Petit arrêt sur le caillou et l’Île aux pins en mars 2016.
Résumé de notre séjour du 5 mars au 20 mars
Pas de cyclone mais
beaucoup de nuages et de pluie
Après la Polynésie nous avons décidé de nous arrêter non pas en Nouvelle Zélande ni en Australie mais en Nouvelle Calédonie. Grand mal nous en à pris, nous sommes toujours sous la pluie. Nous rêvons de chaleur et de soleil car nous avons la moiteur avec des températures de 30°C. Pardon ! nous vous prions de nous excuser car nous nous plaignons alors que nous sommes sous les tropiques et qu'il est indécent de parler du mauvais temps sachant qu'en métropole c'est toujours l'hiver. Mais etre aux antipodes, avec un ciel menaçant, finalement le lagon qui devait etre bleu électrique est souvent gris ou vert foncé.
Nous voici en Nouvelle Calédonie où les lagons n'ont rien à envier aux atolls de la Polynésie. Nous commençons notre séjour dans l'unique auberge de jeunesse de Nouméa. Nous rencontrons différents profils de voyageurs dont la majorité sont de jeunes français espérant un travail. Et c'est le carrefour d'une population cosmopolite des pays limitrophes comme l’Australie et le Japon. La cuisine commune permet d'échanger sur nos destinations et de glaner quelques informations sur les attraits historiques de la région.
Plage de Anse Vata |
Centre ville de Nouméa vu de notre auberge |
Centre culturel Jean Marie Tjibaou |
Résultats, nous peaufinons notre trajet sur l’île et nous profitons de quelques éclaircies pour visiter les plages de Nouméa et la petite île au large accessible uniquement par bateau, l’île au Canard. Cette dernière est très très touristique mais le chemin aquatique aménagé vaut le détour. Instructif et pédagogiquement bien pensé, il décrit toutes les espèces des lagons et ses abords sont fortement préservés.
Deuxième point d’intérêt incontournable, le centre culturel Jean-Marie Tjibaou. L'architecture pensée par Renzo Piano est le symbole fort de la culture Kanak. Les cases, ainsi nommées, offre un descriptif de la culture Kanak. C'est pour nous une bonne entrée en matière
Départ pour l’île des Pins avec un gros coup de stress
Ne restant que 15 jours en Calédonie, nous avons décidé de nous rendre sur l’île la plus proche du caillou. En 30 minutes de vol, nous nous retrouvons sur l’île des Pins. Le Lundi matin, nous nous levons tôt et bouclons rapidement nos sacs afin de voyager léger (nous laissons 2 de nos 4 sacs en consigne à l'auberge), car sur Air Calédonie, on ne badine pas avec les surcharges. Il nous en coûtera de 190 francs par kg excédentaire. Encore une fois, nous ne savons pas voyager léger car nous partons encore une fois avec notre tente et un peu de nourriture, car nous savons que le camping que nous avons choisi est assez loin de la première supérette et que le restaurant de l'auberge indique des prix bien trop élevés pour notre bourse de blogtrotteurs. Nous avons rendez-vous avec une navette à 7 h du mat, au coin de la rue de l'auberge, Notre avion part à 8h30 de l'aéroport de Magenta qui se trouve à 20 mn du centre ville. A 7h10, la navette ne pointe toujours son nez. Clotilde a deux reprises ira à la réception de l'auberge afin d'avoir des nouvelles de la navette. Le chauffeur nous indique qu'il arrive. Il ne faut pas s'inquiéter. A 7h30, nous faisons toujours le pied de grue sur le parking à guetter l'arrivée du véhicule. La pression monte, on s’engueule, on se reproche tout et n'importe quoi. Une femme qui vient de déposer son enfant à l'école maternelle à coté du parking, voyant notre désarrois, nous propose de nous emmener à l'aéroport. Il nous reste à peine 20 mn avant la clôture de l'enregistrement des bagages pour notre vol. Hèlène notre bon samaritain, contourne les embouteillages du lundi matin de Nouméa et nous dépose juste quelques minutes avant la fermeture du vol. Nous la remercions rapidement et courrons vers le guichet. Nous sommes heureux, l’île des pins est à portée de bras. Le guichetier nous demande de déposer nos bagages à mains en premier car nous n'avons droit qu'à 3kg en bagage à main. Et là c'est la douche froide, Clotilde s’aperçoit qu'elle n'a plus sa besace. Heureusement, nos passeports sont toujours dans nos ceintures. Mais nous aurions préféré voyager léger autrement : il manque à l'appel, un téléphone portable, la liseuse avec tous les guides de voyage et son appareil photo tout neuf avec une bonne partie des photos de Tahiti et de Sydney que nous avions pas eu le temps de transférer sur l'ordinateur.
On est dégoutté mais on décide de partir tout de même car la chauffeuse Hélène est déjà loin. Comment la retrouver, on ne connaît pas son nom, lors de nos rapides échanges, nous savons juste qu'elle a un petit garçon de 4 ans qu'elle dépose à l'école à coté de l'auberge et qu'elle travail dans la prévention sanitaire. Mais le doute nous envahi pendant notre traversé : « Et si nous avions oublié notre sac ailleurs ? » Pour Clotilde c'est le grand trou noir.
Bon, on monte dans l'avion, mais le cœur n'y est pas et on ne savoure pas le survol du lagon qui est pour une fois ensoleillé avec un rendu de la mer bleu électrique.
l’île des Pins
Nous sommes accueillis par notre aubergiste très sympathique dont le transfert A/R de l’aéroport est facturé 1500 francs par personne. Bienvenue en Nouvelle Calédonie, nous ne pouvons pas lever le petit doigt sans nous faire assassiner par des prix exorbitants.
Nous avons peut être un surplus de bagage mais nous allons pouvoir survivre un certain temps. C'était sans compter que nous n'avions pas prévu qu'il n'y aurai pas de cuisine pour les campeurs. Alors Clotilde eut la bonne idée d'acheter à la supérette du coin (5Kms A/R) une bouilloire. Eh oui ! comment voulez-vous faire chauffer quelques choses sans gaz avec juste un barbecue ? Concernant le barbecue nous avions déjà donné au Chili, 2 heures pour faire cuire des pâtes. Notre valise regorge de purée et de produits lyophilisés et nous tenons à prendre nos petites dosettes de café achetées la veille.
Survol de 30 minutes du lagon vers l’île des Pins |
Notre nouvelle tente offerte par l’élagueur polynésien |
Baie de Kuto |
Tour de pirogue dans la baie de Upi |
Un premier problème réglé, mais nous faisons des envieux parmi les campeurs. Nous avons l'impression d'avoir trouvé le Graal.
La bouilloire sera prêtée à plusieurs reprises à des campeurs qui n'avaient pas prévu le coup.
Notre première après-midi est dédiée aux devoirs de Gaïa, Clotilde passera plusieurs coups de fil via Skype auprès des services des objets trouvés de Nouméa et l'auberge de jeunesse qui recherche aussi notre sac. Nous finissons notre journée par un bon bain dans le lagon à proximité de notre camping, la baie de Kanumera Nous réservons pour le lendemain, une balade en Pirogue le long de la baie d'Upi avec un retour depuis la baie de Oro dans la réputée piscine naturelle où nous nous émerveillons de la beauté des fonds tropicaux. Il n'est vraiment pas nécessaire de plongée en bouteille pour admirer des centaines de poissons à quelques mètres de profondeur.
Le midi nous avons opté pour le plat typique de la gastronomie locale, le Bougna qui n'a rien à voir avec l'Auvergnat.
Le mercredi, nous louons une voiture qui nous permet de faire le tour de l’île et de visiter les points les plus connus : les ruines du bagne d'Ouro, son cimetière des prisonniers, la maison du gardien reconvertie en gendarmerie. Nous visiterons aussi la grotte de la reine Hortense, une reine d'une des tribus du 19e qui s'était réfugiée là lors de guerre de succession fratricide.
Crabe de cocotier croisé dans la forêt |
bête non identifiée dans le lagon |
Baie d'Oro, nommée piscine naturelle |
Crabe violoniste |
Le bougna plat kanak cuit sur des pierres chaudes à l'étouffée |
Baie de Saint-Matthieu |
Ancien magasin du bagne de l’île des Pins |
Ancienne cellule |
Le cimetière des condamnés pas entretenu |
La grotte de la Reine Hortense |
Nous finirons la journée par l'ascension du Mont N'Ga, point culminant de l’île où il est possible d'avoir un panorama à 360°. Malheureusement pour nous, une nouvelle fois, les nuages menaçants apparaissent et gâchent la vue.
Les deux jours suivants, nous resterons pratiquement tout le temps au camping à l'abri du Faré car une pluie incessante s'abattra continuellement sur l'île jusqu'à notre retour sur la grande terre.
Nous aurons le droit à une danse d'accueil kanak car un paquebot déverse ses hotes sur l'ile une fois par semaine.
Pic de N'Ga , point culminant de l'ile |
Une nouvelle fois, c'est Tahiti douche, la pluie tropicale continue |
Les deux jours suivants, nous resterons pratiquement tout le temps au camping à l'abri du Faré car une pluie incessante s'abattra continuellement sur l'île jusqu'à notre retour sur la grande terre.
Nous recevons entre temps un message de notre chauffeuse providentielle (Hélène), celle-ci a pris le temps de téléphoner aux différents campings de l’île et laisser un message à la réception. Après des échanges par mail, nous convenons un rdv le samedi, le jour de notre retour sur Nouméa.
A notre arrivée, nous réceptionnons notre voiture de location. Nous sommes passés par Europcar. Compagnie légèrement plus chère que l'agence Point rouge, mais nous avons eu de mauvais échos de cette dernière.
Nous partons acheter les guides touristiques pour les prochaines destinations, car nous en avons un peu marre de la tablette pour lire les guides, cela n'est pas du tout ergonomique.
Nous en profitons pour acheter quelques cadeaux pour Hélène et son fils afin de la remercier de nous rendre notre sac. Une fois le sac récupéré, nous partons sur ses conseils vers le Nord. Car la météo est toujours autant dégradée, il pleut des trombes d'eau.
Nous changeons notre itinéraire de départ, finalement nous n'irons pas dans le sud du cailloux car les prévisions sont très mauvaises pour les prochains jours et les routes en latérite ne seront pas praticables avec notre petit véhicule de location. Après avoir fait des courses de ravitaillement, direction le grand nord où la météo serait plus clémente avec une première étape à Bourail. Nous y arriverons à la nuit et utiliseront les phares de la voiture pour planter la tente.
Nous campons chez « le rêve de Némo », qui donne directement sur le lagon.
Le lendemain, la météo
est bonne, il fait très chaud et humide, c'est étouffant, nous
décidons de faire une petite randonnée qui passe à proximité de
la roche Percée, des baies des tortues et des amoureux. Au bout de
45 mn de marche, nous sommes en sueur, c'est épouvantable, nous
décidons de rebrousser chemin et d'aller piquer une tête dans le
lagon, il fait trop chaud pour marcher sous ce cagnard.
La baie des tortues |
La roche percée |
Le bonhomme à Poe près de Bourail |
Nous finirons la journée au camping où Gaïa avancera sur ces devoirs, et oui en vacances longue durée, on bosse très souvent le dimanche.
Baie de Galope à Voh |
Le lundi matin, direction
toujours plus au nord, nous passons à proximité de Voh, où en ULM
il est possible de voir le cœur photographié par Yann Arthus
Bertrand puis par Koumac et arrivons en fin d'après-midi à Poingam,
où nous installons juste avant le déluge. Nous finirons sous la
pluie en nous baignant dans la piscine du gîte.
L'emplacement à Poingam |
Comme d'habitude, nous mangeons dans notre tente notre traditionnelle purée-jambon, et nous nous offrons un petit dessert et deux expresso. Nos finances ne nous permettent pas de manger au resto quotidiennement.
Le lendemain, on se repose et on alterne, baignade et devoirs, il fait chaud et beau, c'est agréable. Le soir, nous réservons notre repas à l'auberge. Nous mangeons un excellent repas à base de poisson et riz coco en compagnie de l'ensemble des pensionnaires du gîte et une famille installée fraîchement à Nouméa. Ils ont commencé par la Nouvelle Zélande puis l’Australie et leur projet a abouti en Nouvelle Calédonie. Avec leur fils Maxime de 4 ans, Gaïa prenait très à cœur son rôle de Baby-sitter car nous les n'entendions pas et les parents étaient ravis de souffler un peu. Le couple se promenait sur le Cailloux pour le faire découvrir à la sœur et la mère Guillaume.
Nous hésitons un moment pour savoir si nous restons une nuit de plus sacrifiant ainsi la cote ouest.
Car il fait souvent meilleur coté ouest que sur la cote est où les nuages restent bloqués sur les reliefs montagneux.
Finalement, nous optons
pour une escale dans la ville d'origine de Jean-Marie Tjibaou et sa
magnifique baie de la Poule Couveuse avec un air de Baie D'Along.
Nous nous offrons un
succulent repas du midi dans un Resort 5 étoiles, car rien n'est
ouvert dans le village et à plusieurs km à la ronde. Nous installons
notre campement au camping Babou où il n'y a plus d'internet depuis
15 jours, ils attendent un nouveau modem. Nous en profitons pour
checker nos mails, nous recevons un message concernant la
récupération de notre appartement. En effet, le bail d'un an que
nous avons signé avec l'agence Bed and School à des étudiants doit
faire l'objet d'un courrier de notre part si nous ne voulons pas
qu'ils reconduisent tacitement le bail. Nous étions dans la limite
pour les informer début mars et nous pensions que l'agence les avait
déjà prévenu. Comme il y a urgence, nous avons pris notre plus
belle plume pour leur stipuler qu'ils doivent agir très rapidement.
En fin de journée, nous retournons dans le resort et nous nous
offrons un apéro dans l’hôtel (le wifi ça coûte chère au bout
du monde) pour joindre notre contact en France qui partait lui pour
la Bretagne. Le lendemain matin, nous avons réitéré un mail plus
salé placé en faction sur le parking de l’hôtel cette fois-ci
(on fera des économie si nous n'avons plus notre logement à notre
retour), car nous n'avons aucune nouvelle de l'agence.
Pris de panique, nous
décidons de descendre sur Nouméa car le wifi sera meilleur et puis
le temps nuageux et la pluie redouble sur le chemin du retour.
La baie de Hiengène, avec la poule au fond |
Nous voulions nous arrêter au parc des Grandes Fougères et voir des cagous, l'oiseau emblèmatique de la région, la pluie redouble lorsque nous arrivons aux environs. Cela ne nous parait pas engageant. Nous continuons la route vers Nouméa
Enfin, nous désirons
réexpédier notre tente et quelques souvenirs accumulés depuis de
nombreux mois afin d’alléger nos sacs. Nous effectuons plus de 400
km en 6 h sur les petites routes sinueuses en empruntant l'une des
transversales du Caillou. Nous ne camperons pas près du parc des
« grandes fougères » des trombes d'eau tombent. Nous
décidons de rejoindre Nouméa et de dormir au sec. Nous avons aucune
réservation à l'Auberge de Jeunesse. Celle-ci affiche complet. Nous
avons le choix entre les hôtels de passe bas de gamme ou très chic
« Best Western », nous optons pour la chambre luxueuse et
un accès rapide Wifi. Finalement, les nouvelles sont bonnes les
amis, nous allons pouvoir récupérer notre appartement au retour de notre séjour.
Les deux derniers jours, nous les consacrons à faire notre super colis de 15 kg à envoyer et visiter une nouvelle fois Nouméa.
Il faut savoir que les prix d’expédition de colis jusqu'à 20 kg défient toutes concurrences si l'on les expédie par voie maritime, soit 5100 francs pacifique jusqu'à 20 kg. Il faut donner un numéro de téléphone local avec une personne référente (qui donnera son aval à l'ouverture du colis car la douane peut bloquer l'expédition si elle décrète qu'il y a une chose suspecte lorsque le colis est passé au scanner). Un des personnes de l'auberge de jeunesse veut bien s'en charger en cas de problème.
Nous visiterons aussi l'aquarium des lagons de Nouméa, nous y passerons un bon bout de temps puisqu'il pleut toujours.
Cela nous a permis de mettre des noms sur tous les animaux croisés lors de nos séances de baignade et de voir de superbes coraux fluorescents chers à Jean-Pierre.
Ces coraux ne sont visibles en mer qu'à 200 m de profondeur.
On en a marre de cette météo pourrie, nous sommes pressés de partir vers de nouveaux horizons, où le climat sera plus sec.
Finalement, notre séjour dans le Pacifique s'achève. Nous sommes contents de partir ailleurs car nos 3 mois de camping nous pèsent même si nous avons tout de même alterné quelques fois pour un bon lit. C'est pareil pour la nourriture, nous avons hâte de redécouvrir la nourriture asiatique qui sera plus abordable.
C'était chouette, mais nous ne nous sommes jamais autant fait piquer que sur ce Caillou. Si vous voulez la version de Pätrick Timsit en visite à Koumac, à visionner sur youtube :
Nos impressions sur la Nouvelle-Calédonie :
Nous avons conversé avec des métropolitains installés depuis plus ou moins longtemps sur le territoire. Les échanges avec les Kanaks se sont réduits à de succincts achats dans les petites épiceries des villages de la Brousse. Nous n'avons pas opté pour dormir en tribu. Cela était un peu au-dessus de nos moyens. Le seul Kanak avec qui nous pouvions parler était le pilote de la pirogue mais il n’était vraiment pas causant et on voyait vraiment qu'on l’agaçait avec nos questions. Enfin, il faut vraiment faire attention les week-ends, le taux d'alcoolémie est avéré. Il y a de nombreuses personnes complètement éméchées qui deviennent très agressives et qui prennent le volant dans un état pitoyable. La vente d'alcool est interdite les après-midi du mercredi, vendredi, samedi et dimanche mais cela ne résout pas le problème. Les files de consommateurs s'allongent durant ces matinées où la marchandise est en vente libre.
Les paysages sont époustouflants et les photos de carte postale n'ont pas besoin d’être colorisées. Cependant, visiter la Calédonie durant la saison des pluies n'est pas une bonne idée. Mais nous n'avions pas d'autres solutions lors de la réalisation de notre périple.Nous savions que nous y allons durant la saison des pluies. Enfin, un mois dans le Pacifique, ce fut difficile financièrement. Même en faisant des sacrifices, nous avons peine à tenir notre budget.
Enfin, le wifi n'est vraiment pas développé sur les îles françaises du bout du monde. Cela a été une vraie galère pour mettre à jour le blog. D'ailleurs, au bout d'un moment, on a lâché prise, c’était impossible de charger des photos ou quoi que se soit.
On espère que cela sera meilleur en Asie.
Notre voiture de location pourrie, la 108, un véhicule vraiment peu recommandable sous les tropiques |
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