Equateur

Du 20 septembre au 15 octobre 2015

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Dans le sud de l’Équateur et notre bilan 
des 3 semaines écoulées


Le 18 octobre 2015






Guayaquil

De retour des Galapagos nous nous sommes arrêtés à Guayaquil. Située au sud de Quito, elle est la plus importante de l’Équateur, tant par le nombre d'habitants (2,5 millions environ), que par son impacte économique sur le pays. Nous arrivons dans une ambiance tropicale, cela nous change de Quito, il fait presque 30° et l'air est saturé d'humidité, à la sortie de l'avion, cela est saisissant.
Comme à notre habitude nous n'avons pas fait de réservation d’hôtel. Nous sommes veille de fête de l'indépendance du 9 octobre 1820. 
Un peu d'histoire :
Le 9 octobre 1820, pratiquement sans effusion de sang, un groupe de civils appuyés par des soldats des « Granaderos de Reserva », un bataillon cantonné à Guayaquil, arrêtèrent les chefs des autorités espagnoles après avoir débordé les gardes fidèles à l'Espagne. Guayaquil se proclama indépendante de l'Espagne, devenant la « Provincia Libre de Guayaquil ». José Joaquín de Olmedo fut proclamé Jefe Civil (chef civil) de Guayaquil. Ces événements allaient s'avérer un élément-clé de la victoire dans la guerre d'indépendance de l'Équateur.
Le 26 juillet 1822, José de San Martín et Simón Bolívar eurent une célèbre rencontre à Guayaquil, au cours de laquelle ils dressèrent les plans de l'indépendance de l'Amérique du Sud espagnole.


Nous nous rapprochons de l'office du tourisme à l'aéroport qui nous conseille de prendre l’hôtel du même nom. Il est très chic et a une capacité de 200 chambres. Nous avons de justesse une chambre triple pour 29$. C'est un peu au dessus de nos moyens, cela nous convient tout à fait. Il est situé sur l'avenue du 9 octobre, l'avenue principale de l’agglomération.
Grand bien nous en a pris car la ville va rendre piétonnière l'avenue entre le parc de l’indépendance  et le Malecon 2000.
L'avenue du 9 octobre piétonnière

A cette occasion, il y aura un défilé des écoles militaires et des concerts toute la journée,










une remise de gerbes de fleurs ( ce sont plutôt des tableaux de fleurs) sur la place de l'indépendance.





L'ambiance est bon enfant et familiale, sur une scène se mêle folklore et musique commerciale.



Et notamment le tube d'Enrique Iglesias - Bailando -









Ce tube nous suit depuis le début du voyage. Il est en tournée actuellement en Équateur, c'est de la folie.

A écouter pour vous mettre dans l'ambiance.




Il y a aussi cette chanson de Roméo Santos, que nous entendons quotidiennement dans les restaurants, les bus, les taxis.... Ce sont nos bandes originales de notre périple.




Attention veille de jours fériés ou de dimanches, nous ne pouvons pas acheter d'alcool, même pas une petite mousse, nada. Tout ceci est pour garantir la sécurité bien évidement.
Avec notre appareil qui a pris l'eau et qui ne fonctionne plus, nous tentons de chercher un réparateur en vain. Lorsque nous demandons à acheter un autre appareil photo, nous sommes redirigés vers les téléphones portables. Les vendeurs trouvent bizarre de vouloir acheter un appareil alors que les téléphones font double emploi. Plus besoin d'appareil photo vous avez le téléphone en plus ! Nous nous rabattons lors de notre recherche sur une Gopro. Peu de magasins proposent le produit, 2 boutiques ayant fenêtre sur rue ont le monopole. Le prix affiché est hallucinant, le dernier modèle est à 899$ (en comparaison, en France le tarif est de 399€). Nous nous résignons et attendrons pour acheter un autre appareil dans un autre pays. Nous avons fait une découverte du marché des pièces détachées pour téléphones et ordinateurs. De nombreux petits ateliers retapent entièrement tous les smartphones mais pas pour les appareils photos (dommage !!!). Un des vendeurs nous propose même une Gopro 2 usagée tombée certainement d'un camion, que l'on refuse.

Le trafic et le bruit des Bus
Pour se déplacer intra-muros ou pour rejoindre une autre ville, l’Équateur possède différentes compagnies de bus très confortables pouvant relier toutes les villes du pays. C'est une moyen très peu onéreux et facile à emprunter. Par contre, le revers de la médaille c'est qu'ils sont bruyants et très polluants. Il ne faut pas rester derrière car vous risquez d'avoir les fosses nasales remplies de fumée noire. Le trafic en ville est dense dû en parti aux nombreuses lignes de bus qui sillonnent l’agglomération et aux voitures qui klaxonnent perpétuellement.

Le fleuve Guaya


Pendant ces 3 jours, nous nous baladerons dans le long du fleuve Guaya sur le Malecon 2000, une promenade aménagée très prisée des Guayaquilenos. Comme nous l'a conseillé l'office du tourisme, nous sommes allés au Parc Historique, où l'on peut observé des animaux de toutes les régions du pays ainsi que des reconstructions des vieilles bâtisses en bois qui bordaient le fleuve au siècle dernier et qui ont échappé aux nombreux incendies. Nous mettrons plus d'une heure et demi en bus pour rejoindre ce site au nord de la ville en bus urbain et avec le réseau Métro via. C'est très économique, 25 centavos par personne, mais il faut être patient pour s'y retrouver avec l’anarchie des lignes et des arrêts qui ne sont pas signalés. Nous avons aussi déambulé dans le quartier du Cerro Santa Ana qui a un air de Valparaiso avec ses maisons colorés et nous avons trouvé le parc San Francisco où se côtoient dans les allées des écureuils, des pigeons et des iguanes.








une ancienne maison en bois des plantations de café

Cerro Santa ANA




Dans le parc Saint-Francisco





Le terminal terrestre


Pour quitter Guayaquil, nous nous sommes rendus au terminal terrestre des bus, qui se trouve au sud de la ville près de l'aéroport et du terminal urbain Rio Dole. C'est un bâtiment immense de 3 étages avec plus de 200 boutiques et restaurants et 90 guichets de compagnies qui proposent des destinations sur le pays et même à l'étranger. mais, il est très facile de s'y retrouver.

Cuenca
Nous décidons de descendre plus au sud à Cuenca. La ville est célèbre pour sa fabrication de chapeau en paille que l'on nomme « Panama ». Avec son centre ville historique et son architecture datant du 16ème et 17ème siècle et son parc naturel « Las Cajas » à plus de 4000 m, cette ville de plus de 200000 habitants est incontournable. 

Il y a 12 ans, nous étions déjà passés par Cuenca, mais nous avons pratiquement oublié ses quelques églises à visiter, son musée d'art moderne installé dans un ancien centre pour alcooliques à coté de l'église San Blas, son musée Pumapungo rempli de trouvailles archéologiques, de sa section numismatique sur l'histoire de monnaie équatorienne qui a abandonné le Sucre pour le dollar en 1999 avec à ses pieds un site archéologique Inca, la promenade le long de la rivière Barranco, et de sa cathédrale de l'Immaculée Conception qui détient une statue de Jean-Paul de 4 m de haut avec son marbre de Carrare.

La vieille cathédrale

La nouvelle cathédrale

Jean-Paul


Vue des toits de Cuenca depuis notre hôtel

Eglise San Blas

Musée municipal d'Art Moderne





le site Inca de Pumapungo




Le Dimanche, Cuenca est déserte, nous en avons profité pour aller à Banos, un petit village à 6 km. Il suffit de prendre un bus urbain pour 25 centavos qui vous emmène près de nombreux bains privés où il est possible de mijoter dans de l'eau chaude des volcans, il y a aussi un hamman branché directement du ventre de la terre, Nous avons choisi, celui qui acceptait les enfants : la Piedra de Agua.



Cuenca vu de Banos


les cochons d'inde en brochette, on n'en a pas encore gouté




Un autre jour, nous nous sommes rendus à plus de 80 km de Cuenca sur l'unique site Inca découvert à l'heure actuelle en Équateur.  Nous avons décidé de nous y rendre car nous ne pensons pas visiter les ruines péruviennes près de Cuzco lors de notre traversée du Pérou dans les semaines à venir. Nous y sommes déjà allés il y a 12 ans et les prix seraient devenus exorbitants, si nous voulons tenir notre budget nous ne devons plus faire d'écarts.

En compensation, nous visiterons les sites incas au sud de l’Équateur et le nord du Pérou. Donc, le site archéologique inca d'Ingapirca s'élève à 3 200 m d'altitude à 85 km (soit 3 heures de trajet avec une crevaison en prime), au nord de la ville de Cuenca. Une plate-forme, ancien lieu de culte, constitue la partie centrale des ruines. Des escaliers et des portes de forme trapézoïdale s'élèvent au milieu des vestiges. Il a été bâti sur des fondations de temple de la civilisation Canari qui s'y trouvait auparavant, Ceux-ci vénéraient la Lune alors que les Incas adoraient la divinité du Soleil entre autres. On peut y admirer les ajustements très précis de la construction des Incas sans scellement qui résistent aux secousses sismiques.

Crevaison sur la route de Canar









A 20 mn du site, une tête dInca 




Petit bémol concernant le parc naturel de Cajas, les paysages sont sublimes. Le parc détient plus de 300 lacs et zones humides un peu marécageuses, il n'y a pas de doute sauf que le marquage du sentier est quelques fois inexistant. De plus, certains circuits empruntent la route d'une dangerosité extrême ( on doit marcher sur le bas coté de la route emprunté par les semi-remorques et les bus qui relient les villes de Guayaquil et Cuenca). La majorité des chauffeurs ne respectent en rien les limitations de vitesse. Alors quand vous avez un semi-remorque lancé à toute allure dans une descente et que vous êtes dans un virage avec une glissière, sans rien derrière, on en en mène pas large. Heureusement pour nous, nous avons trouvé un petit sentier à flanc de montagnes limitant ainsi les risques. Les gardes du parc ne semblent pas être affolés mais vous invitent toutefois à prendre une photo du plan des sentiers, il se révélera très utile quand nous cherchions notre chemin, le balisage est parfois effacé.  Sur la route 4, nous avons du à plusieurs reprises revenir sur nos pas. Ce sentier est sinon très facile d’accès, nous avons mis 4 heures au lieu des 5 heures prévues. Même si nous avons eu un temps assez incertain, de nombreux nuages et de la pluie sur la fin de la randonnée.


Un scorpion s'est invité lors de notre pique-nique













Réveil « Orangina », secouez-moi, secouez-moi !!!

Dernier jour en Équateur, nous dormons à poings fermés, quand sur les coups de 5 heures du matin, nous sommes d'un coup secoués, les vitres vibrent violemment, Clotilde  pense que quelqu'un veut rentrer dans la chambre, mais au bout de quelques secondes, les tremblements persistent encore. Des particules du plafond sont tombées sur le lit de Gaïa. Nous sommes victimes d'un petit séisme. La routine en somme ici en Équateur. Nous nous retrouvons en pyjama dans la salle commune de notre hôtel avec d'autres vacanciers. Au bout de quelques minutes, comme cela s'est calmé, tout rentre dans l'ordre, tout le monde retourne se coucher. 
En regardant sur Internet, nous apprendrons que l'épicentre était justement près du site de Ingapirca, la magnitude est tout de même de 5,4 sur l'échelle de Richter. Cela n'inquiète pas particulièrement les Équatoriens.


à bientôt avec de nouvelles "bonnes vibrations..."


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Notre Bilan

Voici le diagramme représentant nos dépenses quotidiennes par catégorie:




Finalement, si nous excluons les dépenses des Galapagos, l’Équateur n'est pas une destination trop onéreuse si nous restons sur le continent. Nous avons dépensé par jour et par personne, 18,97 € si on considère Gaïa comme un adulte. La plupart du temps, elle a payé demi-tarif dans les transports en commun, dans les hôtels, elle payait aussi pour une demi-part. Par contre, elle mange bien et nous avons tout le temps pris un plat pour elle. Pour les visites des sites, elle avait aussi un tarif enfant. Cependant, il faut savoir que les étrangers payent très chers les visites des sites souvent le double et voire le triple des Équatoriens. Par exemple, pour le site Inca de Ingapirca, nous avons payé 6$ pour les adultes.

Pour la restauration, nous avons tenté de ne prendre que des menus du jour dans les petites cantines fréquentées par les employés. Dans ces cas-là, nous avons souvent droit à une entrée constituée d'une soupe ou de crudités, du poulet, du riz et des pommes de terre sous toutes ses formes. Un almuerzo (déjeuner) et diner (cena ou merienda), il faut compter aux environs de 2,5 à 3 $. Nous avions droit pour ce prix là, à une boisson (jus coloré), que nous n'avons pas toujours bu, car ne connaissant pas la provenance de l'eau. Nous achetions donc, des boissons en plus.


Pour l'hébergement, nous en avons toujours eu pour 20$, pour ce prix là, nous avions droit à une chambre avec deux grands lits, une télévision et même une salle de bain privée, sauf à Cuenca.
Le wifi est compris, mais laisse parfois à désirer sur la qualité du débit.

L'état des routes, il est très bon pour ne pas dire excellent. Toutes les routes secondaires étaient asphaltées ou cimentées.
La conduite des chauffeurs est correcte, rien à voir avec les 3 pays précédents, les bus étaient très confortables avec siège inclinable, TV et même le wifi sur certaines portions des trajets.
Les bus urbains, il faut compter entre 0,25 et 0,35 centavos selon les villes. Pour les longues distances, on tourne autour des 4 $ pour 100 km.

Globalement, nous sommes enchantés de ce séjour. Les Équatoriens ont toujours été serviables, abordables et nous s’intéressant à notre vie, nos intérêts et notre quotidien. Ils étaient toujours prêts à nous conseiller sur les particularités de leur région en nous donnant des informations intéressantes. 
Contrairement aux Galapagos, nous n'avions pas le sentiment d’être des pompes à dollars.

Le sujet épineux des Galapagos : nous avons adoré malgré le point désagréable des finances. C'est un peu le grand importe quoi. Tout est extrêmement cher, et d'au temps plus si on est un étranger. C'est carrément exorbitant. C'est la sélection par le fric !
Mais cela reste une destination exceptionnelle si on fait abstraction des prix. C'est génial de pouvoir côtoyer de si près des animaux peu farouches. Tous les sites ont une nature préservée, et il faut vraiment mettre la main à la poche pour en profiter. Mais être en Équateur sans y aller, c'est passer à coté de quelque chose formidable et fragile à la fois.
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Le 10/10/2015
Les Galapagos 








 Nous voulions y retourner
A la fin de notre dernier grand voyage, nous nous étions dit, si un jour on repart, on repassera par là.

Après avoir rendu visite à quelques agences de voyage à Quito, nous avons donc décidé malgré un tarif prohibitif de casser notre tirelire et de remettre les pieds sur l'archipel 12 ans après.

Plusieurs choix s'offraient à nous :
* acheter un vol avec une croisière pour les semaines à venir à partir de Quito
* acheter un vol sec, et voir sur place avec les agences qui proposent des croisières de quelques jours sur des escapades de dernières minutes ou des balades à la journée sur certaines îles à partir de Santa Cruz (île principale la plus peuplée ) ou de San Cristobal la plus au sud de l'archipel, ce sont les 2 îles ayant un aéroport.

Finalement, nous optons pour la première solution, cela nous parait plus confortable.
Une des agences, Carpedm  nous propose plusieurs formules de croisière de dernières minutes, les prix sont divisés par 2 ou 3 par rapport au prix habituel. Les compagnies croisièristes veulent remplir leur bateau, car nous sommes en fin de la saison touristique, et la méteo est moins favorable ( l'eau est soi-disant très froide pour le snorkeling (randonnée masque et tuba), finalement l'eau sera autour des 20°.

Les premiers prix débutent autour de 780 $ pour une croisière de 3 jours sur un petit rafiot où les cabines sont en fond de cale. On nous prévient cela est spartiate et ça tangue à la moindre petite vague. D'ailleurs on connaît, c'est ce que nous avions pris comme formule sans confort lorsque nous étions « jeune ».
Nous choisissons une option au dernier moment pour une cabine où nous pouvons loger à trois. Un des adultes ne sera pas obligé de partager sa cabine avec un inconnu.

C'est carrément le grand luxe



Nous prenons donc, une croisière de 6 jours/ 5 nuits sur un navire qui peut contenir jusqu'à 90 passagers. C'est le grand luxe, rien à voir avec notre périple depuis 2 mois. D'ailleurs à bord, nous dénotons un peu avec les couples d’américains retraités qui viennent passer quelques jours de leurs riches retraites sur le Pacifique. Nous n’avons pas de tenue adapté pour les repas servis à table avec maître d’hôtel et cuisiniers en grande tenue. Il y a même un jacuzzi sur le pont supérieur. Mais on s'adapte, Géraud remet tous les soirs son unique belle chemise achetée sur le marché d'Otavallo et Gaïa son chemisier fleuri et nous faisons en sorte de changer de table chaque repas pour biaiser. on a donc manger avec des Anglais, des Américains, un Japonais, une Équatorienne.

Pour régler la facture, l'agence nous propose de faire un virement bancaire depuis notre banque, les frais seront moins onéreux. Si nous payons par carte bancaire, nous aurions des frais supplémentaires de 6%. De plus, nous ne pouvons payer la totalité de la facture en liquide, car nos cartes sont bloquées sur un certain plafond ne pouvant dépasser les 1500 € par semaine.
Après un appel par Skype, la mère de Clotilde se charge de faire les démarches auprès de notre banque.
Afin de faire quelques économies supplémentaires, l'agence nous suggère d'acheter directement nos billets d'avion Quito -Baltra (Santa Cruz) via internet, car les agences des compagnies aériennes font payer plus cher les billets achetés par les étrangers que pour les Équatoriens. On fait une rapide simulation, et on tombe sur le site E-dreams qui proposent un vol direct Quito - Baltra(Santa Cruz) avec la compagnie Avianca avec une arrivée à 11 h 50 ( nous avons Rdv avec le guide de la croisière sur les coup de midi, car le bateau largue les amarres vers 13H30) puis un vol retour avec la compagnie Tame, Santa Cruz- Guayaquil, la 2e grande ville de l’Équateur, au sud du pays, 2 jours après la fin de la croisière.


Le 30 septembre au matin, on est frais et heureux comme des gardons qui vont retrouver la source.

Pour nous faciliter la vie, on s’offre un taxi depuis notre hôtel, afin de nous éviter la bousculade dans les transports publics quiténos. Il faut dire, qu'à l'heure de pointe, on n'est pas trop les bienvenus avec nos gros sacs.

A 6 h 30, le taxi qui a roulé comme un malade nous dépose. On est content, on est hyper en avance, on va avoir le temps de se prendre un vrai café expresso (même si les formalités sont un peu plus longues pour les Galapagos, on doit passer deux comptoirs successifs pour payer des taxes de surveillance et faire poser un sceau sur les sacs avant de faire le checking au comptoir de la compagnie aérienne.). On regarde tout de même le panneau d'embarquement, et là bizarrement on s’aperçoit qu'il y a un truc qui cloche, on voit que notre vol est « demorado », ce qui se traduire par tout simplement «  retardé »avec un départ à 13 h 40. On va au comptoir d'Avancia.
On demande à l’hôtesse si on peut changer de vol puisqu'on a Rdv à Santa Cruz à 12h.
Elle nous dit qu'il n'y a pas d'autres vols et que notre vol n’existe pas. Le vol ne va pas sur Santa Cruz mais jusqu'à San Cristobal, l’île au sud à plus de 5 h de navigation de notre Rdv.

Là on peut vous assurer que la moutarde nous monte au nez, on a plus besoin de caféine pour avoir un coup de stress.
L’hôtesse vérifie sur ces écrans, (Clotilde est partie pendant ce temps là chercher le Wifi gratuit de l’aéroport pour trouver le n° de téléphone de l'agence et les prévenir de notre problème, malheureusement, à 6 h 50, l'agence est fermée et n’ouvre pas avant 9h, on tombe sur un répondeur.) Au bout de 10 minutes, l’hôtesse nous annonce que nous n’apparaissons même pas dans la liste des voyageurs. Elle ne peut rien faire pour nous, nous n'existons pas pour elle.
L'agence française aurait annulé nos billets.

Nous pouvons alors vous assurer que notre voyage qui tourne soi-disant au circuit plan-plan (d'après l'oncle Jean-Pierre), à 7 h du matin près du tarmac, on ne voyait pas trop cette situation du même œil.
On a donc le choix soit : on attend, on essaie de joindre E-dreams (sur le billet électronique on n'a qu'un n° de faxe) et on perd le bénéfice de la croisière. Soit, on agit et on opte pour une deuxième solution qui sera de prendre un autre billet chez les compagnies présentes en espérant qu'elles aient de la place pour nous trois.
On regarde le tableau d'affichage des vols au départ, et on s’aperçoit, qu'il y a au moins une compagnie Lan qui décolle vers Santa-Cruz à 9 h 30 avec une arrivée avant midi.
Rapidement, on fait le choix de courir jusqu'au comptoir d'achat de Lan.
Heureusement, nous sommes en basse saison, il reste 3 places sur cette compagnie, c'est pas le même prix qu"Avancia. mais bon, on ne fait pas les difficiles.

9 h 30, on est assis dans l'avion, et enfin on profite de nos 6 jours formidables.


Le Cotopaxi fume au loin




Enfin arrivés sur le tarmac de l'île de Baltra.








Le Jacuzzi du pont supérieur




Exercice d'évacuation obligatoire


Gaia au gouvernail


Notre cabine
Que vous dire sur la croisière, cela a été intense, chaque jour nous avons fait escale sur des îles différentes en alternant des promenades de 1 h 30 à 3 h, matin et après-midi avec des randonnées palmées dans des baies protégées des courants. Nous avons pris un circuit qui nous a permis de découvrir les îles les plus à l'Ouest de l'archipel contrairement à la dernière fois où nous avions visité les îles de l'est, mais globalement la faune et la flore admirées sont pour la plupart du temps identiques, d'après nos souvenirs.


L’itinéraire

Nous avons pu voir, que les sites sont toujours aussi préservés.
Nous avons eu la chance de nager avec de nombreuses tortues, à chaque sortie sous l'eau, nous en avons croisé entre 4 et 6 tortues marines à chaque fois, les lions de mers sont venus nous saluer à de nombreuses reprises.




















Nous avons bien sur croisé la route des iguanes marins et terrestres qui se prélassent au soleil, comme les lions de mers en général.

Sur l’île de Santa Cruz, les tortues terrestres géantes remplacent pratiquement nos vaches normandes dans les prés, notamment sur les hauteurs de l’île qui est beaucoup plus verte, car les nuages restent bloqués sur les cerros.








Le marché aux poissons de Santa Cruz, les phoques et les pélicans viennent se rassasier






Champs de canne à sucre








Cela nous change de nos sacs à dos




Tunnel de lave créé lors d'une irruption sur Santa Cruz


Nous vous laissons regarder nos photos, cela n'est qu'un petit florilège car nous avons vraiment mitraillé.

Si vous désirez voir les photos en grand, il suffit de cliquer dessus.









Il y a malheureusement beaucoup de particules dans l'eau, la visibilité n'est pas idéale.


  Punta Vincente Roca au nord d'Isabela


Frégate rouge




Squelette de baleine sur Fernandina


Coulée de lave sur Fernandina datant de 2009




Leroy merlin n'est pas passé par là, ce sont des Boobies à pattes bleues




Coucher de soleil sur North Seymour


Mangroves de Fernandina










tortue dans les mangroves












Lagune Darwin à Tagus Cove


Champs de lave sur Fernandina




Plage de Post Office sur Floreana
La coutume veut que l'on laisse une carte postale dans la boite. La transmission du courrier se fait de main à la main. C'est à dire, si vous trouvez une carte d'une personne près de chez vous, vous lui apportez en main propre. C'est l'occasion de parler des Galapagos.



Floreana






Punta Cormorant où on voit des flamants roses




Pour aller sur les îles, nous nous déplacions en petit groupe à l'aide de zodiacs qui étaient plusieurs fois par jour, hissés à l'aide de grues sur le pont supérieur lors des grandes traversées inter-îles.






Pour ceux qui on le temps, un montage vidéo en accéléré de la faune rencontrée :







Nous faisions parti d'un groupe constitué d'hispanophone (soit 14 personnes provenant, du Mexique, du Venezuela, de Colombie et d’Équateur.) Nous avons passé de très bon moments ensemble.





L'avant dernier jour, il est proposé aux plus valeureux passagers de mettre l'ambiance sur le pont intermédiaire, Clotilde n'a pas pu résister :






D'autres photos de la croisière seront disponibles d'ici 10 jours sur le site de la compagnie qui a organisé l'expédition sur le lien suivant :


http://www.metropolitan-touring.com/santacaruzphotos



A la fin du circuit, nous avons décidé de rester 2 nuits supplémentaires sur l’île de Santa Cruz afin de visiter deux sites près de Pueto Ayora, les Grietas et la plage de Tortuga Bay, où nous avons retrouvé un couple d’Équatoriens qui avait participé à la croisière.

Nous avons trouvé refuge dans une pension « Galapagos Dove » à 15 mn à pied du port près du Coliseum, car les prix flambent sur l’île, nous avons visiter 6 hôtels avec des prix au départ exorbitants. Notre choix s’arrête sur un petit studio à 45 $ ce qui nous a permis de cuisiner des pâtes au thon pendant deux jours.


Les Grietas est une faille volcanique où l'eau de mer et saumâtre se mélange. L'eau est assez froide mais limpide.





















Depuis le retour, Géraud se languit des buffets gargantuesques du bateau de Croisière.











Conclusion sur notre vol bidon :


Sur le continent, en arrivant à Guayaquil, on regarde notre compte bancaire et on s’aperçoit que E-dreams (l'agence française qui nous a vendu les billets le 23/9) nous a remboursé le 29/9, soit un jour avant le départ nos billets d'avion d'Avancia sans nous avoir averti par mail, sms ou pigeon voyageur que nos billets aller n’étaient pas valides.
On se demande bien pourquoi, ils nous demandent lors de la réservation, nos n° de téléphone et nos mails. Une chose est sûre, nous ne repasserons pas par E-dreams pour nos prochains achats après ces sueurs plus que froides, ni par la compagnie Avancia, cette compagnie avait encore du retard au décollage des Galapagos.)

Nous allons nous diriger tout doucement vers le sud de l’Amérique latine, prochain pays visé le Pérou, mais avant cela nous passons quelques jours dans la région de Cuenca dont nous avons oublié son intérêt depuis 12 ans.

Dernier avarie technique de l'équipe, lors de notre baignade dans les grietas, notre appareil photo qui allait sous l'eau a pris l'eau. Il ne fonctionne plus. Donc, il n'y aura plus de photos sous l'eau avant un certain temps.



A bientôt dans le bateau et à plus dans le bus




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Comme prévu

nous sommes arrivés en Équateur

Le 29 septembre 2015




les Everglades












Notre arrivée en Équateur depuis le Guatemala

Après la nouvelle de notre contact parisien, agent de voyage Aurore, nous avons foncé depuis Antigua vers l'aéroport de Guatemala City. Prévoyant, nous avions pris notre billet de minibus avant notre séjour à Monterrico. Nous sommes partis vers 4 h du matin pour arriver largement à l'aéroport. Nous avons pu déjeuner et prendre notre temps. Attention changer vos quetzals avant de passer le contrôle de la douane. Clotilde a fait les frais de repasser le contrôle en courant car l'information que nous avions eu était bien fausse.
« IL N'Y A PAS DE BUREAU DE CHANGE APRES LE CONTRÔLE »

Nous devons faire escale à Miami pour redescendre sur l'Equateur, c'est l'inconvénient des billets « one world ». Nous avons 24 h de voyage en perspective. Départ de Guatemala City à 13 h 55 et arrivée à Miami 16 h 08, l'aéroport se trouve dans la ville, pour une cause qui nous est inconnue,
le pilote nous a fait un second survol de la ville avant d'atterrir.


 Nous avons changé de satellite pour passer les formalités d'usage pour entrer sur le territoire Américain. Deux heures plus tard, nous avons notre tampon indiquant que nous pouvons rester jusqu'au mois de décembre.
Géraud n'ayant pas mis les pieds en Amérique du nord se tâte pour rester dans la ville de Miami. Mais une pluie chaude s'abat sur celle-ci et gâche un peu le plaisir d'une visite in-extrémiste. Mais nous n'avons pas beaucoup de temps, il faut rejoindre l'extrémité opposée de l'aéroport. Aux États-Unis, tout est grand et ce n'est pas un mythe. Nous avons pris un train, 5 tapis roulants et marché au moins 3 km pour enfin atteindre notre terminal. Il était déjà 19h, nous n'avons rien mangé dans l'avion Guate-Miami juste une boisson. Tous les magasins ferment les uns après les autres ( et oui, même aux usa, on ne bosse pas le dimanche soir dans l’aéroport de Miami), seul survivant : « Mac Do », comment résister à la tentation ?
Notre avion pour Quito est à 23 h, nous tirons un peu de dollars avant de nous trouver un endroit où commencer notre nuit. Nous embarquons enfin et chance inouïe, nous avons 6 sièges pour nous trois. Nous n'avons pas l'intention de les partager, et nous passons une très courte nuit allongés sur nos sièges.

Notre réveil est difficile car nous arrivons à Quito à 3 h du matin, nous avons une heure de décalage en moins. Pour des raisons de sécurité, il est préférable de rester dans l'aéroport jusqu'à la levée du jour puis de prendre un taxi ou un bus vers 6 h pour rejoindre le centre ville de Quito (comme d'habitude, nous n'avons rien réservé, nous avons prospecté sur le net, et savons qu'il y a de nombreux hôtels abordables non loin du centre historique, vers la station Simon Bolivar). L’aéroport est placé sur une plaine, dans la localité de Tababela, à 25 kilomètres du Centre Historique de la capitale.
Une zone Wifi est offerte dans le centre commercial tout neuf de l'aéroport, nous en profitons pour envoyer quelques nouvelles à notre famille.
Un bus vert rejoint la station Ecovia d'où partent des bus vers le centre ville. Pour seulement 5,25 $ pour nous trois, nous arrivons dans le centre après 2 heures de trajet. Nous n'avons pas de mal pour trouver un hôtel ( au bout de 5 essais négatifs). L’hôtel Capital propose la chambre pour 20 $ la nuit avec salle de bain privée et la télévision, c'est le grand luxe.
Nous nous installons et profitons de nos grands lits puis peaufinons notre séjour à Quito.
Pourquoi donc avons nous choisi de venir ici, certainement pas pour admirer l'éruption d'un volcan.

D'ailleurs voici quelques nouvelles du Cotopaxi

Dans les journaux, à la télévision des informations défilent concernant l'activité du Cotopaxi.


le Cotopaxi qui fume au loin


Nous l'avons aperçu depuis l'aéroport et nous pouvons observer qu'il s'en dégage une petite fumée. Les autorités suivent son activité d'heure en heure et informe par voie de presse. La population n'est pas inquiète outre mesure et vaque à ses occupations comme si de rien n'était.

Juste après la rubrique des chiens, des chats écrasés, des meurtres en tous genres, nous pouvons trouver toutes les informations concernant le volcan. Nous avons même trouvé un explicatif fort intéressant, nous vous le mettons sur le site.




Quito 12 ans après

Bon ! pourquoi nous sommes revenus sur nos pas datant de 12 ans ? Eh bien parce que nous voulons retourner sur les îles des Galapagos...
Il y a 3 options à prendre en compte : la première est que les îles des Galapagos coûtent extrêmement chère (Vol + Entrée de Parc minimum 1500$ pour nous trois). La deuxième option dépend des moyens qui nous restent. Nous pouvons en effet réserver une croisière avec les nombreuses agences à Quito (Prix variable en fonction du nombre de jours, du bateau pour la croisière, et des propositions de dernières minutes : 900 $ /personne jusqu'à 4300$/personne). La troisième option reste une possibilité honorable, si on est fauché, on peut visiter les îles depuis les 2 îles de Santa Cruz et San Cristobal où s'organiser un circuit d’île en île à la journée.
C'est quand même la douche froide pour nous. En comparaison, il y a 12 ans la croisière nous avait coûtée 580$ pour une durée de 8 jours et 317$ pour le vol prix par personne.
Nous en sommes à 60 jours de voyages et il nous reste un peu plus de 9 mois. Grand dilemme : on y va ou pas ?
Suite au prochain article...

Visite de Quito et ses alentours

Quito a su garder son centre ville historique de style colonial (il est d'ailleurs classé au Patrimoine mondiale de l'humanité depuis 1978). Nous passons deux 1/2 matinées pour visiter les différentes églises au style Rococo. Au début du xvie siècle, la ville adopta un style monumental, à la suite de la construction de plusieurs missions catholiques, et des églises de San Francisco, Santo Domingo, la cathédrale et San Augustín.


La basilique del Voto Nacional


le palais ARZOBISPAL


La place de l'indépendance




Eglise San Augustin


Le Convent San Francisco

L’apothéose de ce dernier s'exprime dans l'église de la Compagnie de Jésus.
L'entrée est très chère pour les touristes, 4$. Il est en plus interdit de prendre des photos, on ne sait pour quelle raison, donc, bien sur, comme c'est interdit, on en prend quelques unes pour vous prouver comme quoi c'est bien doré à l’intérieur, toutes les boiseries sont dorées à la feuille d'or 24 carats.


Eglise de la Compagnie de Jésus












Nous passons devant le palais présidentiel où se déroule une petite manifestation.




 Il est agréable de flâner dans le centre car il est piétonnier contrairement aux grands axes où des dixièmes de bus passent à une vitesse folle en klaxonnant.
Nous faisons aussi un saut au marché central, très bien tenu. Un groupe de musiciens veut se faire prendre en photo avec nous.


En fin de semaine, les rues se vident des voitures pour laisser place aux piétons et vélos. Le dimanche, les Quitenos profitent des parcs de la ville. Nous louons une barque dans le petit lac du parc de El Ejido qui se trouve à deux pas de notre camps de base.




La mitad del Mundo

Nous y sommes déjà allés, il y a 12 ans. Cependant, cette petite excursion nous semble obligatoire afin de faire comprendre à Gaïa, notre position actuelle sur le globe.





Il nous faudra plus de 2 h pour rejoindre ce point à la sortie de la ville à 8 km de Quito.
Il faut aller à la station terminale « La Y » et prendre un des bus de la compagnie « Mitad del Mundo », en tout nous en auront à peine pour 1,5 $ à trois.
L'entrée est un peu chère pour les touristes comme d'habitude, mais le site a été réaménagé et diverses pavillons sont disséminés et proposent des expositions pédagogiques où on peut faire des expériences d'équilibre.









Nous pouvons y admirer nos premiers lamas.








 Il y a même un pavillon français, qui retrace la première expédition géodésique française en Équateur qui a permis de situer l'équateur entre 1735 et 1743.





La Condamine, l'un des participants a mesuré trois degrés du méridien afin de déterminer la figure de la Terre.




Gaïa n'a pas compris tout de suite pourquoi la ligne jaune ne se prolongeait pas à l'extérieur du site.





Otavalo

Cette grosse bourgade est célèbre pour son marché tenu essentiellement par des descendants direct des indiens .
Quito dispose nombreux trolley et bus quadrillant la ville, au bout de quelques jours, nous arrivons à nous déplacer sans trop de problème. Les Quitenos viennent gentiment nous proposer leur aide quand nous regardons notre plan. Sinon, le trafic en semaine est saturé, il y a de nombreux embouteillages.
Cette ville située au nord de Quito à 80 km est très facile d’accès. Nous utilisons de plus en plus les transports en commun contrairement au Guatemala.

Les Troley bus traversent du nord au sud la ville de Quito pour la modique somme de 0,25$ par personne.
Nous nous sommes rendus à la station Carcelen au nord après avoir fait un changement à la station terminale « La Y », pour prendre un bus « interprovenciale ». Dès notre arrivée à la station, nous sommes dirigés vers l'agence de bus Otavalo car il y un bus au départ imminent. C'est un bus de luxe avec tout le confort, il y a même une projection d'un film. La route panaméricaine est un vrai billard, cela nous change des routes défoncées du Guatemala.
La traversée de Quito a pris 1 h et nous avons mis moins de 2h pour rejoindre Otavalo. Cette ville accueille pas moins de 90000 habitants.
Comme nous somme arrivés la veille du marché du samedi, nous profitons de faire un repérage de la cité et de ces alentours. En effet, une réserve de condors et de rapaces est située à 5 km. Nous décidons d'y aller en taxi et de faire le retour à pied.




L'arbre centenaire du mirador du Lechero






Le parc propose une visite d'enclos et de démonstrations d'envols des oiseaux. Mais c'est sans compté avec les divers feux de l’agriculture sur brûlis ou des feux criminels. Après être entré, nous nous apercevons qu'il y a un feu non maîtrisé qui met en péril les oiseaux. Les équatoriens nous paraissent très flegmatiques mais laisse faire le feu qui prend de l'ampleur avec un vent du diable. Nous ne faisons pas long feu dans cet endroit et repartons vers la ville. Heureusement pour nous le vent souffle dans le sens contraire. Sur la route du retour à plus de 3000 mètres, nous profitons du paysage majestueux des deux volcans ceinturant Otavalo. Nous allons sur le mirador du Lechero qui surplombe le village de San Pablo.



Le volcan Imbabura






Le lendemain, réveil à l'aurore, pour faire des emplettes aux marchés. En premier, nous partons vers l'extérieur de la ville, pour voir les talents de négociateurs entre Équatoriens pour l'achat des bestiaux.
Il y a plusieurs enclos : vaches, moutons, cochons, chiens, cochon d'inde, chats, poules, etc...c'est très typique.


La place centrale d'OTAVALO






Le cochon d'inde se mange, on l'appelle le CUY




























Les femmes et les hommes d'un certain âge, sont habillés avec leurs habits traditionnels. Contrairement aux jeunes générations, qui ont adopté les tenues occidentales
Nous nous dirigeons ensuite vers le marché pour touristes, où il est possible d'acheter tout et n'importe quoi, nous nous ramènerons, des chemises pour Géraud et Gaïa, une écharpe en laine d'alpaga et un bracelet chacun.
Voici les souvenirs que nous aurions aimés ramener.














 Toutefois, nous trouvons ce marché moins intéressant que celui du Guatemala.

Randonnée sur les flancs du volcan Guagua Pinchincha

La ville est située près du volcan Guagua Pichincha qui entra en éruption en 1999 , mais qui est bien tranquille depuis.
Avant dernier jour à Quito, nous voulons embrasser la totalité de cette ville qui ferait plus de 30 km de long.
Nous décidons de prendre un téléphérique qui a été construit par une société grenobloise en 2007 et qui permet de grimper de 2800 m (altitude de Quito) à 4050 m en moins d'un quart d'heure.
Le plus simple est de rejoindre les stations de Colon ou Seminario Mayor, puis de prendre un bus de la compagnie Transalfa, que nous ne trouverons pas à l'aller. Afin d'arriver assez tôt à la billetterie, nous prenons un taxi pour 2$ pour les 3 km séparant l'entrée de l’arrêt Seminario Mayor.

Arrivés en haut, nous surplombons la ville qui s'étalent à nos pieds, c'est impressionnant. Nous dominons la vallée et voyons les cimes des autres volcans de la région Antisana, le Cotopaxi et Cayambe, le point de vue offre un panorama magnifique sur les Andes.















Très vite, les nuages viennent cacher les montagnes, mais nous décidons de marcher un peu sur le sentier qui mène au cratère du Pinchincha,qui culmine à 4 794 mètres. Il faut entre 4 et 5 heures pour l'atteindre sur un parcours très escarpé. Tout doucement, nous montons un peu essoufflé. Nous mettrons plus de 2 h 30 pour arriver aux premiers rochers très abruptes, nous rebrousserons chemin après avoir discuter avec un équatorien qui faisait de l’escalade. Nous avons passé un très bon moment, Gaïa est très fière d'avoir marché aussi haut pour la première fois jusqu'à 4400 m environ.

Pour finir, voici ce que l'on mange tous les jours, à chaque repas


Pour changer, on a trouvé un resto végétarien où enfin on mange des légumes,


c'est chez les Hare Krishna






A bientôt....