes bien fatigués et prenons le chemin du retour avec le soleil sur Bali. Nous arriverons sur les 5h 45 au parking et repartons vers le village où nous sommes pressés de retrouver notre lit pour quelques heures de sommeil réparateur avant de prendre congé de nos hôtes.
Nous ne regrettons pas notre visite au Kawa Ijen. Nous pensons  à eux encore longtemps.







A droite la mère de June

De retour à Banyuwangi, nous passons l'après-midi à nous reposer au milieu des rizières à la Didu guesthouse tenue par la charmante Maya. Nous en profitions pour acheter nos billets de train pour la destination suivante javanaise « Probolinggo ». Nous allons tester les chemins de fer indonésien. D'après plusieurs blogs ils sont bien développés. Ils sont peu onéreux même s'ils sont particulièrement lents mais bien confortables par rapport aux bus plus chaotiques.




Avec les français de Montreuil qui sont devenus des compagnons de voyage



en classe Bussiness

beignets de tofu fris

le roti " un dessert bien gras 

restaurateur ambulant
Probolinggo si près du volcan Bromo

Nous avons décidé de prendre une excursion au départ la ville de Probolinggo pour visiter le volcan Bromo. La plupart des touristes s’arrêtent au pied du volcan dans le village de Cemoro Lawang puis partent dans la nuit pour admirer le levé du soleil. Nous avons assez donné en terme de levé matinal que nous préférons partir vers 7h. Comme partout en Indonésie, nous demandons à notre hôtel de réserver une voiture avec chauffeur pour nous amener au point de vue général du Bromo puis nous mener près du sentier descendant vers le volcan.

les javanais adorent se faire prendre en photo avec nous, nous sommes des stars


La négociation s’avère difficile car en dehors du prix de la location de voiture, le chauffeur nous propose de prendre en charge l'entrée du parc. Nous nous sommes rendus compte de la magouille sur place. Mais nous n'avons pas vu la couleur des billets d'entrée, dont la somme s'élève à 217000 roupies par personne en semaine et plus de 317000 roupies le week-end. Il y a encore 1 an le prix d'entre au parc n'était que de 30 000 roupies environ pour les touristes étrangers.
La première option est de prendre les transports publics dont le départ est aléatoire sachant qu'il est tributaire du nombre de remplissage du véhicule. Le prix pour un aller est de 40000 roupies par personne auquel il faut rajouter le taxi pour nous amener à la station de bus. Le prix de l'entrée au parc reste le même. Or, le chauffeur nous a monté au point de vue puis nous a déposé devant le chemin des chevaux juste à coté de l’hôtel Cemara Indah Hotel. Sur certains blogs, nous avons lu qu'il est possible de frauder et ne pas payer ses tickets d'entrée en passant par ce passage. Ces même blogs nous alertent sur d'éventuels contrôles peuvent être fait sur le parcours.
Nous descendons après avoir parlementer un certain temps pour obtenir les billets que nous n'obtenons pas avec en poche le numéro de notre chauffeur et de son patron en cas de contrôle des rangers. Mais nous nous apercevons vite de la supercherie car tous les touristes étrangers que nous croisons payent un intermédiaire sans jamais voir les billets. Le couple de Français rencontrés à Pemuteran font une avance de frais pour obtenir des billets usagés. Nous pensons sincèrement qu'il existe un marché parallèle concernant l'achat du sésame pour pénétrer sur la mer de sable du Bromo. Les agences ou les chauffeurs doivent certainement graisser la patte aux rangers et se partagent ainsi le prix des billets.
La marche sur la mer de sable et l’ascension du volcan a eu raison de notre colère. Plus nous nous approchons du cratère du volcan, plus le Bromo fume et crache sa cendre. Heureusement le vent souffle dans une seule direction car les retombées de cendres sont presque immédiates après le sortie du cratère. Les poussières se dispersent au bout de 10 minutes puis du fin fond de ses profondeurs, le volcan gronde évacuant un nouveau panache de fumée et de cendres. Nous ne sommes pas très rassurés mais nous restons quelques instants subjugués par ce spectacle hors du commun.  Vers 10h les nuages remontent de la vallée et commencent à recouvrir la mer de sable et ses alentours. En rebroussant notre chemin, le ciel se couvre de plus en plus et heureusement pour nous nous ne croiserons pas de Rangers. Contrairement au volcan Ijen, la fumée qui se dégage du cratère est lourdement chargée de poussières de cendres recouvrant l'intégralité de ses flancs.
Avant de gravir le Bromo, nous savions que celui-ci était très actif de janvier à mars et que ses cendres atteignaient le centre ville de Probolinggo situé à 46 kms. La population est confiante.  Depuis, celui s'est un peu calmé et nous pouvons l’approcher de près.



encore une photo, pour les indonésiens, le Bromo ,c'est la montagne alors on met un anorak,même s' il fait au moins 28°

dan la mer de sable







Nous rentrons l'après-midi à Probolinggo où nous faisons éditer nos billets de train à la gare après les avoir acheter la veille sur une borne dans un supermarché « Indomaret ». Car ici, le guichet de la gare a des horaires assez réduits (9 h à 12h puis 12h45 à 16h) même dans une grande ville de 187000 habitants. Nous passons la soirée réfugiés à l’hôtel avec les Français de Montreuil et leurs enfants lorsque des trombes d'eau s'abattent sur la ville durant plusieurs heures. Nous nous faisons livrer un repas avant d'aller rêver à notre prochaine destination, la belle et illustre Yojakarta et ses temples hindouistes.

A très bientôt.
le train est trop grand pour les quais alors les passagers montent sur les voies

dans la voiture restaurant de la classe économique












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Arrivée  sur Bali, l’île des dieux 









Le 20 mai 2016 ( 300e jours de voyage)

Nous voici sur l’île de Bali. Pour arriver jusqu’ici, nous avons fait la traversée entre l’île de Nusa Lembogan et Sanur. Comme nous avions pris un billet avec un Fast Boat tous les transferts sont inclus. Il n'existe pas de port sur les îles, aussi les bateaux s’approchent au maximum du rivage. Avec la houle l’accès à bord est très sportif, nous nous mouillons jusqu'à mi-cuisse. La pauvre Gaïa sera trempée en montant. L'accostage sur Sanur se fait de la même façon heureusement nous sommes pris en charge par un chauffeur de la société du Fast Boat qui nous accompagnera à notre hôtel à Kuta.Bali a une culture unique et des paysages somptueux. Les rizières, véritable marque de fabrique du paysage Balinais, court le long des flancs des montagnes situées au centre de l’île. La cote Est de Bali est propice à la plongée. 
Nous avons rendez-vous avec la sœur de Clotilde pour un séjour de dix jours. Aussi Kuta ville balnéaire est un bon point de chute pour l'attendre puisqu'elle est située à 20 minutes à peine de l'aéroport international. 


En arrivant, nous sommes accueillis en fanfare sur une des rues les plus commerçantes de Kuta. Nous nous apercevons finalement que c'est un enterrement ! et ici la coutume veut que le cercueil soit porté sur un char à travers les ruelles de la ville en musique.













Procession funèbre





Offrande
Les Balinais sont en majorité hindous avec d'anciennes traditions animistes encore très vivaces. Très proches de la nature, ils consacrent énormément de temps aux offrandes et aux prières dédiées aux dieux et autres divinités. On peut ainsi apercevoir une multitude d'autels placés près d'un arbre, d'une rivière ou encore à l'intersection d'un carrefour afin d'apaiser les mauvais esprits. Les temples, quant à eux, sont innombrables puisque chaque maison en possède au moins un. Les plus importants sont ceux de Besakih, d'Uluwatu et encore Tanah Lot que nous ne manquerons pas de visiter.
Les cérémonies, rites et fêtes Balinaises rythment la vie de tous les jours. Chaque Balinais passe par différents rites de passage comme le limage des dents, le mariage et la crémation qui donne lieu à de magnifiques processions.

Pendant cette escapade, nous allons nous retrouver à 5 aussi nous préférons réserver nos hôtels par internet. Un peu au dessus de notre budget ils offrent des avantages non négligeables. D'une part pour se déplacer sur Bali mieux vaut louer un véhicule. Louer un scooter sur Bali c'est prendre le risque de se faire contrôler par la police et si nous n'avons pas de permis international nous sommes sommés de payer une amende au bon vouloir de l'agent. D'autre part, ni Mika l'ami de la sœur de Clotilde ni sa sœur Aurore n'ont de permis international aussi nous préférons nous orienter vers une solution plus économique lorsque nous sommes en nombre, la location de voiture avec chauffeur. 

Arrivée d'Aurore 

Le 8 mai, nous allons chercher Aurore à l’aéroport en taxi du centre de Kuta pour 80000 roupies, le chauffeur proposait de nous attendre nous déclinons son offre. Nous aurions du l'écouter car pour le retour les taxis nous imposent un prix de 200000 roupies. Avec forces et convictions, nous trouvons un taxi sur la route en sortant de l'aéroport pour la même somme que pour l'aller. 
Aurore vient de faire un voyage de 18h et avec le décalage horaire nous nous couchons tôt et réservons un véhicule avec chauffeur pour visiter notre premier temple le lendemain. 








Nous avons demandé de faire un circuit sur la péninsule de Bukit pour visiter le temple le plus connu de Bali le Luhur Ulu Watu et une plage ou plutôt une crique de Balagan Beach. Le temple est  connu pour abriter des hordes de macaques subtilisant de nombreux objets aux touristes. Ils sont agressifs parfois pouvant mordre au sang. De nombreux voyageurs se sont fait attrapés y laissant un bout de doigt. Pour notre part nous avons regardé ces cleptomanes à quatre pattes se saisir de lunettes de soleil, de tongs et d'une pince à cheveux fleurie. Les gardes récupèrent les biens en jetant des gâteaux près des singes. Ces derniers se ruent sur la nourriture abandonnant leur butin.
Nous demandons à notre cher chauffeur de nous arrêter dans un restaurant pas trop onéreux. Mais nous nous sommes fait avoir comme des bleus. Le chauffeur nous dépose dans un restaurant avec vue sur la mer affichant des prix exorbitants. Nous nous disons que nous pouvons faire un extra sans trop de dommage. Or quand l'addition se présente ils nous imposent une taxe à 18%, la grosse arnaque ! Certainement pour payer la commission du chauffeur.


Plage de Balagan

Plage de Jimbaran





Arrivée de Mika nous partons vers Ubud et 1er embrouille avec un chauffeur

Le soir, lorsque celui-ci nous raccompagne, nous lui proposons de nous amener tous les 5 sur Ubud toujours en faisant un circuit. Au programme, les temples de Tanal Lot et Taman Ayun.
Le premier temple est accessible à marée basse malheureusement pour nous c'est marée haute. Le fracas des vagues sur les murs du temple nous invite à admirer un spectacle fabuleux.
L'entrée de la crique est payante comme tous les sites culturelles. Ici les vagues se déchaînent sur le rivage. Seuls les surfeurs s'en donnent à cœur joie.
Le chauffeur était jovial et de bonne humeur mais en fin de journée arrivé dans la ville de Ubud, il nous laisse tous les 5 devant un de nos hôtels alors que nous avions convié de nous déposer respectivement dans deux hébergements différents. Finalement, en voyant la seconde adresse, le chauffeur nous demande de rallonger 100000 roupies où sinon, il nous dit qu'il va appeler son fils qui est policier. Finalement on décharge tous les bagages et on se fait appeler un 2e taxi qu'on payera au même prix mais il est hors de question de lui filer la moindre roupie supplémentaire. Pour tout vous dire Mika, agent de voyage, a la possibilité de se faire inviter dans des hôtels de luxe. Mika avait jeté son dévolu sur le Mandapa (Ritz-Carlton). 
Aurore et Mika nous ont invité par ailleurs dans leur magnifique villa de 450 m2 à 800 euros la nuit. Dans cette villa, il y avait une piscine privée. Les invitations sont généralement accompagnées d'une visite de l’hôtel avec le ou les directeurs commerciaux, Rafael et Vincent nous réceptionnent. Gaïa qui n'a pas sa langue dans sa poche, demande si elle peut se baigner dans la piscine en ajoutant : « Papa, maman pourquoi vous n'avez pas choisi cet hôtel et surtout pourquoi nous n'avons pas pris ce genre d'hébergement pendant tout le voyage ? »
Nous sommes un peu gênés mais c'est une bonne occasion pour réviser les mathématiques et les tables de multiplication. Aussi nous arrivons à ce résultat : deux semaines dans le Ritz Carlton à Ubud c'est environ notre budget tour du monde pour une personne pendant 11 mois.


Temple de Luhur Ulu Watu

Une petite chauve souris

Une civette qui défèque le café le plus cher du monde

Le grain avant nettoyage

Le temple Tana loth



 le temple Taman Ayun





Vue de la réception du Ritz Cartlon de Ubud

Piscine privée de la villa 

La chambre de 150 m2


On touche du doigt le luxe suprême


Visite des alentours avec une marche dans les rizières sous le cagnard pour atteindre Tegallalang.
Nous avions envie de marcher pour découvrir les alentours de Ubud à pied. Le guide Lonely Planet propose un circuit au départ du centre ville pour rejoindre les rizières de Tegallalang . Le parcours dure 3 heures. Nous devions suivre dans un premier temps un chemin qui mène vers un bar du nom de Organic bar.
Après une petite montée nous nous retrouvons en plein cœur des rizières légèrement en terrasses. Il est 10 heure du matin et la chaleur devient étouffante. Nous ne pouvons pas nous tromper le sentier est balisé par plusieurs petites échoppes à souvenirs et quelques hébergements proposant des cours de Yoga. Nous marchons maintenant depuis une heure et demie sur ce chemin avec des allées d'ombres où il fait très chaud. Mika et Aurore fraîchement arrivés de la capitale souffrent de la chaleur. Nos réserves en eaux diminuent à vue d’œil quand nous croisons enfin la route principale se dirigeant vers les rizières en terrasses. Nous loin de là, nous apercevons un Resort du nom de Blue Karma. Nous allons vers cette providentielle destinée en espérant trouver une âme charitable. Nous pouvons dire merci au service de cet hôtel car la réceptionniste nous appelle une voiture privée. Heureusement car il nous restait plus d'1 heure à faire sur la route principale. Sachant que la circulation sur l’île est périlleuse, nous n'avons pas l'intention de finir en crêpe. Après 30 minutes de trajet, nous arrivons face à des rizières magnifiques. 
Le moindre site culturel est payant et les rizières n'échappent pas à la règle. Malheureusement la visite est gâchée par des sollicitations à des donations déguisées en péages que nous refusons au bout du 2e, à 5 il nous est plus facile de forcer les barrages. Nous les remercions tout de même par l’entretien de toutes ces terrasses.
Le soir venu nous décidons d'aller voir le spectacle de danse qui se produit dans le palais d'Ubud. Nous arrivons dans les derniers mais nous arrivons à nous frayer un chemin et d'avoir des places honorables. Gaïa est au premier rang captivée par les différents tableaux. 


Un épi de riz















Cours de Batik pour Clotilde Gaïa et Géraud et visite de l’hôtel Ritz Carlton pour Mika et Aurore

Jeudi Mika et Aurore font leur visite d’hôtel. Quand à nous, nous allons apprendre à fabriquer un Batik. Le cours commence à 10 heures jusqu'à 14 heures. D'autres participants d'origine irlandaise sont là aussi. Le maître tient la maison et ce sont deux de ses apprentis qui nous accompagnent pendant cette séance. 
Ils nous distribuent un cadre sur lequel est posé un tissus de coton vierge. La première étape est de réaliser au crayon à papier un dessin. Puis le deuxième étape, plus délicate, consiste à repasser tous ses traits avec une pipette remplie d'une cire bouillante. Comme nous avons fait quelques taches avec la cire, nos aide les enlèvent à chacun d'entre nous. Puis la troisième étape est l'application de la couleur. Les encres sont vivent et sont un peu trompeuses dans les mélanges notamment. Quatrième étape, nous devons recouvrir tout le dessin avec de la cire car l'ultime étape est de plonger le tissus dans un bain d'indigo. Il risque de devenir tout bleu s'il y a une fissure dans le dessin.
Nous sommes très fières d'avoir appris une des nombreuses techniques qu'offre le Batik. 














Source sacrée de Tirta Empul







Direction le Nord de Bali dans la ville de Lovina en passant par les fameuses rizières de Jatiluwih et le temple sur le lac Bratan à Bedugul

Nous partons d'Ubud vers 10 heures en direction des fameuses rizières de Jatiluwih. Notre chauffeur est jeune et plein de bonne volonté. Le trajet est assez long pour arriver au pied des rizières mais le spectacle est somptueux. Le site propose 3 parcours : 3 heures, 1 heure et demi et 45 minutes. Nous nous décidons pour le parcours de 45 minutes et dès le premier pas dans les rizières nous sommes subjugués.
Nous demandons à notre chauffeur de nous arrêter dans un restaurant pas trop cher où nous restons vigilant. Juste où nous étions, un restaurant propose du Babi Guli pour seulement 50 000 par personne. Le Babi Guli est un plat composé de cochon de lait grillé aux épices accompagné de légumes. Nous nous sommes tous régalés pour pas cher cette fois ci.

Riziere de Jalutawith

temple de Bratan à Bedugul












En fin de journée, nous rejoignons Lovina en passant par le lac Beratan où sur l'une de ses rives est édifié un temple avec une pagode sur l'eau le Pura Ulun Danu Beratan.
1ère nuit à Lovina : Le soir, nous admirons notre premier coucher de soleil au nord l'île. Nous logeons dans l’hôtel Puri Bali qui se trouve à une encablure de la mer et de la plage où nous n'avons pas trop envie de nous baigner car de nombreux déchets flottent à la surface. Heureusement nous avons une piscine à notre disposition.

Coucher de soleil à Lovina


dans notre hôtel à Tirta Ganga

Nuit au Palais de l'eau Tirta Gangga

Nous décidons de passer une nuit à coté du palais de l'eau. Nous avons gardé un souvenir d'un hôtel avec un jardin en mosaïque lors de notre premiere visite en 2009, donnant sur le Taman Tirta Gangga (littéralement : le palais de l'eau du Gange). Dans le complexe du palais il y a un hôtel, le Tirta Ayu qui n'est pas dans nos prix plus de 250 $ la chambre. Le Dhangin Taman propose des chambres à seulement 125000 roupies petit déjeuné compris avec vue sur les jardins aquatiques. 
De plus, les flancs de collines aux alentours regorgent d’époustouflantes rizières en terrasse. nous nous sommes baignés dans les bassins rafraîchissant pendant tout l'après midi. Il y a beaucoup de locaux dans les bassins car nous sommes le week-end. Et ensuite, nous avons pénétré dans les rizières où la tombée du jour accentue leur beauté.










Scène traditionnelles dans les rizières



Le lendemain nous demandons à louer un taxi pour rejoindre Lovina en passant par le plus grand temple de Bali et s’arrêter au point de vue du lac Batur.
Besakih est un temple hindouiste situé près du mont Agung. Les avertissements des guides et des voyageurs ont eu raison de notre énervement.
Le taxi s’arrête en plein milieu de nul part et deux gars sortent d'un fossé pour demander d'acheter les billets. Un peu septique nous demandons à voir leur accréditation, ils ont l'air en règle. L'entrée est de 15000 roupies par personne comme régulièrement nous n'avons pas l’appoint ils ne peuvent pas nous rendre la monnaie. Nous demandons avec force à notre chauffeur d'aller près de l'entrée pour payer nos droits près du bureau officiel. A peine sorti du véhicule qu'une horde de vendeuses nous sautent dessus criant qu'il faut acheter un Sarang car ici il n'en prête pas. Nous sortons les notre ce qui a pour effet de les disperser aussi vite qu'elles sont venues. Au bureau officiel nous achetons nos billets mais ils deviennent insistants pour que nous prenions un guide. Ce dernier n'est pas obligatoire mais ils prétendent que nous ne pourrons pas aller dans certains endroits sans guide. Il y a 7 ans nous étions déjà venus et nous nous souvenons pas d'un tel harcèlement. Le parking est en contrebas il nous faut marcher 10 minutes pour rejoindre le premier temple. Pendant ce trajet nous ignorons toutes les sollicitations cartes postales, vente de souvenir, taxi moto et bien entendu guide officiel pour visiter les temples.
Par miracle, passés le premier temple tout le monde se disperse. Enfin nous admirons les différents temples jusqu'au dernier surplombant le site, notre préféré. Après la visite du temple et repas sur le pousse, nous montons jusqu’à Kedisan, où nous admirons un superbe point de vue sur le lac Batur.



temple majeur de Besakis




Instruments pour le gamelan







































Retour à Lovina pour faire notre prolongation de passeport et dire au revoir à Mika.


Si nous ne voulons pas finir sans papier d’ici une dizaine de jours, il nous faut procéder à prolonger notre visa qui n'était valable que 30 jours. Nous avons lu plusieurs informations sur des blogs et des forums à ce sujet. Les touristes qui sont confrontés à cette procédure disent que cela prend parfois beaucoup de temps jusqu'à 10 jours dans les services d'immigration du sud de l’île où se concentrent la plupart des touristes. Nous décidons de ne pas retourner sur Lombock et tentons notre chance dans les services de la ville de Singaraja qui se situe à une dizaine de kilomètres de Lovina. 
De bon matin, après avoir loué une moto, nous partons direction l'immigration, car par chance notre hôtel est situé qu'à 7 km. Nous nous sommes mis sur notre 31. Il ne faut pas venir en short et pour les femmes, il est conseillé de se vêtir d'un haut à manches longues (génial quant il fait plus de 35° dès 9 h du matin mais bon, on s'adapte aux coutumes du pays).

Munis de nos passeports, de copies de la 1ere page de celui-ci, du 1er visa et de nos billets d'avion nous permettant de sortir du territoire avant la date de péremption, nous prenons un ticket comme dans les administrations françaises. Nous sommes appelés et expliquons le pourquoi de notre venue. L'agent fort sympathique, nous donne un formulaire à remplir en anglais. On lui rend ensuite notre dossier et attendons alors d’être appelé une 2nd fois. Au bout d'une dizaine de minutes, nous sommes à nouveau appelés. On nous donne un récépissé car on laisse nos passeports pour la suite de la procédure. 
La première visite a durée à peine une heure. On nous dit de revenir le mercredi suivant, pour la prise des empreintes digitales et de photos d'identités et il faudra payer 355000 roupies pour le nouveau visa. Enfin, comme le bureau est climatisé et les fonctionnaires indonésiens sympas, nous sommes invités à revenir une troisième fois le vendredi pour récupérer nos sésames.
Il faut donc 5 jours ouvrés pour obtenir des visas à Singaraja contrairement à Denpasar où cela prend plus d'une semaine. 



le bureau d'immigration

Rizière de Munduk

Pendant ces 5 jours de RTT forcés, nous mettrons à profit de visiter la proche région de Munduk, avec ses rizières, sa cascade, ses sources d'eau chaude et d'un temple bouddhiste. le dernier jour, nous sympathiserons avec une famille de français parisien du 20e avec leurs " filles : Nina, Jena, et Newcha;
Gaia sera invitée par eux pour le rejoindre voir quelques dauphins sur une frêle embarcation à balanciers accompagnés d'une cinquantaine de bateaux.


Cascade près de Munduk

Sources d'eaux chaudes de Banjar Munduk




monastère bouddhiste de Banjar : Brahmavira Arama





la piscine de notre hôtel Puri Bali à Lovina , 5 jours de repos en attendant nos prolongations de visa




Départ de Aurore

Samedi avec notre sésame en poche, nous allons vers l’île de Java pour visiter le Kawah Ljen et le Mont Bromo. Entre temps nous en profiterons pour nous arrêter et faire quelques plongées à Permutaran.
Aurore quant à elle rejoindra l’aéroport de Denpasar. La durée du trajet est seulement 4 heures en mini-bus. D’après Mika, le parcours n'est pas très éprouvant.





Nous vous prions de nous excuser pour ces nouvelles tardives mais nous avons profité de nos hôtes encore merci à Aurore et Mika d'être venus



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Croisière sur les îles Komodo et Rinca

à la recherche des Dragons 



Le 8 mai 2016


L'île de Lombock

Après Sumatra, nous passons notre journée du 26 avril dans les 3 aéroports et 2 avions qui nous permettent de rejoindre l’île de Lombok, une grande île à l'est de Bali. Nous avons rendez-vous le 29 avril au matin pour entamer une croisière de 5 jours afin d'explorer les contrées des varans de Komodo.
En attendant le départ, nous nous reposons dans le station balnéaire de Senggigi pendant 2 jours. Nous avions remarqué sur internet un hôtel abordable près de la plage avec une piscine. Arrivés sur place, nous remarquons tout de suite, que la piscine est en réfection, élément indispensable vu la chaleur écrasante en milieu d'après-midi. De plus, la plage n'est pas très belle, les vagues sont énormes et les plages de sable gris sont jonchés de détritus, ce qui ne nous inspire pas trop pour plonger une tête dans ces rivages. Finalement, Clotilde part seule à la recherche d'un gîte à notre convenance. Heureusement, comme nous sommes en moyenne saison touristique, nous trouvons rapidement un hébergement dans nos prix : le Puri Senggigi. Pour 275 000 roupies avec petit-déjeuner indonésien compris (café à la turc, riz très épicé et œuf sur le plat), nous avons une chambre au calme de la rue bruyante qui longe la mer, nous avons la climatisation et une piscine où nous serons les seuls à barboter entre les leçons et évaluations de Gaïa.
Nous nous reposons mais nous nous apercevons que nous avons de plus en plus de mal à récupérer, le voyage au long cours nous fatigue beaucoup. Nous ne bougerons pratiquement pas de l’hôtel à part  pour réserver nos billets de bateau pour la suite du voyage après la croisière.

Le jour J arrive. Nous passons par l'agence Perama, nous avions réservé par internet il y a plus d'un mois car avec l'arrivée de la sœur de Clotilde, Aurore et de son ami Michael qui arrivent le 8 mai, nous n'avions pas trop de date de disponible. Nous avions réservé et payer via le système « Pay pal ». Le prix de la croisière : « Hunting Komodo » pour 5 jours est de 3 000 000 par personne et les boissons gazeuses. A cela, il faut rajouter le prix exorbitant des entrées aux 2 parcs nationaux de Komodo et Rinca. Le tarif est plus élevé les WE. Nous en aurons pour 610 000 par personne, il n'y a pas de réduction pour les enfants. Nous avons opté pour la classe la moins onéreuse, nous dormons sur le pont sur de simples matelas sous la brise de l'air marin et loin du bruit du moteur du bateau. 

transport local à Senggigi 


Croisière Perama à 3 millions de roupies par personne

Pendant cette croisière, nous rencontrons un couple lyonnais avec leurs deux enfants ainsi que les parents du père. Ils sont partis pour 7 mois et se prénomment sur le net « la migration des coins coins ». Il y a aussi une française Yolav ainsi que sa copine suisse Ariane voyageant toutes les deux pour une durée indéterminée. Ariane la suisse est éducatrice spécialisée et quand elle rentre dans son pays, elle travaille en remplacement dans les écoles. Nous sommes au nombre de 25 touristes. Nous discuterons aussi avec un Espagnol nommé Pedro et d'une finlandaise qui passe la moitié de l'année près de l'Equateur afin d'éviter la nuit polaire.

Jour 1 : Avant de prendre le bateau nous rejoignons le coté Est de Lombock entre temps nous visitons un temple Narmada Water Palace regroupant les religions les plus importantes de l'île et édifié en 1727. puis nous déjeunons dans une guest-house au milieu des rizières et du chant des mosquées. A la fin du repas nous avons droit à une démonstration de fabrication d'artisanat local animée avec brio par notre guide Gerry. Nous arrivons en fin de journée au port de Perama pour admirer, une fois de plus, un magnifique coucher du soleil sur le mont Rinjani. Avant le repas, nous avons le droit à un spectacle produit par l'équipage et quelques enfants du village.
Après le repas, nous nous installons sur le pont du bateau et ce dernier appareille pour notre prochaine destination, l’île de Satonda. L'air est frais sur le pont et nous sommes réveillés par une petite averse le temps de fermer les bâches nous finirons agréablement la nuit. Le bruit lointain du bateau et le vent frais nous permet d'avoir une sommeil réparateur.



Temple de Narmada (waterpalace) 










Offrande




les bonbons sur le marché

Les brochettes sur le marché

Dans le village de Lendang Nangka


Jour 2 : Le petit déjeuner est servi à 7h tapante. Il est composé de fruits, de pains en quantité suffisante pour bien commencer la journée. Nous partons les uns après les autres par une petite embarcation pour rejoindre l’île de Satonda. A quelques mètres de la rive se trouve un lac salé niché au creux d''un cratère de volcan, lointain vestige d'un Tsunami parait-il.
Pendant les trajets, nous en profitons pour faire un peu l'école et surtout nous nous allonger sur nos matelas pour récupérer des heures de sommeil. Après un énième coucher de soleil sur la plage de Kilo Beach nous reprenons la route vers l’île de Komodo.



Cratère du volcan de l’île de Santonda



Jour 3 : Enfin nous atteignons notre but nous accostons sur l’île de Komodo. Eut égard à notre grand nombre, nous composons deux groupes et nous sommes escortés par 3 Rangers. Nous pénétrons dans la forêt quand nous apercevons une biche. Le Rangers s’arrête pour nous préciser que c'est le mets favori des dragons. Puis il nous avertit qu'il ne faut pas s'écarter du chemin car le dragon a été blâmé pour de nombreux décès ou disparitions inexpliquées humaines. Baron Rudolf von Reding Biberegg est considérée comme la première victime européenne des dragons. Il a disparu en Juillet 1974. Les Rangers n'ont retrouvé que sa caméra cassée et ses lunettes. Ces énormes lézards dépouillent leurs proies de presque tous les derniers morceaux de viande et vont manger les os, les sabots puis les recracher et les cacher.
D'après les guides, nous avons de la chance car nous avons vu deux dragons bien flemmatiques. Le premier nous attendait en haut de la colline surplombant la baie et le second se trouvait à coté de la sortie près de la plage. A la vision de leur passivité, il est difficile de croire que cet animal peut courir jusqu'à 25 km/h.
Nous sommes très contents d'avoir pu voir ce mythique lézard sorti de la préhistoire.

Nous terminons notre journée dans la petite ville de Labuan Bajo sur l'île de Flores. La moitié des passagers sont débarqués pour en accueillir de nouveaux. Quand à nous, nous continuons la croisière pour retourner sur Lombock. Le soir sur le bateau c'est la fête jusqu'à minuit pour accueillir les nouveaux. Le réveil, le lendemain sera très matinale 5h, nous préférons quitter les festivités vers 22h. Pour Gaïa, les adieux sont difficiles envers la Suissesse. Effectivement l'équipage n'est pas très en forme après la fiesta du soir mais il assure la suite du programme.




Lever du soleil sur la mer de Florès

L'ile de Komodo désertique






Kilo Beach







Coucher de soleil dans le port de Labuan Bajo

Dome de mosquée en construction


Soirée fiesta



Jour 4 : Nous voici sur l’île de Rinca où nous pouvons observer d'autres dragons. A peine arrivés devant le campement des Rangers, nous en voyons une dizaine sous leur cuisine de ces derniers. Ils y viennent, alléchés par les odeurs de cuisine ou peut-être par les Rangers eux-mêmes. Lors de la promenade, nous observerons des petits varans près à se cacher dans les arbres pour échapper aux griffes cannibales de leurs parents. Nous terminons notre journée sur Gili Laba avec un coucher du soleil sur la mer.



Baie de l'île de Rinca




Un varan juvénile de 3 ans

le mets favori des varans


Jour 5 : Pour notre dernier jour de croisière, nous en profitons un maximum pour nous baigner dans une rivière avec cascade où après un heure de marche il est appréciable de se rafraîchir. Heureusement pour nous, le bateau était équipé de douches. Nous finirons cette journée sur une île déserte tout droit sortie d'une carte postale avec malheureusement ses détritus qui gâchent toujours l'ambiance.

Vers 19h, nous sommes de retour sur la terre ferme de Lombock et nous partons directement pour Senggigi. Nous arrivons sur les coups de 21h30. Notre réservation dans l’hôtel Lina est toujours d'actualité, nous ne nous voyons pas prospecter un autre hôtel à cette heure tardive.
Nous nous écroulons et nous avons juste le temps d'envoyer un message à notre famille. La connexion internet n'est plus active après 22h, cela fut de courte durée.




Des baleines Pilotes ont croisé notre chemin



Gili Laba



le dortoir sur le pont

Sur Moyo Island cascade près du village de Labuhan Haji village



le vacher avec ses vaches de Salers

Keramat island jonchée de détritus, ce qui gâche la baignade


De Senggigi à Nusa Lembogan

A Senggigi il n'y a pas d'électricité dans la ville. Nous devons retirer du liquide ! Heureusement le super marché du coin possède deux ATM et fait marcher son générateur, nous sommes sauvés.

Notre pick-up nous attend pour nous amener au port afin de prendre un bateau vers Nusa Lembongan. Ce dernier est déjà plein et un porteur nous a pris une de nos valises sans nous le dire. Alors nous demandons à chaque membre de l'équipage s'ils ont pris notre valise. Ils répondent tous qu'ils ne l'ont pas vu or en cherchant bien elle était à bord cachée sous d'autres sacs. Elle a du faire le transfert toute seule c'est pratique de ne plus porter nos valises chargées. Nous nous laissons ainsi porter par leurs coutumes où le temps est élastique et sans stress. 


Arrivés sur l’île, nous demandons à être transféré gratuitement près d'un hôtel que nous avions repéré sur Internet « le Mainski resort » qui correspondait à nos prix. Clotilde va se renseigner, il y a des chambres de libre. C'est génial, il y a même une piscine opérationnelle à débordement qui longe la plage principale Jungutbatu au nord de l'île. Nous finissons l'après-midi face à la mer et au coucher du soleil.


escale technique à Gili Trawagan


Nous passons ces 4 jours en face de l’île de Bali en attendant l'arrivée de la sœur de Clotilde et de son ami Michael à nous reposer. Nous découvrons l’intérieur et l’île voisine de Nusa Ceningan à moto avec ses petits villages de cultivateurs d'algues, la spécificité de ces îles et leurs minuscules criques qui ne se prêtent pas trop à la baignade. Car ici, c'est plutôt le royaume du surf avec ses breaks dangereux qui viennent se fracasser sur les falaises.

A bientôt pour vous conter nos 15 prochains jours de voyage à 5 à la découverte de Bali.

Concert live, Gaia fait sa guest star





Plage de Nusa Lembogan

offrande à la mer

notre resort



Près des mangroves

le revers de la manne touristique et ses déchets

Yellow brighte pour rejoindre nusa Ceningan


les algues sèchent au soleil dans les rues



secret beach


Mahana Point pour le surf

près du Sea breeze Café sur Nusa Ceningan


Chmps d'algues


vue sur la plage de Jungutbatu

décoration près d'un temple


Géraud fait son playboy




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A Bukit Lawang, 

dans une des réserves des orangs-outans 
dans le parc national de Gunung Leuser

25 avril 2016




Nous venons de quitter les Philippines en prenant un vol de Puerto Princesa et Manille puis un autre pour rejoindre notre ville de référence Kuala Lumpur. Nous avions prévu 3 heures entre nos deux avions mais c'était sans compter sur les retards. Juste avant de partir, nous déjeunons dans un restaurant où un salon de massage est attenant. Nous en profitons pour nous payer un massage chacun, nous aurions tort de nous priver car le massage du dos est à seulement à 1,90 euros. Cela nous fait un plus grand bien et nous sommes fins près pour affronter les éléments de ce voyage que nous ne savons pas encore si difficile et si long.
C'est le cœur léger que nous nous dirigeons vers le Check-in de la compagnie Cebu Pacific. L’hôtesse ne peut pas nous enregistrer pour le vol suivant mais elle nous assure que nous avons assez de temps. Par précaution elle appose une étiquette «RUSH» (transport urgent) sur nos bagages pour que nous les récupérions plus rapidement. Nous passons dans la salle d'attente bondée car les retards se succèdent sur les différents avions. Nous n'y coupons pas le notre s'affiche une heure en retard. Nous partirons enfin mais nous arriverons à l'heure de départ de l'avion suivant. La compagnie nous assure qu'il retarde l'avion, Clotilde ira par deux fois demander si l'avion est toujours en attente. Mais nous ne voyons pas les bagages arrivés, le tapis roulant se vide petit à petit, les bagages d'un vol suivant apparaissent mais il nous manque toujours nos 2 valises. Une fois que nous les avons en mains, nous sommes accompagnés par un jeune homme de la compagnie devant les bureaux du Check-in. Erreur de notre part, nous enlevons machinalement les étiquettes des bagages pour en apposer une autre pensons-nous. Or nous avions presque les boarding-pass dans les mains quand le manager arrive et nous informe que le vol est fermé. Nos étiquettes ont disparu et nous retrouvons planté là. Le manager nous dit qu'il peut nous donner un autre billet pour le même vol le lendemain, mais nous ne pouvons rester plus longtemps sur le territoire philippin, nos visas seront périmés dans la journée qui suit.
Nous voyons les grands singes s'éloigner à grand pas avec la perspective de passer un mauvaise nuit dans l'aéroport de Manille qui plus est. Au bout de deux heures de réflexion, nous demandons un vol pour Singapour en dédommagement. Le vol est prévu à 5h30 avec un enregistrement à 3h00. Il est 22h30 la nuit sera courte. On mange une rapide collation, Gaïa s'allonge au sol et commence sa nuit .

Nous passons le reste de nuit devant nous à réfléchir sur une réorientation de notre voyage sur des îles au Sud-Est de la Malaisie. Nous retournons des plans dans tous les sens puis nous ne trouvons pas d'îles à notre goût, quelle honte !!!! Finalement, à 30 minutes de l'enregistrement du vol pour Singapour, nous tenons notre programme : nous irons voir les Orangs-Outans. Dans la panique, nous avions annulé notre réservation auprès de l’hôtel de Bukit Lawang. Nous réécrivons un mail à l’hôtel dont la réponse tardera à venir.

Lorsque nous atterrissons à Singapour en milieu de matinée, nous nous dirigeons vers le bureau Air Asia. Nous n'avons pas dormi juste une petite heure dans l'avion alors nos nerfs sont à fleur de peau. Le hasard nous dirige vers un stagiaire qui ne trouvera pas l'aéroport de Medan et passant par Kuala Lumpur, puis il nous répétera que l'avion prochain est à 11h30 et que nous avons largement le temps. Il ne veut pas que nous payons en carte bleue mais uniquement en cash puis se trompe sur le montant alors il nous propose de payer en carte finalement alors que nous avions fait du change en dollars Singapouriens. Le temps défile à toute vitesse dans ces cas là et nous avions peur de faire tout cela pour rien. Après 50 minutes nous avons enfin nos billets mais nous devons confirmer l’hôtel de Bukit Lawang. Finalement nous passons l'immigration pour rejoindre in-extrémiste notre vol. Nous aurons confirmation dans l'aéroport de KL après avoir passé un coup de fil auprès de l'auberge « Garden Inn ». A l'origine, nous avions prévu de parcourir les 90 km qui séparent l’aéroport de Medan à Bukit Lawan en bus public. Mais comme nous prenons le dernier vol de la journée, nous demandons à Ujai, l'aubergiste, de venir nous chercher en voiture particulier car après ces péripéties, nous nous voyons pas changer 3 fois de véhicule et de nuit sur une route minée de nids de poule.

Avec à nouveau plus d'1 heure de retard, nous arrivons sur l’île de Sumatra, nous mettrons 4 h pour atteindre vers 1 h du matin Bikut Lawang. Ujai qui parle français car il est marié à une Française et à vécu quelques années à Dijon, nous accueille. Nous sommes chaleureusement accueillis à Garden Inn.





Du balcon de notre chambre

La jungle en face
Nous avons deux superbes chambres en duplex avec balcon et hamac surplombant sur la rivière et la rive en face où se trouve la jungle pour la somme de 250 000 roupies soit l'équivalent de 16 €, c'est carrément royal.

Nous nous couchons rapidement et avons une nuit bien réparatrice, Nous nous levons vers 11h le lendemain matin. Nous revoyons notre programme finalement nous n'irons pas voir les éléphants au nord de Sumatra. Nous sommes pris par le temps. Et Nous sommes fatigués, nous optons uniquement pour un trek de 2 jours et nuit dans la jungle afin de découvrir la faune et la flore de Sumatra.


Une classe qui nous a interwievé

Vers la forêt

Le village


le marché hebdomadaire

Les piments locaux que l'on retrouve dans tous les plats

Filets de pêche
Nous passons l'après-midi, à visiter le village, nous promener dans le marché hebdomadaire et à avancer dans les cours de Gaïa.

Le lendemain, notre guide assermenté vient nous chercher à l'auberge sur les coups de 9h. Il s'appelle Sinar, qui signifie Soleil en indonésien. Nous sommes aussi accompagnés par un assistant Antar qui aidera beaucoup Gaïa durant notre périple lors que nous serrons confrontés à un terrible orage sur les 2 dernières heures de la randonnée avant d'atteindre le campement. 
Nous commençons à peine à marcher à la sortie du village, que la pluie commence à tomber. Nous trouvons un abri. Sinar nous demande si nous pouvons retarder notre circuit d'une journée, car si la pluie continue, la journée risque d’être assez désagréable avec les sentiers glissants et dans ce cas de figure, les bêtes très souvent se cachent. Nous lui disons que malheureusement, comme nous sommes arrivés avec une journée de retard nous n'avons pas d'autre solution, car nous reprenons un vol dans 3 jours très tôt le matin.
Nous attendons un peu, la pluie se calme et nous pénétrons enfin dans le royaume hostile de la jungle. Nous y sommes enfin, cela fait un bout de temps que nous voulions y aller depuis plus de 13 ans lorsque notre amie Samia nous avait conté son périple.

Nous marchons à peine une demi-heure dans la forêt dense et aux chemins escarpés que nous faisons face à un premier Orang-Outan puis au détour d'un arbre, nous en rencontrons un autre suspendu aux branches. 
Début du sentier en forêt
Il descend vers nous. Nous restons quelques minutes à les admirer. Nous échangeons quelques regards réciproques et interrogatifs. Nous croisons essentiellement des femelles avec leurs petits âgés d'un an tout au plus.

Les Orangs-Outans vivent en solitaire, la mère élève son petit jusqu'à 3 ans puis il doit se débrouiller seul par la suite. Pour dormir, ces derniers fabriquent des nids dans les arbres avec des feuilles et des branches. Chaque nuit ils recommencent leur fabrication. Ils ne descendent presque jamais au sol et ne vont pas à la rivière de peur de se faire attaquer par des serpents. Alors, pour trouver de quoi se désaltérer ils mangent beaucoup de pastèques car c'est un fruit particulièrement rafraîchissant du fait de sa très forte teneur en eau (90%). Son alimentation est constitué de mangues, dattes, litchis et autres fruits exotiques. Il mange également des lianes, des feuilles, des jeunes pousses et même des écorces.
L'orang-outan est aujourd'hui très protégé car il a failli disparaître. Cependant la régression de la forêt tropicale humide le menace. Tout au long de la route menant au village de Bukit Lawang il y a de vastes étendues de palmeraies sur plusieurs dizaines de km.

 Pour aller plus loin vous pouvez lire l'article de Harold Thibault dans Le Monde : la forêt assassinée


La forêt tropicale humide est saccagée au profit de l'huile de palme et du caoutchouc. Et bien-sur, une entreprise française trempe dans la combine avec seulement 37%, je vous laisse deviner de qui cela peut bien être. C'est un Breton avec un nom commençant par un B. et qui détient entre autre depuis quelques temps le groupe Canal +.






termites



Le singe  Thomas Leaf bien maquillé


le macaque chapardeur


Une petite fourmi


le pique-nique du midi, un nasi goreng bien épicé

Les gibbons sautent de branches en branche






Nous continuons notre balade toujours en prenant plus de hauteur puis nous croisons les Thomas leaf très reconnaissables avec leur crête, façon punk sur le haut du crane. Nous suivons pas mal de groupes mais les animaux n'ont pas l'air très effarouchés. Ils se laissent approcher pour une photo ou deux. C'est l'heure du Lunch et notre guide nous trouve un endroit où l'on peut observé de loin des toucans et des Gibbons. Notre repas est un Nasi Goreng, il est un peu épicé comme toute la nourriture que nous mangeons ici. Depuis le début de notre voyage, Gaïa n'avait pas connu cette version alors elle se rabat sur les fruits à profusions dont les restes feront le bonheur des animaux dissimulés derrière les branches.
La journée se termine, il nous reste encore 1h30 de marche quand un violent orage pointe le bout de son nez. Nous protégeons les appareils photos et le temps d'enfiler une cape de pluie nous sommes sous un déluge d'eau. Nous devons emprunter un chemin en descente et redoublons de vigilance pour ne pas glisser. Enfin nous arrivons au campement, la pluie s'est calmée. Les campements sont réalisés avec des bâches et nous avons la chance d'avoir une superbe tente pour nous trois. Cela nous rappelle nos trois mois de camping. Nous sommes rassurés, nous dormirons bien au sec.


Repas du soir



baignade dans le torrent après l'effort


un petit lézard
Un cuisinier est venu par la rive du village pour amener bouées et nourriture. Car demain nous repartons en rafting jusqu'au village. Le repas est gargantuesque. Le guide et le cuistot mangent avec nous et nous échangeons sur leur conditions et l’intérêt de la manne touristique venant admirer les Orangs-Outans. Nous finissons la soirée par des parties de Uno. Nous apprendrons aussi que le centre de réhabilitation près du village a été fermé car il ne recevait plus de subvention. Malgré tout ce trek fut très enrichissant et la portée pédagogique de notre Guide Sinar était non négligeable.




Le lendemain nous nous réveillons en ayant fait le tour du cadran. Nous faisons un petit tour à la cascade pour nous rafraîchir un peu. Le soleil est bien présent et il cogne. 
Pancake du matin

Notre Mi goreng du midi cuit au feu de bois

Notre campement 


les macaques sont au guet pour chaparder de la nourriture


















les arbres grandes fougères 



La descente en rafting est un bon compromis, car nous sommes bien installés confortablement dans de larges bouées ficelées ensembles, elles formes un radeau stable.  Sinar est tout de même tombé à l'eau en perdant son bâton.
Un arrêt plus loin où il en fabrique un autre et nous sommes repartis.
 En 20 minutes seulement, nous arrivons au pied de notre hôtel. La veille, nous avions fait une randonnée de 6 heures. La rivière Bohorok est très rapide mais peu profonde avec les pluies des jours précédents, elle est chargé en terre, ce qui lui donne une couleur marron.


Notre radeau 


Carte de visite de notre guide que nous recommandons



Nous rentrons épuisés mais très contents d'avoir pu voir ces derniers grands singes encore menacés il ne faut pas l'oublier.

Notre auberge très agréable
Les transports publics existent mais il faut changer deux à trois fois de véhicule. La meilleur chose à faire c'est de se mutualiser pour réserver un véhicule avec chauffeur. À l'aller, nous ne savions pas que les deux français Kevin et Jess arriveraient le même jour. Mais heureusement pour nous, nous pouvons partir ensemble. 350 000 roupias pour rejoindre Medan. Nous y passons la nuit car notre vol est le lendemain à 9h.


Une ancienne maison chinoise à Medan

Nous nous envolons vers Lombock. Notre suite du programme : canoter sur la mer de Flores dans l’océan Indien sur un beau rafiot à destination des îles de Komodo et Rica à la découverte des plus gros lézards du monde,. de véritables dragons....